Couillard tremble déjà

Le PM agite le spectre du fascisme

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Couillard tremble déjà






Avant-hier, quelques minutes après l’annonce de la victoire de Jean-François Lisée, je me demandais quel épouvantail Philippe Couillard allait agiter pour convaincre les gens de ne pas voter PQ maintenant que le parti avait décidé de ne pas organiser de référendum dans le premier mandat...




Aujourd’hui, on sait.




Le PM va agiter le spectre du fascisme.




UN PARTI D’EXTRÊME DROITE ?




«Le choix de Jean-François Lisée et des membres du PQ est de rame­ner cette formation politique vers la voie des partis populistes d’Europe, vers la voie de l’exclusion, le discours qui va être très fermé par rapport à l’immigration. C’est clairement ce qui est en train d’arriver», a dit M. Couillard lors d’une mêlée de presse en Islande.




«Mais en Europe, c’est l’extrême droite...», a lancé une journaliste, qui semblait trouver la comparaison un peu forte.




«Le nouveau chef du PQ va se trouver dans une parenté familière pour lui», a répondu le premier ministre.




Jean-François Lisée parle d’identité? Il se demande si on ne devrait pas réduire le seuil d’immigration pour MIEUX ACCUEILLIR les immigrants, et interdire le port du voile intégral qui contrevient à l’une de nos principales valeurs, soit l’égalité homme-femme?




Pour M. Couillard, c’est clair: l’homme est un raciste et son parti ressemble aux formations d’extrême droite européennes.




C’est Lysiane Gagnon qui va être contente, elle qui, les 25 septembre et 6 octobre dernier, écrivait que les positions «incendiaires, rétrogrades et mesquines» de M. Lisée «tiraient le Québec vers le bas» et «s’inspiraient de la pire tradition nationale-xénophobe».




ON CONNAÎT LA CHANSON




On reconnaît ici l’obsession paranoïaque de plusieurs chroniqueurs et éditorialistes de La Presse: tout ce qui se rapproche de près ou de loin de la question identitaire sent mauvais.




La seule réponse à la montée de l’intégrisme religieux dans l’espace public est Bouchard-Taylor. Hors de ce catéchisme, point de salut.




Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, dit le proverbe.




Ici, au Québec, quand on veut mettre hors d’état de nuire les nationa­listes et les souverainistes, on dit qu’ils sont racistes, xénophobes et intolérants.




On connaît la chanson, ça fait près de 10 ans qu’on nous l’entonne sur tous les airs.




D’abord, c’était Dumont le populiste.




Ensuite, Drainville le facho.




Et maintenant, Lisée la chemise brune.




Le fait que de plus en plus de pays démocratiques se posent les mêmes questions que se pose Jean-François Lisée passe 25 000 pieds par-dessus la tête de Philippe Couillard, ancien conseiller du ministre de la Santé de l’Arabie saoudite.




Au Québec, il faut être plus catholique que le pape.




UNE TACTIQUE MINABLE




Savez-vous ce que sent la sortie de M. Couillard ?




La peur.




Lisée n’est même pas encore entré dans l’arène que le PM multiplie les insultes gratuites pour tenter de déstabiliser son adversaire.




Que des bozos analphabètes traitent leurs adversaires de nazis n’est pas surprenant. On ne s’attend à rien d’autre des créatures gluantes qui peuplent la blogosphère.




Mais qu’un premier ministre utilise des épithètes de ce genre pour pallier son manque d’arguments est pathétique.




Espérons que M. Lisée gardera la tête haute et refusera de s’abaisser à ce niveau...



 



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