Quand les jeux olympiques deviennent du marketing pur et dur le «politique» n’est pas loin. Tout le monde sait ça. Les pays hôtes le savent aussi. Quelle incroyable vitrine pour exporter «la belle image» tout azimut. Comme on dit par chez nous : là où il y a de la gêne il n’y a pas plaisir. Là où il n’y a pas d’argent non plus…
Et les pays hôtes ne se gênent pas. Ils s’affichent. C’est leur droit, leur argent, leur richesse, leur image. Faut surtout pas chercher la bibitte au portrait ; c’est ben trop payant! Ben trop aliénant aussi.
Les «œufs limpides» faut pas l’oublier c’est surtout et avant tout une question «de sport», «de patriotisme» et «de fierté nationale». Ici aucune ambigüité possible : le nationalisme est maître et roi; Gare aux athlètes qui n’auront pas ce courage d’or, cette vertu d’argent ou cette audace de bronze puisque :
1)Le nationalisme c'est le sentiment de vif attachement à la nation, c’est-à-dire d'une grande exaltation de l'idée nationale ; c'est également une doctrine politique qui affirme la primauté de l'intérêt national, sur les intérêts particuliers de ses composantes d'une part et sur les intérêts des autres nations d'autre part.
2)Le nationalisme c'est la volonté d'un peuple, d'une identité commune, de posséder un territoire national.
3)Le nationalisme peut être une idéologie imprimée sur un peuple par ses gouvernants et destinée à conforter leur pouvoir, il est alors utilisé comme un moyen de manipulation afin d'unir le peuple autour de ses dirigeants, indépendamment des réels objectifs de ces individus (guerres, totalitarisme).
4)Le nationalisme est une doctrine qui revendique pour une nationalité le droit de former une nation.

C’est drôle mais aux jeux d’hiver de Vancouver j’ai rien vu de tout ça. Un grand zéro sur toute la ligne. Pas un athlète québécois qui soit vraiment un héro du peuple québécois, pas un pour brandir haut et fort le fleurdelisée sur un podium. C’est ça l’assimilation, l’aliénation inféodé au roi dollar…
La seule chose qui m’a fait sourire c’est la première médaille d’or, une médaille historique, la première gagné en sol canadian par un québécois comme une leçon d’histoire qui nous revenait..
Mais gageons qu'entre Alexendre Bilodeau et Sydney Crosby les canadian's retiendront Sydney et rien que Sydney plutôt que l'Histoire et rien que l'Histoire...