CHEFFERIE DU PQ

Hivon se lance, Ouellet se prononce bientôt

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Les femmes sont décidées

La députée de Joliette, Véronique Hivon, s’est lancée tête première lundi après-midi dans la course à la direction du Parti québécois. La candidate réformatrice a appelé les militants péquistes à « réinventer » le PQ, quitte à bousculer leurs certitudes durant l’exercice.
« Je ne souhaite pas que l’on ajoute tout simplement une couche de peinture aux murs de notre maison. Je souhaite qu’ensemble, de manière constructive et affirmée […] nous rénovions notre maison », a-t-elle déclaré après avoir officialisé sa candidature à la succession de Pierre Karl Péladeau, et ce, devant plus de 100 sympathisants réunis dans le parc Lajoie de Joliette.
L’ex-ministre déléguée aux Services sociaux a pris soin de demeurer à l’écart du débat sur la mécanique d’accession à l’indépendance du Québec à privilégier par le PQ d’ici aux prochaines élections générales, prévues en 2018. « À chaque fois qu’on va me parler de référendum, je vais vous répondre en parlant de souveraineté », a-t-elle averti aux journalistes la pressant de questions à ce sujet durant une conférence de presse. « La souveraineté doit redevenir porteuse de sens pour les gens. Elle ne peut être vue comme une fin en soit, une fin désincarnée par rapport à la vie quotidienne des gens, comme si elle était sur une voie parallèle, comme si elle était devenue un espèce d’objectif inatteignable ou un espèce de rêve lointain et dépassé. Ce n’est pas ça la souveraineté du Québec. […] C’est quelque chose qui doit être très près de nous », a plutôt insisté Mme Hivon, entourée notamment des députés Claude Cousineau, Carole Poirier, André Villeneuve et Sylvain Pagé.
L’ex-ministre déléguée aux Services sociaux a pris soin de demeurer à l’écart du débat sur la mécanique d’accession à l’indépendance du Québec. « À chaque fois qu’on va me parler de référendum, je vais vous répondre en parlant de souveraineté », a-t-elle répété à quelques reprises lors d’une conférence de presse. « La souveraineté doit redevenir porteuse de sens pour les gens. Elle ne peut être vue comme une fin en soit, une fin désincarnée par rapport à la vie quotidienne des gens, comme si elle était sur une voie parallèle, comme si elle était devenue une espèce d’objectif inatteignable ou un espèce de rêve lointain et dépassé. Ce n’est pas ça la souveraineté du Québec. […] C’est quelque chose qui doit être très près de nous », a insisté Mme Hivon, entourée notamment des députés Claude Cousineau, Carole Poirier, André Villeneuve et Sylvain Pagé.
L’ex-responsable de la convergence du mouvement indépendantiste au PQ a tendu la main aux militants des autres formations politiques indépendantistes, Québec solidaire et Option nationale, mais également à tous les « orphelins politiques ». « Je sais très bien que beaucoup de Québécois […] se sentent actuellement loin, désintéressés de la chose politique, se déclarent orphelins, sont dans bien des cas devenus carrément désabusés », a-t-elle lancé, avant de promettre de travailler d’arrache-pied à « rebâtir la confiance » entre la population et la classe politique québécoise.
Conciliation politique-famille
Véronique Hivon s’est dite surprise par les nombreux appels reçus au cours de la dernière semaine en faveur de sa candidature à la direction du PQ. Elle a toutefois précisé lundi après-midi n’avoir « rien d’un Sauveur ». « Je ne souhaite même pas trouver la féminisation exacte de ce mot », a-t-elle affirmé, faisant rires ses amis et ses sympathisants ballotés par le vent au milieu du parc Lajoie. « Je vous offre mon calme, ma détermination, ma persévérance, ma force de travail et de dialogue, mais je vous offre surtout mes convictions, mes idées et mes idéaux », a-t-elle poursuivi.
Mme Hivon a cependant évoqué l’enjeu de la « difficile » conciliation vie familiale-vie politique durant son allocution. « Il est pratiquement impossible pour des parents de jeunes enfants d’aspirer aux plus hautes fonctions politiques tout en conservant un certain équilibre familial. Ce n’est pas normal de vivre cette situation dans une société avancée et démocratique comme celle du Québec », a-t-elle fait valoir une semaine pile après la démission fracassante de Pierre Karl Péladeau.
La députée de Joliette a convenu de suspendre sa campagne à la chefferie du PQ au moins une journée par semaine. Elle consacrera plutôt cette journée à sa famille. Elle a également choisi d’effectuer cet été la tournée des parcs « en famille », c’est-à-dire aux côtés de son conjoint Jacques Prégent et de leur fille de 7 ans, Iris. « C’est en famille que je partirai cet été à la rencontre des militants et des militantes de notre parti, mais aussi des Québécois et des Québécoises de toutes allégeances et de tous horizons afin d’entrer en dialogue avec eux, d’entendre leurs préoccupations, leurs ambitions, aussi parfois, leur désabusement, tout comme leurs espoirs parce qu’il y en a encore de l’espoir malgré ce Monsieur Couillard […] veut nous faire croire. Je le ferai en alliant l’utile à l’agréable familial », a-t-elle conclu.
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