Ce que je comprends de ce virage du Parti Québécois c’est que s’en est un à O°. Il ne date pas d’hier. La différence est qu’aujourd’hui on nous le sert ouvertement au vu et aux su ; Les agneaux d’abats étant fin prêts pour la grande fête du veau d’or dans le désert, liberté des mains libres exige, la terre promise de l’Ordre Marchand n’est pas loin.
À l’heure du «pouvoir dans le pouvoir» je me dis que le concept des partis de gauches ou de droites ne tient tout simplement plus la route. Foutaise et somnifère que tout cela puisque soumit au monde de l’argent voire des intérêts privés, le politique ne peux plus être de gauche, de droite ou de centre-droit ou de centre-gauche; Il devient inévitablement «ploutocratique». Et sous influence du secteur privé l’État n’existe plus ; Il devient virtuel.
Voici un commentaire intéressant signée Françoise Breault Abonnée au Journal Le Devoir.com
["La société, ça n'existe pas..."
"There is no such a thing as society"...disait Mme Thatcher... Pour elle, n'existaient que des individus les uns à côté des autres centrés sur leur "self-interest" : consommer, s'enrichir...sans liens qui les unissent, sans solidarité, sans valeurs communes...Pour elle le mot "solidarité" devait être incompréhensible...
Cette mentalité du "chacun pour soi" prévaut de plus en plus... C'est cette mentalité qui amène les transnationales à délocaliser dans le but de toujours plus de profit, qui a amené nos gouvernements à capituler devant leurs exigences de dérégulation, de libéralisation, de privatisation...en signant ces accords internationaux qui leur accordent tous les droits aux dépends des peuples.
Voici ce que disait le président du groupe industriel ABB: «Je définirais la globalisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en s'approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales».
C'est cette mentalité aussi qui fait qu'on parle toujours de plus de "création de richesse" mais jamais de répartition de cette richesse, qui fait que les gouvernement accordent des baisses d'impôt aux plus nantis...et augmentent les tarifs qui pénalisent la classe moyenne...
Il faut croire que cette idéologie néolibérale a fini par s'infiltrer sournoisement partout et a fait perdre de vue le bien-commun, les collectivités, les nations...la démocratie. ]
C’est le but poursuivit par une caste d’hommes et de femmes extrêmement puissants, influents et dangereusement avide de pouvoirs. Ce sont d’«honorables» extrémistes ; Ils veulent votre bien et ils sont en train de l’avoir.
En ce sens même le Canada et les États-Unis ne sont plus des pays dit souverains ou démocratiquement dirigés puisqu’ils sont eux même soumit et dépendant d’un système qui les administre en dehors de leur système de jure. La réussite de l’Ordre Marchand à privatiser la Fédéral Réserve Banque et le Fond Monétaire International en est une preuve éloquente. La Terre promise comme ils disent celle du Nouvelle Ordre Mondial qu’on est en train de nous faire avaler par la porte d’en arrière. En ce sens favoriser l’individualité n’est qu’un autre moyen détourné de diluer à sa plus simple expression le pouvoir des États ou semi État, que ce soit le Canada, le Québec ou les États-Unis peu importe c’est en quelque sorte mettre en place une système qui favorisera inexorablement la mort de quelque chose. Mais quoi ?
Je conclus par un texte d'Olivier Clerc:
[HISTOIRE DE LA GRENOUILLE
Olivier Clerc, écrivain et philosophe, vous soumet un petit conte d'une grande richesse d'enseignement.Il s'agit du principe de la grenouille chauffée : La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite. Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite. Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens. Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes voire DRAMATIQUE.
Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses. Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard. Merci de diffuser largement.
SOMMES - NOUS DÉJÀ À MOITIÉ «CUITS» ?]
Nicodème Camarda
14 mars 2010