Me Cloutier, depuis quelques semaines nous abreuve de ces textes numérotés. Alors que d’habitude, la répétition me tanne, je dois dire que dans ce cas-ci la justesse de celui-ci me rejoint. J’apprécie tout particulièrement le fait que c’est résumé en peu de mots, tout en étant percutant. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier les longs textes requérant plus d'explications, tel que ceux de M. Untel, Mme Untel, afin d'en oublier aucun.
Concernant Mme Marois, que voulez-vous, elle n’était pas mon choix en tant que membre du PQ et je réserve mon avis quant à l’avenir de celle-ci. Comme je l’ai déjà écrit, l’automne sera chaud et je le suivrai avec grande attention.
Depuis quelques jours, on assiste à un duel (mot employé par l’auteur) entre l’émotionnel et le rationnel. Malgré mon appréciation de la rationalité, il m’est difficile d’écrire de cette façon, les émotions ou les sentiments prennent le pas et mes arguments s’affaiblissent. L’équilibre entre les deux est difficile à atteindre et pourtant je crois pouvoir y arriver. La philosophie chinoise confirme le côté Yin et Yang en chacun de nous, se substituant l'un et l'autre selon les situations vécues.
A mon travail, par exemple, j’ai besoin autant de l’un que de l’autre et j’y arrive bien en général.
Alors Mme St-Onge, je comprends votre difficulté à écrire vos textes sans y perdre le fil, mais persévérez tout comme moi, car on est peu de femmes ici sur Vigile. Plus il y en aura et plus le lien avec l’appui des femmes dans la population envers l’indépendance aura aussi fait son chemin. Quand j’ai débuté ce texte-ci, mon exaspération allait prendre le pas car je n’aime pas le temps perdu en chichi, mon côté Yang, je suppose.
Puis mon ras-le-bol s’est calmé et je peux apprécier votre venue ici et ce même si nos opinions diffèrent. Je suis une accro de Vigile, de son webmestre qui fait un travail colossal, de ses différents auteurs, de leurs textes, car l’une des qualités que j’apprécie particulièrement est la réflexion. Parfois je l'avoue, je suis mêlée mais un fil conducteur finit par faire son chemin.

Au plaisir Mme St-Onge, je continuerai de vous lire ainsi que tous les auteurs dont le verbe est haut et intelligent s’exprimant ici sur Vigile. Quel bonheur que ce foisonnement d'idées. Ici, pas question de textes-poubelle comme dans les médias vendus Gesca et Quebecor. J'y reviens souvent, que voulez-vous, ça me lève le coeur.
Lise Pelletier
P.S. Le côté Yin en moi aspire à l'Indépendance de son peuple et le côté Yang comprend les raisons de l’Indépendance.