Le docteur et ministre de la Santé Gaétan Barrette était sur le Plateau de Tout le monde en parle dimanche soir, et la soirée n’a pas été facile pour lui.
D’abord invité en même temps que la porte-parole de l’opposition en matière de santé, Diane Lamarre, le segment a donné lieu à plusieurs échanges coriaces entre les parlementaires.
La députée péquiste a accusé le ministre d’intimidation à son égard, en plus de l’attaquer sur le déplafonnement des ristournes que reçoivent les pharmaciens sur la vente de médicaments génériques. Le ministre a également dû défendre l’incorporation des médecins, une décision controversée et décriée par la CAQ et Québec solidaire.
Les commentaires publiés sur le réseau social Twitter étaient plutôt défavorables au ministre Barrette:
Une deuxième entrevue remet le ministre sur la sellette
Mais le calvaire de Gaétan Barrette ne s’est pas arrêté là. Le ministre a dû à nouveau défendre ses décisions et celles de son gouvernement alors que trois mères d’un enfant lourdement handicapé, Marie Cayer, Geneviève Dion et Marilyne Picard se sont présentées sur le plateau.
Les trois femmes, qui ont fait le choix de prendre soin de leur enfant à domicile, avaient beaucoup de choses à dire au Dr Barrette. Elles déplorent qu’une famille d’accueil reçoive près de 40 000$ en aide du gouvernement pour la garde d’un enfant handicapé qui n’est pas le leur, alors qu’elles doivent se contenter d’environ 4 000$. Elles militent activement pour faire changer les choses, mais elles se butent à la lenteur de l’administration publique.
Elles n’ont pas manqué leur chance d’adresser leurs critiques directement au ministre: «Quand mon fils aura 21 ans, je devrai soit arrêter de travailler complètement, soit le placer. Je fais quoi?», «Je me suis fait couper mes subventions du CLSC, pourquoi?» ont-elles également lancé. Le ministre a finalement accepté de rencontrer l'organisme Parents jusqu'au bout et une rencontre serait prévue pour cette semaine.
Sur les réseaux sociaux, les internautes semblaient être solidaires de leur cause.
- Avec la collaboration de Jean-Philippe Daoust
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