Ex-sous-ministre tablettée: l’opposition réclame le congédiement de Dominique Savoie

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La pression monte





L’opposition réclame le congédiement de Dominique Savoie, l’ancienne sous-ministre des Transports tablettée à 210 000 $ par an.


Il y a trois mois, la haute fonctionnaire a été dégommée de son poste pour avoir fermé les yeux sur des pratiques douteuses à Transports Québec. Depuis son retour de vacances, Dominique Savoie effectue des tâches nébuleuses au sein du Conseil exécutif, le ministère du premier ministre.


Le Parti québécois veut savoir pourquoi elle a été blanchie. La députée péquiste Agnès Maltais demande au gouvernement Couillard de rendre public le résultat des enquêtes sur le comportement de la bureaucrate.


«On veut savoir pourquoi ils considèrent qu’elle n’a fait aucune faute, soutient la députée de Taschereau. Ce que je comprends, c’est qu’ils l’ont réaffectée sans donner les résultats de l’enquête aux Québécois et aux parlementaires, à qui elle a menti en pleine face!»


Pas comme Normandeau


Elle rappelle que le ministre Jean-Marc Fournier avait assuré que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) et la vérificatrice générale s’étaient saisies du dossier.


«Nathalie Normandeau, elle, elle n’avait pas droit à la présomption d’innocence, mais Dominique Savoie, elle, elle a le droit à la présomption d’innocence», insiste Mme Maltais.


Un « scandale »


Pour le député caquiste Éric Caire, c’est «un scandale» que Mme Savoie soit encore payée par des fonds publics. Selon lui, cette femme est visiblement «protégée par des gens extrêmement puissants, très proches du premier ministre, voire le premier ministre lui-même».


«La culture de la fonction publique, c’est quand tu veux te débarrasser d’un haut fonctionnaire nuisible, tu lui donnes une promotion!» s’insurge le député de La Peltrie.




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