Élections US: le vrai scandale

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Ce que les médias cachent :Clinton, la catin des banksters de Wall street





Les médias américains ne cessent de dire que le niveau du débat politique est à son plus bas.


Que jamais, ô grand jamais on n’a vu deux candidats à la présidentielle s’attaquer et s’insulter de la sorte.


Qu’avec le débat de dimanche soir, on a atteint le fond du baril.


Soit.


Mais se pourrait-il que les médias fassent partie du problème plutôt que de la solution?


L’AMIE DES GRANDES BANQUES


Car ces derniers jours, pendant que les grands médias américains passaient leur temps à «analyser» les propos sexistes de Donald Trump (comme si aucune femme en Occident n’avait jamais lancé de commentaire vulgaire sur la performance sexuelle ou l’apparence physique d’un ancien amant...), une histoire hyper importante est passée complètement sous le radar.


Une histoire pas mal plus pertinente politiquement parlant qu’une «conversation de vestiaire» qui a eu lieu il y a 11 ans.


WikiLeaks, l’organisation fondée par Julian Assange, a dévoilé le contenu des discours que Hillary Clinton a prononcés devant les bonzes de Wall Street en 2013 et 2014.


Ce n’est pas joli, joli.


En fait, c’est pas mal plus grave que les remarques grivoises lancées par Trump lors d’une conversation privée.


Alors que lorsqu’elle parle aux électeurs la candidate démocrate ne cesse de dire qu’il faut mieux réglementer le milieu bancaire et financier, et cesser de signer des accords de libre-échange avec tel ou tel pays, lorsqu’elle s’adresse aux banquiers, elle tient un tout autre discours.


Elle dit qu’elle rêve de construire un marché commun fondé sur le libre-échange, et qu’elle pense que l’industrie financière n’a pas besoin de nouvelles règles, qu’elle est parfaitement capable de s’autoréguler.


Bref, tout le contraire de ce qu’elle dit aux électeurs!


L’HYPOCRISIE DES MÉDIAS


Pas étonnant que Hillary Clinton ait toujours refusé de rendre publics les discours qu’elle a prononcés devant Wall Street!


Ils montrent que la candidate démocrate, qui se présente comme la championne de la classe moyenne, est en fait l’amie des grandes banques.


Savez-vous combien Mme Clinton est payée chaque fois qu’elle prononce un discours devant les bonzes de Wall Street? 225 000 $.


Ke-ching!


On est pour la classe ouvrière ou bedon on ne l’est pas.


Désolé, mais au risque de me mettre les féministes à dos, je trouve ce double discours plus vulgaire, plus obscène et plus grossier que n’importe quelle «joke de chatte» lancée par Trump.


Les médias américains en parlent-ils?


Non. Trop occupés à se traîner dans la boue avec le candidat républicain.


D’un côté, les médias ne cessent de dénoncer la vulgarité de Trump. De l’autre, ils ne cessent d’en parler, histoire d’augmenter leur tirage et leurs cotes d’écoute.


Pour paraphraser Sacha Guitry: ils sont contre Trump, tout contre.


On dirait un militant antiporno qui passe son temps à regarder des films de cul «pour se documenter».


DES FRONTIÈRES OUVERTES


«Mon rêve est d’avoir un marché commun sur l’ensemble de l’hémisphère américain, avec des frontières ouvertes», a dit Hillary Clinton devant la Deutsche Bank en 2014.


«La régulation du secteur financier doit venir de l’industrie elle-même, pas de l’extérieur.»


Ça, c’est la vraie Hillary.


Mais personne n’en parle.




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