La secte de Solstice d’été sacrifie des humains. Ne paniquons pas. Elle les encadre de festivités, de danses, de chants et de musiques honorant les valeurs ancestrales, le tout accompagné par des psychotropes. Si nous pouvions nous en inspirer pour agrémenter nos suicides assistés et honorer les victimes de la COVID-19, ne semblerions-nous pas plus civilisés? La mort c’est comme le reste. Lorsqu’on la gère dans la bonne humeur, elle s’accepte plus facilement.
Cette quatrième partie a donné naissance au texte Les ferments de l’esprit, hébergé par Vigile Québec, le 22 mars 2020. Ce jour était le quarantième anniversaire de l’inauguration d’une structure monolithique que nous aborderons, après avoir tissé des liens entre la secte et l’eugénisme de l’anglosphère qui a passablement perturbé le siècle dernier à travers les nazis. Assez pour ne pas reproduire le même drame? Il faudrait pour cela avoir la capacité de reconnaître que la folie des uns repose souvent sur le capital de l’autre. Que la seule façon d’éviter les débordements se rapporte à notre posture morale; notre capacité à décider ce que nous pouvons accepter, ce quelque chose de religieux ou de philosophique qui dicte notre comportement. Ce que nous avons jeté aux immondices avec la Révolution tranquille au nom de nouvelles valeurs que nous balayons depuis, par la remise en question de notre identité anthropologique.
Pour prix, le capital décide. Avec l’arrivée de la COVID-19, cela se transforme en une invitation à laisser tomber les critiques, à adapter le traitement médiatique de l’information et à oublier notre passé. Rappelons qu'il n’y a pas si longtemps, la croissance faramineuse du nombre de piétons fauchés à Montréal faisait régulièrement la manchette. Souvenons-nous aussi des bonnes âmes qui pouvaient passer de la vie à trépas, en laissant l’impression que nous étions devenus maîtres dans l’art de troquer des humains contre des gains d’incompétents. Parmi les victimes, Rowley Hotte (1926-2109), la mère de Gilles Duceppe, ce politicien inversé de la SRC, qui fut trouvée gelée à l’extérieur, après avoir été oubliée durant près de 7 heures, dans la nuit du 20 au 21 janvier 2019.
Aujourd’hui, à part quelques inquiétudes concernant le nombre de décès de personnes âgées dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), nous pouvons nous confiner le cœur léger, en nous disant que ça va bien aller. La quantité de piétons heurtés a diminué alors qu’on ne meurt plus en devenant la victime d’une mauvaise administration. La COVID-19 a réglé la situation. Soyons heureux. Le petit côté épicurien de la secte ne peut l’empêcher d’organiser des évènements festifs, avant de faire quelques sacrifices. Qui? Le sens que nous donnons à la réalité repose sur les leçons que nous en tirons. Une partie de la population associe depuis de nombreuses années les Baby Boomers à un élément discordant de la modernité. Pour répondre à ce réflexe de Pavlov, nous devons applaudir lorsqu’un représentant de ce groupe connaît des problèmes. Malheureusement, moi je me suis plutôt senti agressé par les images d’Éric Roy, cet homme d’environ 72 ans qui fut sauvagement battu par des antifas, lors d’une manifestation se déroulant à Québec, le 20 août 2017.
Ce clan pourrait-il trinquer avec COVID, notre bon gros virus couronné qui menace les personnes âgées? À mon avis. Cela pourrait être plus festif s’ils invitaient à leur table les propagandistes de la secte qui usent du langage associatif inculqué pour préparer l’opinion publique à l’idée que s’il fallait choisir de sacrifier un groupe de personnes, il serait logique de s’en prendre aux aînés. Le 27 août dernier, près de six semaines après avoir vu des gens de 72 ans se sacrifier, lors de la projection de Solstice d’été, le 98,5 FM de Montréal à débattu de l’idée de Ezekiel Emanuel, un oncologiste étasunien qui croit que nous devions penser à quitter notre monde à 75 ans, si nous désirons éviter les risques de maladies graves qui nuisent à notre qualité de vie. Devrions-nous mourir à 75 ans ou à 72 ans pour être un bon disciple? Pour Luc Ferrandez, l’ex-maire du Plateau Mont-Royal, nous devrions avoir le choix de décéder quand nous le voulons. Il précisait cette opinion en décembre 2019, en écrivant que «pour des raisons environnementales, sociales et économiques» nous devrions décider «que nous voulons recevoir l’aide à mourir pour ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général»[1].
Le capital
Ces propos nous rappellent que dans un contexte de remise en question de l’identité, la posture morale s’ajuste inévitablement au capital. Avec la pandémie et les probabilités que les confinements et les fermetures d’entreprises puissent provoquer une crise sans précédent, il y a de fortes chances que nous puissions basculer vers l’idée de sacrifier des gens pour sauver les gains de la secte. Est-ce que les contaminations qui affectent des CHSLD et le manque de soins essentiels dont ont été victimes de nombreux aînés sont des exemples? Le capital vacille depuis plusieurs années. En 2019, l’endettement moyen des jeunes générations dépassait 150 % de leurs revenus. Bien que le traitement de l’actualité laisse l’impression que nous sommes victimes de l’imprévisible, je serais surpris d’apprendre que les statisticiens de l’économie n’aient pas analysé les conséquences de l’endettement conjuguées aux effets du confinement. Mais encore, nous évitons de nous demander jusqu’où nous sommes prêts à aller pour sauver le capital dans une société qui travestit la morale, inverse les humains et évolue en fonction de l’individualité de JE et d’une structure de communication digne de la Magie du Chaos et du TAZ.
Le décès d’aînées peut devenir un baume pour l’économie, par la redistribution de leurs biens aux héritiers. Et si notre posture morale résiste à l’idée de convertir un drame en gains, la mort en fête, ce n’est qu’une question de temps avant que nous adoptions une position plus confortable. Je ne dis pas que c’est normal, ni même souhaitable. C’est seulement une tendance qui s'impose en attendant le moment idéal pour repenser le monde en fonction de la secte et de son capital. Quelque chose d’observable qui foisonne partout, sans interpeller notre conscience. De là, nous pouvons transformer une manifestation festive sur les changements climatiques en campagne publicitaire servant à mousser la vente d'automobiles. Comment? Un rassemblement un dimanche, à 14 heures, qu'on présente aux nouvelles télévisées de 18 heures. Le lundi, l’évènement de la veille est utilisé pour nous proposer l’idée que nous pouvons sauver la planète en nous procurant une voiture électrique. Un programme gouvernemental existe et les banques offrent un bas taux d’intérêt... Lors de la manifestation montréalaise du 27 septembre 2019, 500,000 participants se réunissent pour sauver la planète. Cela fait exception du plus important. Se débarrasser de son téléphone intelligent et d’autres objets électroniques. Rien. Il faut préserver la force magique du TAZ, même si ces objets très polluants sont liés à des conditions de travails déplorables, à une politique de taxation néolibérale, à la vente d’informations personnelles, à des réseaux criminels et au financement du terrorisme. Et lorsqu’on ne peut plus manifester, à cause d’un confinement, on nous invite à télécharger des films, à magasiner sur la Toile, au point de surcharger les serveurs, pour ensuite nous vendre la solution miracle: la 5G...
Darwinisme social et eugénisme
Revenons à la COVID-19. Sans vouloir faire du potinage, je dois ajouter que la grande vedette mondiale vivrait en couple avec le darwinisme social. Ce dernier est connu pour ces deux commentaires célèbres:
- Les conflits nationaux, les conquêtes, les guerres et les inégalités sociales profitent à la sélection naturelle en faisant disparaître les gens les plus faibles.
- Les biens nantis le sont à cause de leurs qualités innées qui les rendent aptes à dominer les autres.
Ce mariage débute au milieu du XIXe siècle pour ensuite s’étendre par le soutien de nombreux intellectuels, dont Houston Stewart Chamberlain (1855-1927) et Bertrand Russell (1872-1970). Russell est un grand philosophe et mathématicien britannique qui fut le mentor de Gerard Holtom, lors de son travail de création du célèbre logo de la Paix et de l’amour. Il fut aussi le petit fils de John Russell (1792-1878), 1er compte Russell qui présenta, le 6 mars 1837, dix résolutions au parlement de Londres en réponse aux 92 résolutions des Patriotes du Bas-Canada, qui suggèrent l’assimilation des Canadiens français par les Britanniques. Enfin, Bertrand Russell a écrit dans son livre The Impact of Science on Society (1952), ces quelques mots intrigants: «Je ne prétends pas que le contrôle des naissances est le seul moyen par lequel une population peut être empêchée d’augmenter. Il y en a d’autres… [...] Peut-être qu’une guerre bactériologique pourrait s’avérer efficace. Si une Mort Noire pouvait se répandre à travers le monde à chaque génération, les survivants pourraient procréer librement sans trop remplir le monde»[2]. Pour Chamberlain, il s’agit d’un essayiste britanico-allemand qui véhicula la croyance que la race nordique est une peuplade supérieure qui occupe le sommet de la pyramide, dont la base serait les Africains. Chamberlain ajoutait que cette race insurpassée se retrouvait en Allemagne et au nord de l’Europe. Ces êtres blonds aux yeux bleus qui composent la majorité des membres de la secte de Solstice d’été, plus précisément les Celtes.
En plus de Chamberlain et Russell, nous retrouvons de nombreux partisans d’une dépopulation mondiale parmi ces «bien nantis»: Robert Edward (Ted) Turner (CNN), le prince Philip Mountbatten, Bill Gates, Warren Buffet, un ami de Gates qui gère des portefeuilles boursiers, Michael Bloomberg, ex-maire de New York qui s’est présenté à la chefferie des démocrates étasuniens, Peter Peterson (1926-2018), le fondateur du Blackstone Group, partenaire d’Hydro Québec, sans oublier David Rockefeller (1915-2017), membre d’une célèbre famille de banquiers qui a créé la Fondation Rockefeller en 1913.
Il y a environs 100 ans, cette dernière a soutenu des politiques eugéniques qui ont provoqués des vagues mondiales de stérilisation de Noires et près de 3000 Métis et Amérindiens d’Alberta et de Colombie-Britannique, entre 1928 et 1972. La Fondation Rockefeller a aussi parrainé, en 1927, la «construction du Kaiser Wilhfeller Elm Institute of Anthropology, Human Genetics, and Eugenics à Berlin». Par la suite, elle «aida le programme eugénique allemand et finança le programme sur lequel Josef Mengele travaillait avant d’être mis en charge d’Auschwitz». Cela fut accompagné d’avortements sélectifs et du programme d’extermination Aktion T4 qui a fait disparaître près de 80,000 adultes handicapés, sans oublier l’eugénisme racial dont furent victimes les Roms et les Juifs. Rien qui ne soit imprévisible, puisque IG Farben, l’entreprise qui fut «chargée de l’organisation du camp de travaux forcés à Auschwitz et était en réalité une division de la Standard Oil, laquelle appartenait officiellement aux Rockefeller», alors que le psychiatre Ernst Rudin, un protégé des Rockefeller, prend la «tête de la Racial Hygiene Society», une société qui opte pour «l’élimination ou la stérilisation de ceux qui ont une hérédité déficiente causant un fardeau public», avant de devenir le «président de la Fédération de l’eugénisme au niveau mondial»[3].
Dogmes ésotériques
Revenons à la depersonnallisation. Cette coupure avec notre identité anthropologique ne nous plonge pas uniquement dans la globalité anglo-saxonne. Elle nous rapproche aussi du mouvement eugénique britannique qui a accompagné le darwinisme social. Le regroupement passe par une structure en granite érigée en Georgie, près de la Caroline du Sud, connue sous le nom de Guidestones, qui s'inspire de Stonehenge, ce cercle de pierres monolithiques du nord de l’Angleterre datant de près de 4000 ans.
Son commandeur et concepteur a fait inscrire dix lois en huit langues (pas de français). La neuvième décrit assez bien l’opération séduction de la secte: «Privilégiez vérité - beauté - amour - recherche de l'harmonie avec l'infini». Pour ce qui est de la première loi, elle demande de «maintenir l'humanité en dessous de 500 millions d'individus, en perpétuel équilibre avec la nature». Est-ce que cette volonté de diminuer la population mondiale de près de 95% serait une farce? Christian Robert, son auteur, n’est pas un humoriste. Il s'affiche comme un bon chrétien et affirme représenter «un petit groupe d'Américains loyaux qui croient en Dieu» et désirent «laisser un message pour les générations futures»[4]. Ces propos soulignent sans doute le choix de la Georgie pour ériger le Guidestones. Il s’agit d’un lieu qui se retrouve au sein des États les plus chrétiens. Ajoutons que ce Stonehenge étasunien fut inauguré le 22 mars 1980, lors de l’équinoxe du printemps.
Il fallait s’y attendre. Des personnes ont imaginé diverses théories pour expliquer la raison de la structure et accuser Christian Robert d’œuvrer à la décroissance de la population. En tentant de répondre aux nombreuses critiques, dont celle consistant à lier le Guidestones à un ordre mondial, Christian Robert a publié le livre Common Sense Renewed (1990). Cette initiative a provoqué l’effet contraire. Si on se fit à ses propos, Robert serait plus un bon serviteur du darwinisme social qu’un chrétien vertueux. Cela se découvre par son désir d’encadrer la reproduction par des «programmes de stérilisation de masse», à laisser l’État décider du droit des citoyens de se reproduire et de couper l’aide communautaire, par entre autres les soins de santé, aux personnes qui sont improductives, afin de façonner «des êtres humains plus sains et plus productifs»[5].
Est-ce le rêve d’un fou ou le projet de biens nantis? C’est avant tout une façon d’ajuster la posture morale au capital qui laisse l’impression que les attaques contre NOUS prendraient leurs sources dans l’eugénisme anglo-saxon. Je ne dis pas que nous sommes des tarés ou l’équivalent des Amérindiens pour le Canada anglais. C’est seulement que Génome Québec et Cartagene, deux colonnes de la recherche génétique, affirment que certaines maladies seraient plus fréquentes dans les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de Charlevoix et de la Haute-Côte-Nord, qu’ailleurs au Québec. On parle principalement de l’acidose lactique congénitale, de l’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay, de la neuropathie sensitivomotrice héréditaire et la tyrosinémie héréditaire de type 1. Dits autrement, pour le mieux-être de l’humanité, les porteurs de ces gènes devraient être stérilisés, ce qui devrait réjouir la secte, puisque ces personnes sont majoritairement des nationalistes qui sont à l’extérieure de la grande région de Montréal.
Ces informations génétiques sont partagées dans des réseaux mondiaux alors que le gouvernement de Justin Trudeau des dernières années oeuvre pour l’ouverture des frontières et la convergence identitaire et sexuelle qui sont de mèche avec l’ONU. Nous connaissons le résultat. Depuis quelques années, des chiens de Pavlov s’offrent des rituels d’accompagnement pour semer l’intolérance du Québec. Ajoutons qu'Horacio Arruda, ce sympathique directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint à la Direction générale de la santé publique du Québec qui accompagne François Legault, porte une épinglette sur son veston qui représente les 17 objectifs de développement durable de l’ONU, ce qui inclue une politique de l'eau... Je veux bien, tant que cela ne laisse pas l’impression qu’on tente de profiter de la pandémie pour nous déposséder ou nous asservir à des dogmes sectaires. Le principal serait de croire que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est une entité partiale et que ses intentions n’auraient rien à voir avec le capital et le traitement médiatique concernant la COVID-19 et éventuellement, une possible politique de natalité qui pourrait naître après la peste.
Qui est Robert
En attendant, revenons aux Guidestones. Ce nom fut inscrit sur la structure de granite à la demande de Christian Robert: R.C. Christian. Il fait référence à Christian Rosenkreutz (1378-1484), un alchimiste allemand à qui on attribue la création de la Fraternité de la Rose Croix. Il s’agit d’une confrérie hermétique chrétienne qui a donné naissance à plusieurs tentacules ésotériques, dont l’Ordre kabbaliste de la Rose-Croix (1888) et l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix (1915). Ce nom rappelle aussi l’union entre la croix (kreuts), le Christ (Christian) et la rose (rosen), une fleur liée au mythe du Graal qui peuple l’ésotérisme de la Rose-Croix. Pour ce qui est de monsieur Robert, certains croient qu’il serait en réalité Francis Merchant (1912-1981). Merchant fut un «professeur de collège [...] avec des connexions aux Nations-Unis» et aussi un adepte de Alice Bailey (1880-1949), une gente dame, auteur et occultiste qui a fondé la Lucifer Publishing Company en 1920, devenu en 1925 le Lucis Publishing Company, pour ensuite se transformer en Lucis Trust[6]. Déjà à l’époque, le Lucis Trust faisait lever le nazisme vers l’ordre divin par le soutien du paganisme germanique, alors que l’eugénisme anglo-saxon soufflait sur l’Allemagne. Aujourd’hui, le Lucis Trust se retrouve à l’ONU, accompagné par le Conseil économique et social (ECOSOC), un des six organes de l'Assemblée générale de l’ONU oeuvrant à la coopération économique et sociale internationale, née par l’influence de la franc-maçonnerie française, une société secrète. Ajoutons que l'ECOSCO est soutenu par l’occultisme britannique Gerald Brosseau Gardner, présenté à la troisième partie, et la Société théosophique, un groupe ésotérique et mondialiste cofondé par Helena Blavatsky (1831-1891) qui a aussi soutenu l’ECOSOC.
La Société théosophique est aussi une source d’inspiration importante chez de nombreux nazis. Une longue liste où nous retrouvons l’occultiste autrichien Guido Von List (1848-1919). Ce dernier a introduit les runes dans l’espace public, à fin du XIXe siècle, en tant qu’outil divinatoire, pendant qu’Annie Besant (1847-1933) trônait à la tête de l’organisation et que l’eugénisme anglo-saxon s’étendait sur l’Allemagne. Ajoutons que la Société théosophique rêve à la création d’une religion mondiale unique. Ni plus ni moins la version anglo-saxonne du völkisch allemand, un mouvement philosophique racial et hermétique qui désirait remplacer le christianisme par un paganisme germanique. Ajoutons que dans le völkisch, nous retrouvions Houston Stewart Chamberlain ainsi que Karl Maria Wiligut (1866-1946), celui qui inscrivit des runes sur l’équipement militaire nazi, dont les lettres Sowito, Ingwaz et Tiwaz, et attacha l’Allemagne des années 20 à des dogmes ésotériques, alors que l’eugénisme anglo-saxon s’étendait sur l’Allemagne.
En 1998, la Fondation des Nations Unies a été créée pour réunir le privé à des causes soutenues par l’ONU. Le tout grâce au don d’un montant d’un milliard offert par Ted Turner. Cet eugéniste a le dos large. Il se retrouve avec Merchant sur la liste des personnes qui se cacheraient derrière Christian Robert. Le même qui a partagé l’idée d’une diminution de la population de «250-300 millions de personnes» lors d’une entrevue donnée au Audubon Magazine en 1996, qui rappelle la première loi du Guidestones[7]. Ted Turner a aussi tenté de sensibiliser les jeunes aux problèmes climatiques, en créant Capitaine Planet, une série de dessins animés réalisée dans les années 90, qui met en scène la déesse Gaia et quatre adolescents, chacun lié à un des quatre éléments. Le personnage qui représente le mieux notre société nordique se nomme Linka. Il s’agit d’une adolescente blonde originaire du nord de l’Europe, qui se fait attribuer le pouvoir sur le vent.
Je ne peux m’empêcher de comparer Linka à Greta Thunberg, cette charmante Suédoise qui est devenue la porte-parole planétaire de la lutte aux changements climatiques. Celle, dont le refus de procréer rappelle la mémoire de Annie Besant, cette socialiste libertine qui prônait la limitation des naissances après avoir pris la direction de la Société Théosophique en 1907. La même Greta a utilisé la force du vent pour voyager en voilier entre Plymouth (Angleterre) et New York. Le vent... Terminons cette quatrième partie avec un peu d’humour. Après que le Québec ait répondu à l’appel des médias et des élus municipaux, dont Valérie Plante, pour reporter, à cause de la pluie, la Samain du 31 octobre (halloween) 2019, la fête la plus importante des Celtes, vers le premier novembre, le Québec a été la proie de vents violents pour ce premier jour du mois des morts. Pour conséquence, deux personnes sont décédées et près d’un million de résidences ont été privées d’électricité.
Encore les foutus changements climatiques. Les dieux ont tout fait pour sensibiliser à ce problème avant que ne survienne la peste. Ils ont même contacté, en 1977, une jeune bretonne de 17 ans en prenant la forme de créatures insectoïdes de l’espace, rappelant des mantes religieuses. Lors de son expérience, la jeune femme a pu voir les images de la Terre asséchée, sous un ciel rouge et poussiéreux. L’avenir de notre planète, si nous ne faisons rien. Cinq ans plutôt, en 1972, le Club de Rome fut l’investigateur du livre Halte à la croissance qui proposait une politique écologique de décroissance pour contrer les risques d’un épuisement des ressources et d’une apocalypse climatique. Derrière cette étude, nous retrouvions cette bonne vielle Fondation Rockefeller où se retrouvait Maurice Strong (1928-2015). Il s’agit d’un bon et gentil Canadien qui convoitait l’idée d’une dépopulation mondiale. Le même qui fut un proche de Kofi Annan (1938-2018) lorsqu’il fut secrétaire général de l’ONU, en plus d’avoir œuvré au sein de Power Corporation et de l’Agence canadienne de développement international, avant de prendre la direction de la Conférence de l’ONU sur l’environnement et rejoindre la Fondation Rockefeller en 1972.
Et voilà le délire qui revient. L’élite de biens nantis est originaire du nord de l’Europe. Elle est en soi le paradoxe de cette posture morale qui passe de l’eugénisme vers une ouverture des frontières privilégiant le métissage des prolétaires, en mettant cela sur le comble de l’altruisme, alors qu’on soigne d’un côté le capital (spéculation et salaires à la baisse) et de l’autre on reproduit des croyances ésotériques et des pratiques qui furent expérimentées par les nazis. Sur la longue liste, il y a le droit d’utiliser des agents mutagènes sur des cobayes humains, sans leur consentement. Je le sais, même si la COVID-19 occupe tout l’espace médiatique, je dois préciser que les quatre plus grands agents mutagènes se sont multipliés par le soutien de la Fondation Rockefeller, ce camarade des dieux de la secte et dresseur d’ours. La suite dans moins de 72 heures, à moins d’une panne d’électricité.
Références
- ^ CARABIN, François, Luc Ferrandez suggère d’élargir l’aide médicale à mourir, le journal Métro, le 3 décembre 2019.
- ^ MARGINEAN, François, Eugénisme et agenda mondial de dépopulation, Les 7 du Québec, 12 août 2009.
- ^ MARGINEAN, François, Eugénisme et darwinisme social, Les 7 du Québec, 14 décembre 2013.
- ^ Hélios (traducteur), Enquête sur les Guidestones de Georgie, Le Bonnet des Patriotes, le 08 mars 2016.
- ^ Ibid
- ^ Ibid
- ^ MARGINEAN, François, Eugénisme et agenda mondial de dépopulation, Les 7 du Québec, 12 août 2009.
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