Israël: du 1000 pour un!

Géopolitique — nucléaire iranien

Netanyahu, le premier ministre, est prêt à libérer 1000 personnes qu'Israël a kidnappées en Palestine pour une (le soldat Gilad Shalit) que le Hamas a kidnappée d'Israël! Comme j'avais été impressionné par les 1250 morts infligées aux Palestiniens dans la dernière intrusion d'Israël à Gaza par rapport aux 125 pertes de vie qu'il a lui-même subies sur le terrain lors de cette opération. Avec Israël ce n'est jamais du simple au double, c'est du 10 pour un, du 100 pour un et même du 1000 pour un. Qu'est-ce à dire?
D'abord qu'aux yeux d'Israël la vie n'a pas la même valeur pour tous. Une vie juive vaut bien 10 vie arabes. Ni la liberté. Une liberté juive vaut bien 1000 libertés arabes.
La démocratie non plus n'a pas la même valeur. Qu'Israël élise systématiquement des gouvernements à la merci des petits partis sionistes ultra racistes, «c'est la démocratie! ». Et parce que c'est démocratique, il faut faire avec. Que la population de Gaza élise « une fois » démocratiquement et fortement majoritairement un gouvernement radical du Hamas, c'est une abomination! « Ça beau être démocratique » Israël « ne fera pas avec ».
Les règles internationales également n'ont pas la même valeur si elles doivent s'appliquer à Israël ou à tous les autres pays. Pour Israël le protocole nucléaire international doit absolument s'appliquer à l'IRAN qui n'a pas la bombe mais pas à lui, Israël qui en détient plusieurs! Les résolutions des Nations Unies condamnant les invasions d'un pays par un autre (IRAK/KOWEIT) doivent être appliquées avec rigueur (y compris lui faire la guerre). Celles, multiples, condamnant l'occupation de la Palestine par Israël sont à ignorer. Idem pour le respect des eaux internationales par une force armée, même à l'encontre d'une flottille humanitaire!
Quand, suivant qu'elles nous interpellent ou interpellent les autres, on accorde une valeur différente à la vie, à la liberté, à la démocratie et aux règles internationales qui régissent la paix dans le monde, on milite sérieusement pour ne plus être considéré comme une partie de la solution mais finalement comme la totalité du problème. Après plus de 40 d'occupation, il faut bien reconnaître que cette impression s'incruste de plus en plus comme une certitude


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