Élections partielles: Couillard se moque d’un éventuel «effet PKP»

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La cassette commence à être usée M. Couillard





Si la victoire de Pierre Karl Péladeau à la chefferie Parti québécois venait qu’à se confirmer, l’enjeu référendaire se retrouvera au cœur des élections partielles dans Jean-Talon et Chauveau, croit le chef libéral Philippe Couillard.


La question référendaire, c’est M. Péladeau lui-même qui l’a placé au centre de ses préoccupations en se lançant en politique, a rappelé le premier ministre, qui faisait campagne aux côtés de son candidat dans Jean-Talon, Sébastien Proulx, jeudi après-midi.


«(M. Péladeau), c’est pour ça qu’il est en politique, a souligné M. Couillard, lorsque questionné sur l’effet PKP espéré par les péquistes dans le cadre des élections partielles. Bien parfait, ça va être encore le sujet de l’élection.»


Cela n’est pas sans rappeler qu’aux dernières élections générales, l’enjeu référendaire avait divisé le vote entre péquistes et libéraux, faisant perdre de nombreux appuis à la Coalition avenir Québec, notamment dans la région de Québec, où deux élections partielles auront lieu le 8 juin prochain.


Interpellé à nouveau sur «l’effet PKP» souhaité par les péquistes, pour offrir un nouvel élan à leurs campagnes dans Chauveau et Jean-Talon, «je les félicite pour leur optimisme, a lancé M. Couillard. Il peut y en avoir un, mais de quel type d’effet s’agira-t-il? On verra.»


Plaidoyer pour l’électrification des transports


En visite chez AddÉnergie, une PME spécialisée dans les bornes de recharge électriques, le premier ministre en a profité pour annoncer qu’un nouveau plan sur les véhicules électriques sera bientôt annoncé par son gouvernement.


«Des fois on parle de pétrole au Québec, a relaté M. Couillard. (Mais) moi je n’ai jamais pensé que l’avenir fondamental du Québec, dans le domaine économique, c’était dans les hydrocarbures. Notre avenir c’est dans l’eau, c’est dans l’hydroélectricité, c’est dans l’électrification des transports.»


«On veut faire de la politique utile dans cette campagne-là, dans Jean-Talon.


On rencontre des gens qui changent les choses, qui ont de la vision», a indiqué à son tour le candidat libéral Sébastien Proulx, visiblement impressionné par sa visite de la PME du boulevard du Versant-Nord, dirigée par un jeune entrepreneur âgé de seulement 32 ans.




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