Pour un Québec libre

En parlant de profilage

Les Noirs dans l'oeil de la police

Tribune libre

En parlant de profilage
Une élite qui ne touche plus à terre à force de s'élever n'est plus une élite représentative de ceux qui ont les pieds sur terre mais une élite représentative du ciel et des nuages.
Socialement parlant. Il faut viser juste quand on accuse. L’individualisation et la privatisation systématique de notre véhicule sociale a un prix.
Le contribuable ne s’en rend pas toujours compte mais les forces de l’ordre quand il s'agit de profiler ne sont pas uniquement et entièrement responsable, ils ne font qu’exécuter l’ordre des choses, celui qui persiste au coeur du problème :l'ordre qui vient d’en haut.
Un problème de souche mais y'a pas de «peau blême» tout est dans l’ordre du moment que le ciel et les nuages sont sécurisés ou en sécurité…
Premièrement quand je lis :
[Dans l'imaginaire du policier montréalais, le jeune Noir est louche, suspect. Exagération ? Les statistiques confirment l'existence de ce climat de «sur-surveillance» qui carbure à la peur.]
Je le dis au citoyen, au journaliste, au politicien et aux statisticiens : Le policier n’imagine rien il fait face à la situation qui prévaut sur le terrain; une réalité encrée dans les faits et pas une exagération mais une minimisation de l'«autre» danger.
Nos élites dirigeantes ayant préférés favoriser la politique de l’armement et du laisser aller plutôt que celle du désarmement et de la restriction. On comprendra l'inquiétude policière et citoyenne. Harper et son puissant chien de garde le lobby des armes doivent jubiler devant tant de xénophobies. Pour les policiers et la population c’est autre chose.
Deuxièmement le «grand méchant loup» ce n’est pas le noir, le blanc, le jaune ou le rose bonbon sucé longtemps et encore moins les forces de l’ordre mais la pauvreté. Une pauvreté créée artificiellement et volontairement par nos chers «Banksters» de «l’économie». Ceux qui siègent dans l’ombre. Les «rappeurs» de l’offre et de la demande. Ne vous demandez surtout pas pourquoi on retrouve moins de pingouins au frais sur une banquise du Groenland que de nos concitoyens «hip hop» dans nos propres prisons : ça aussi notre chère élite de la crise et du déficit à répétition aimerait bien « privatiser », individualiser. D’ailleurs la politique des mains libres est faite pour ça.
Donnons l’exemple ; La violence au Hockey, notre somnifère national, ne se règle qu’a petite dose «homéo pathétique» et encore. Une ligue à deux vitesses : «ON and OFF». Disons les vrais choses ou faisons des farces ou alors créons des emploies. Nos compatriotes qu'on le veuille ou non qu’ils viennent de Tombouctou, de Papouasie ou de Djakarta ne demandent qu’à s’intégrer.
Ouvrons-nous les yeux et ouvrons-leur les portes de la baraque et de la barricade en même temps : le monde de la construction, poste Canada, Ville de Montréal, Port de Montréal et autres. Offrons-leur de bons jobs. Embauchons tous ces laissé pour compte, ces supposés criminels et terroriste de naissance, donnons-leur de bonnes conditions de vie, un bon salaire, une sécurité, une raison «sociale» de coopérer avec l’«ensemble» et ils s’intégreront de façon magistrale à la grande famille québécoise que nous sommes…
Le problème c’est que toute intégration sociale est soumise aux lois du marché. Et nous demandons à ces jeunes de nous donner ce que nous même nous ne possédons plus. La Charrette avant les bœufs. De l’argent. 70 pourcents des emploies d’avenir nécessiteront des études universitaires. Faudrait peut-être demander aux «Banksters» et à leur dauphins au pouvoir d’imprimer une édition spéciale de billet humanitaire à cet effet. Mais on privatise un peu partout, à gauche, à droite.. On individualise ci et là en santé, en éducation ou ailleurs et après on se plaint du phénomène «Gang de Rue». Il y a ripaille et racaille mais un jour va falloir «rappailler» tout ça.
D’un autre côté si les rues regorgent de crimes de drogues et de violences, si les forces de l’ordre sont débordées et constamment dépassée elles ont le devoir morale et la responsabilité sociale de faire pression auprès de leur employeur afin que cesse cet état de chose. Mais faire une plainte auprès de l’administration Tremblay d’Union Montréal qui elle-même est soumise au maître d’œuvre le Parti Liberal du Québec qui lui-même est soumit aux quatre volontés des conservateurs à Ottawa risque d’être long et vain. La Terre est ronde. Après cela on se demande pourquoi rien ne se fait au Québec. Et si au lieu de profiler par le bas profilait plutôt par le haut…
À nous de choisir !


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1 commentaire

  • Isabelle Poulin Répondre

    20 mars 2010

    Merci Monsieur Camarda. C'est toujour inspirant de vous lire ! Quand on comprend ce qui se passe, on y voit des similitudes d'un sujet à l'autre, rien n'arrive par hazard. Celui qui gère les politiques connait d'avance les répercutions car avec un peu d'intuition on s'aperçoit que c'est facile de déstabiliser un secteur de la vie et de prétendre qu'il se créera un autre équilibre, celui qui serait souhaitable. En traficant un peu les chiffres, on peu prétendre que c'est possible. Mais dans la réalité le Québec a perdu énorméments d'emplois surtout dans le secteur manufacturier depuis quelques années et ces emploi ont étés remplacés par je dirais une démobilisation lente vers des conditions de travail de plus en plus difficiles et moins rémunératrices. On embauche partout mais on remplace et on débauche tout le temps. Les forces de l'ordre sont à mon avis plus conscientes de ce qui se passe dans la société et font un travail remarquable, il faut faire en sorte que les forces puissent continuer à faire ce travail et qu'on ne discrédite pas les jeunes policiers et qu'on ne les mettent pas dehors à la première occasion quand on fait des coupures. Ce sont les banksters qui mènent et et dictent trop souvent la politique. Il faudrait investir dans des infrastructures de loisirs pour contrer la prochaine crise financière, cela pourrait créer des emplois dans la constructions et ensuite des emplois dans les secteurs des loisirs et par le fait même aider nos jeunes à canaliser leurs énergies d'une façon positive. Le jeu en vaut la chandelle, a-t-on le choix de ne pas le faire ? Un aréna et une piscine de plus et un centre communautaire de plus dans chaque arrondissement avec plus de terrains de soccer locaux. Les jeunes qui font du sport ne traînent pas dans les rues. Nous en avons les moyens, juste à couper les lobby d'intérêts dans les hopitaux et dans les structures gouvernementales. Décrêt et interdiction de toucher aux services de premières ligne, vous voyez bien que nos gouvernements s'acharne à ne pas faire ce choix. Ils n'osent même pas donner des directives pour garder les compétences et organiser les services pour les citoyens. Ils se laissent dicter leur conduite par le privé ! Et quand les dirigeants ont un discours différent selon à qui ils s'adresse, rien ne va plus. Des enquêtes publiques sont absolument nécessaires, il y a encore des gens à convaicre de leur utilité !