"La laïcité n’est pas une option spirituelle parmi d’autres, elle est ce qui rend possible leur coexistence, car ce qui est commun en droit à tous les hommes doit avoir le pas sur ce qui les sépare en fait." Régis Debray.
En tant que membre du peuple québécois, je réponds à votre lettre, publiée au Devoir du 13 mars intitulée ''[Peuple québécois, puis-je compter sur ta solidarité?->26483]''. Votre lettre, Djemila, souffre de quelques nuances de taille. Votre grande inquiétude devant le phénomène du voile islamique est fondée sur une expérience traumatisante, certes, mais vécue dans un autre pays. Puis-je vous rappeler que le Québec n'est pas l'Algérie ? Que les musulmans du Québec ne sont pas tous originaires d'Algérie. Ils n'ont pas tous vécu, dans leur pays d'origine, cet islamisme ravageur et assassin dont vous avez été témoin et dont apparemment vous gardez encore des séquelles.
Si le débat sur la laïcité au Québec, notamment en matière d'égalité homme-femme, ravive vos douleurs du passé, puis-je compter sur vos efforts pour ne pas confondre deux histoires:
1- L'histoire d'un islamisme algérien qui demeure essentiellement le résultat d'une longue et douloureuse pression coloniale et postcoloniale sur le peuple d'Algérie. Aussi douloureuse soit-elle cette histoire est celle d'une transition.
2- L'histoire d'un Québec qui chemine longuement mais sûrement vers sa pleine modernité depuis la révolte des patriotes en passant par le manifeste du Refus global, la révolution tranquille et la déconfessionnalisation du système scolaire. C'est l'histoire d'une autre transition.
Puisque c'est au Québec que vous vivez depuis plusieurs années, loin d'Algérie, le peuple québécois peut-il compter sur vous pour l'aider à faire sa propre transition. Celle qui s'inscrit en continuité et en cohérence avec sa propre histoire. Les questions de laïcité et d'égalité homme femme n'ont pas attendu le phénomène du voile et du niqab pour être à l'ordre du jour. Mais comme d'autres pays occidentaux qui accueillent des immigrants, le Québec se trouve depuis quelques années interpellé dans sa propre identité. Il n'échappe pas, lui aussi, à cette crispation identitaire, que j'espère passagère, mais qui l'empêche pour l'instant de poursuivre le processus vers une laïcité pleine et entière. Le peuple du Québec peut-il compter sur vous pour l'aider à ne pas voir dans l'immigrant musulman un obstacle à son épanouissement ?
Sans sous-estimer le phénomène du voile islamique au Québec, il ne devrait pas masquer d'autres formes d'inégalités dont les femmes sont victimes. Micheline Dumont rapportait dernièrement dans les pages du Devoir qu'au Québec la profession où se retrouve le plus grand nombre de femmes c'est le secrétariat! 100 000 secrétaires. D'après cette historienne, presque un million de femmes au Québec, des secrétaires, des serveuses, des caissières, des préposées, des coiffeuses, etc, n'arrivent pas à gagner le salaire de trois présidents de banque. En tant que féministe, puis-je compter sur le même courage que vous déployez à combattre les islamistes, pour dénoncer cette réalité québécoise dans laquelle les islamistes algériens n'ont aucune responsabilité?
Par ailleurs, l'accomplissement de la laïcité au Québec ne dépendra pas uniquement de la disparition du voile islamique. Dans votre lettre, vous réduisez le port des signes religieux dans la fonction publique québécoise uniquement au voile. La laïcité n'a pas pour mission d'exclure une religion en particulier de l'espace civique, mais toutes les religions. Pas plus le voile à l'école ou à l'hôpital que le crucifix à l'assemblée Nationale.
La laïcité que je souhaite pour le Québec de nos enfants, ne réglera pas uniquement la question du voile. Elle ne fera pas avancer uniquement la cause de l'égalité homme-femme. Une laïcité pleine et entière empêchera toute instrumentalisation du politique par le religieux et encore plus important, du religieux par le politique. C'est sa mission première. Certaines élites politiques du Québec instrumentalisent ouvertement la religion de ''l'autre'' au profit de leur agenda politique. En réduisant la laïcité uniquement à l'interdiction du voile islamique de la fonction publique, vous jouez leur jeu.
Depuis la sortie de votre livre ''Ma vie à contre-Coran'', vous avez gagné effectivement la sympathie de beaucoup de gens et surtout de beaucoup de médias. Cela ne me surprend guère. Le titre de votre livre, à lui seul, est un faire valoir de cette crispation identitaire dont un des symptômes: Réduire la culture de ''l'autre'' uniquement à sa religion. Votre livre nourrit l'amalgame entre Coran et islamisme. Ceci dit, c'est votre droit d'être contre une religion et de la critiquer aussi sévèrement que vous le désirez. Mais l'objectif de la laïcité n'a jamais été un appel à la haine d'une religion. Dans le contexte québécois, les valeurs de laïcité auxquelles vous êtes très attachées, sont à mon avis moins fragilisées ou menacées par les islamistes, que par une société québécoise qui n'assume pas encore entièrement son parcours vers la laïcité. J'ai parfois l'impression que le débat sur la laïcité au Québec vous sert de prétexte pour régler vos comptes avec les islamistes d'un autre pays. Puis-je compter sur vous pour faire la part des choses ?
Djemila Benhabib, en tant que membre du peuple québécois, j'espère compter sur vous et votre grand courage pour démasquer avec d'autres citoyens du Québec, les véritables ennemis de la laïcité. Ces multiculturalistes qui militent activement pour que les signes religieux soient acceptés et maintenus dans les institutions publiques. Ils ont plus facilement accès aux médias que n'importe quelle musulmane voilée. Ils président et conseillent des commissions sur les accommodements raisonnables. Ils voient d'un bon oeil le cour d'Ethique et Cultures Religieuses. Ils prêchent l'ouverture sur la religion de ''l'autre'' alors qu'en réalité c'est pour leur propre religion qu'ils désirent préserver des privilèges! Ils se disent philosophes et intellectuels pluralistes et tolérants alors que mine de rien, ils encouragent un communautarisme grandissant qui menace la paix sociale au Québec.
Mohamed Lotfi
Journaliste et réalisateur radio.
Texte de Djemila Benhabib:
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/284867/peuple-quebecois-puis-je-compter-sur-ta-solidarite
Djemila Benhabib, le peuple du Québec peut-il compter sur votre courage ?
Laïcité — débat québécois
Mohamed Lotfi66 articles
Journaliste et réalisateur de l'émission radiophonique Souverains anonymes avec les détenus de la prison de Bordeaux
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
31 mars 2010Merci beaucoup Monsieur Lotfi pour cette brillante et Intelligente réplique.
Comme il disait Alphonse Daudet; la haine, c'est la colère des faibles(...)
J'ai publié une petite réponse au site www.ksari.com
Merci
Nicodème Camarda Répondre
29 mars 2010@ Gébé Tremblay
• [C’est évident que vous ne saisissez pas mon point de vue, ou alors vous n’auriez pas fauté le nom de famille de M. Lotfi. (Gébé Tremblay)]
Bon admettons que je ne «comprennasse» pas ton point de vu. Je dois dire qu'il est très intéressant et assez original. Aussi le fait d'avoir fauté le nom de monsieur Lotfi me cause ennui. Sincèrement désolé Gébé..
Heureusement «perfection et pureté » ne sont pas de ce monde et j'ai la stricte conviction, l'espoir même, que tu ne m'en tiendras pas rigueur. C'est vrai, j'admets que cette fois-ci tu as raison. Et puisqu'il est question d'orthographe je te l'accorde deux fois plutôt qu'une : le mien est déficient.
Donc si je me «permetasse» de comprendre ton point de vu selon ce que tu écris il y aurait différence entre «être citoyen d'un pays» et « faire partie d'un peuple» :
• [...Il y a une différence entre être citoyen d’un pays et faire partie d’un peuple. (Gébé Tremblay)]
Je suis d'accord en parti, parce que ça ne répond pas à la question suivante :
Quand est-ce qu'un immigrant reçu devient citoyen à part entière voir d'égal à égal ?
Là où je suis entièrement d'accord avec toi c’est dans ce passage :
• [Un nom de famille c’est toute une histoire. C’est c’elle d’une culture et d’une nation. Si M. Lofti n’a pas changé de nom en décidant de s’installer au Québec, c’est qu’il est bien conscient du poid historique que celui-ci représente dans l’identité qu’il se fait de lui-même en tant que personne entière. Je ne m’imagine pas M. Lotfi renier son père et sa mère, ses frères et ses soeurs, et tous ses ancêtres, comme s’il n’avait rien hérité d’eux et de tous ceux avant eux. (Gébé Tremblay)]
Là où je te perds c'est quand tu écris d'un côté :
• [Je ne pige pas où exactement vous voyez de l’irrespect de ma part envers M. Lotfi. Au contraire, j’exprime mon plus grand respect envers toute la charge historique, génétique, culturelle, de caractère, que son nom et ses origines portent. De même je ne changerais jamais le mien. (Gébé Tremblay)]
Et que tu enchaîne un peu plus loin dans ton texte de cette façon :
• [Or, lorsque M. Lotfi déclare faire partie du peuple québécois, je crois qu’il manque de respect non seulement envers son nom mais surtout envers le mien. Il y a une différence entre être citoyen d’un pays et faire partie d’un peuple. L’orsque le Québec un jour sera un État indépendant, M. Lotfi pourra réclâmer sa citoyenneté et se dire québécois et membres de la société québécoise, mais il n’est et ne sera jamais un membre du peuple des dits Québécois. (Gébé Tremblay)]
Premièrement Gébé c'est la première fois de ma vie que j'entends un québécois de souche se sentir insulté et se plaindre d'entendre un citoyen (peu importe ses origines étrangères ou non) embrasser la cause du peuple québécois. Et de là à croire ou d’affirmer que c'est un marque d'irrespect envers ton nom et le sien, pardonne mon orthographe Gébé mais tu es allé la chercher où celle-là, au moyen âge ?
Bon tu vas encore me dire que je n’y comprends rien. Cela se peut. Mais c’est ton point de vu et il aura peut-être encore «parfaitement raison». Car il y a tout de même des limites à mon «intelligence». Une question d'identité orthographique surement.
Mais au-delà de ce que tu considère comme étant une «insulte» (faut le dire vite) est-ce que tu crois vraiment que la cause national des québécois à besoin de ce genre de remarques ou de positionnement ? Est ce que tu crois vraiment que la cause du pays du Québec et des québécois va se faire seul sans l'appuie d'une diaspora ou d'un rayonnement international quelconque ?
Archives de Vigile Répondre
28 mars 2010C'est évident que vous ne saisissez pas mon point de vue, ou alors vous n'auriez pas fauté le nom de famille de M. Lotfi.
Un nom de famille c'est toute une histoire. C'est c'elle d'une culture et d'une nation. Si M. Lofti n'a pas changé de nom en décidant de s'installer au Québec, c'est qu'il est bien conscient du poid historique que celui-ci représente dans l'identité qu'il se fait de lui-même en tant que personne entière. Je ne m'imagine pas M. Lotfi renier son père et sa mère, ses frères et ses soeurs, et tous ses ancêtres, comme s'il n'avait rien hérité d'eux et de tous ceux avant eux.
Je ne pige pas où exactement vous voyez de l'irrespect de ma part envers M. Lotfi. Au contraire, j'exprime mon plus grand respect envers toute la charge historique, génétique, culturelle, de caractère, que son nom et ses origines portent.
De même je ne changerais jamais le mien.
Or, lorsque M. Lotfi déclare faire partie du peuple québécois, je crois qu'il manque de respect non seulement envers son nom mais surtout envers le mien. Il y a une différence entre être citoyen d'un pays et faire partie d'un peuple. L'orsque le Québec un jour sera un État indépendant, M. Lotfi pourra réclâmer sa citoyenneté et se dire québécois et membres de la société québécoise, mais il n'est et ne sera jamais un membre du peuple des dits Québécois.
Pour ce qui est de ses enfants, ils ne sont pas plus des québécois au sens citoyen puisque le Québec n'est pas un pays et n'a aucune charte citoyenne. Parcontre, ils sont membre du peuple québécois si M. Lotfi a fait ses enfants avec une Québécoise. Comme les enfants de René Angélil, par exemple, qui même né au Québec se voit lui-même comme Syrien Libanais de par l'héritage de négociateur qui domine son caractère. Mais culturellement, René Angélil (chrétien libanais) est 100% québécois.
Il n'y a rien de bon dans le reniement de ses racines ou la négation des racines des autres.
Archives de Vigile Répondre
28 mars 2010@ Gébé Tremblay
[Vous pouvez habiter toute votre vie à Inkaluit, Nicodème, ce fera pas de vous un Inuit. Il est évident, par son nom, que l’héritage de M. Mohamed Lotfi n’a rien de québécois. Je doute fort qu’il ne respecte la charge historique que son nom porte.
Ne me demandez pas de renier le mien. (Gébé Tremblay)]
Je connais fort bien monsieur Lotfi. Je le connais personnellement. Et je peux dire qu'il est un homme extraordinaire. Un homme juste et bon. Pas un fanatique religieux comme certains peuvent et aimeraient bien croire à cause de son nom. Facile ça...
Ici j'ai de la difficulté à comprendre ton point de vu Gébé. Explique-moi :
[Je doute fort qu'il ne respecte le charge historique que son nom porte (Gébé Tremblay)]
Et dis-moi à partir de quand un homme ou une femme reçu dans un pays devient-ils citoyens à part entière ?
Amitié :)
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010@Michel Gendron
C'est M. Lotfi.
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010@ Gébé Tremblay
J'ai comme la désagréable impression que vous cherchez noise à monsieur Lofti à cause de ses origines.
Monsieur Lofti est un souverainiste, il s'oppose au multiculralisme, et ses enfants, qui sont de jeunes adultes, sont des Québécois à part entière. Moi, qui suis de souche, et monsieur Lofti formons à nous deux un de ces atomes qui constituent le pluralisme - que je qualifierait d'unificateur - dont il parle.
Je vous invite à lire un de ses textes pupliés sur Vigile : "Mes enfants, mon pays". Si son contenu ne vous suffit pas, alors je devrai en conclure que mon impression première est la bonne, et que nous divergeons sérieusement quant à la question de l'intégration des immigrants au sein de notre nation.
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010La tolérance aveugle avec laquelle le monde occidental accepte le déluge islamique qui, - au nom des chartes des droits de l’homme,
des libertés de culte (qui n’en est pas un !) et à toutes ces libertés que sont les fondations des valeurs humaines du monde occidental,acquises
au prix fort et au prix de longues luttes, seront et sont déjà, à coup sûr, remises en question, voire bientôt bannies du monde par ce monstre qu’est l’islam (qu’il soit modéré ou pas).
Un islam rétrograde qui, grâce à la tolérance du monde démocratique instruite sur des droits humains, sera celui qui mettra fin à l’existence
de toute l’humanité, car lui, il est inculte et il ne peut connaître la tolérance.
ils profitent de la tolérance pour imposer leur intolérance.
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010@À Nicodème
L'humain n'hérite pas que des gènes, Nicodème. Il n'est pas qu'un animal.
Ce qui nous fait Québécois, ou Chinois, ou Japonais, ou Inuit, c'est l'héritage de notre histoire. Elle est inscrite dans le peuple et en nous. Elle s'éveille par la culture (par le récit , les livres, la famille).
Vous pouvez habiter toute votre vie à Inkaluit, Nicodème, ce fera pas de vous un Inuit.
Il est évident, par son nom, que l'héritage de M. Mohamed Lotfi n'a rien de québécois. Je doute fort qu'il ne respecte la charge historique que son nom porte.
Ne me demandez pas de renier le mien.
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010Hier, au Téléjournal, le trône était occupé par CÉLINE Galipeau. C'est le poste le plus prestigieux dans le monde de l'information au Québec. A TVA, c'est SOPHIE Thibeault qui a la même job
Le premier reportage à Québec était fait par MARTINE Biron. Il était question d'écoles juives. LA ministre MICHELLE Courchesne était dans l'eau chaude.
Deuxième reportage on est à Ottawa. LA chef de bureau c'est la belle EMMANUELLE Latraverse.
Troisième reportage, on descend à Washington voir la réforme de la santé. LA chef de bureau c'est JOYCE Napier
Et c'est pas fini: 60% des étudiants à l'université sont des filles.
Micheline Dumont est en retard de 30 ans sur la réalité québécoise....
Archives de Vigile Répondre
24 mars 2010M. Lotfi,
L'expérience de Djamila Benahbib en est une de vécue par des millions d'Algériens. Des milliers d'entre eux ont pris le chemin de l'exil et ont choisi le Québec comme terre d'accueil tout simplement parce que la démocratie qui s'y exerce leur convient pour perpétuer le vivre ensemble dans un esprit d'ouverture et de partage sauf en ce qui concerne l'Islam politique. Cette idéologie est une dérive qui n'a rien à voir comme vous le dites avec ''L’histoire d’un islamisme algérien qui demeure essentiellement le résultat d’une longue et douloureuse pression coloniale et postcoloniale sur le peuple d’Algérie. Aussi douloureuse soit-elle cette histoire est celle d’une transition ''.
Il ne s'agit pas d'une transition qui touche seulement l'Algérie. Cette gangrène est devenue par son expansion le mal qui phagocyte les pays d'Europe et de l'Amérique du Nord en raison de leur laxisme. Les algériens qui vivent au Québec ne serait-ce que depuis 1995 ont fait l'expérience de ce mal rampant qui commence par soumettre les femmes non pas à Dieu mais à une idéologie rétrograde. Il se répand dans les écoles et les universités pour ensuite toucher toute la société et Djamila ne fait qu'avertir sur les retombées de cette idéologie sur toute la société québécoise. Nous partageons son point de vue. Et, nous sommes non pas avec les québécoises et les québécois mais nous nous plaçons volontairement en fer de lance pour éviter que nos enfants ne subissent les mêmes traumas que ceux que nous avons subi avant notre arrivée au Québec.
Karim
Nicodème Camarda Répondre
23 mars 2010@ Gébé Tremblay
Je savais pas qu'il y avait un gène québécois dans l'ADN humain. Être québécois c'est aussi une question de choix, une liberté ça aussi, sinon on verse dans la doctrine de la race pure et on sait où cela mène.
Archives de Vigile Répondre
23 mars 2010Ce n'empêche pas les prérogatives dont jouissent en commun les Québécois de souche, c'est à dire le peuple fondateur. Tout comme les prérogatives dont jouissent les autres groupes aux seins de leurs communautés nationales d'origines ou religieuses.
Le peuple québécois n'est pas une confession, M. Lotfi. On en deviens pas membre. On en hérite.