Dire enfin la vérité sur la souveraineté

En insistant sur les multiples avantages économiques de la souveraineté, on pourrait certainement faire beaucoup mieux.

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Le grand truc des Canadiens anglais lorsqu'ils parlent du Québec, c'est de faire tourner la table sous notre nez en nous accusant d'être les responsables de ce qu'ils nous ont eux-mêmes fait subir. A chaque fois qu'un quelconque retard social, culturel ou scientifique est constaté au Québec, ils en accusent aussitôt notre ¨incompétence¨ au lieu d'admettre que cela est une conséquence directe de l'appauvrissement artificiel qu'ils nous ont fait subir depuis un quart de millénaire. Très souvent, leur bonne conscience et leur mépris de conquérant sont renforcés par des Québécois qui se hâtent de les approuver en donnant eux-mêmes des exemples de notre paresse ou de notre manque de rigueur!
Pour contrer ce genre d'attaques, les souverainistes feraient mieux de dire simplement la vérité plutôt que d'essayer de leur opposer une autre idéologie. En effet, comme une idéologie est un découpage intéressé de la réalité, elle est forcément moins convaincante que la vérité qui, elle, est toujours Une, cohérente et facilement défendable.
Dans le débat sur la souveraineté, nous sommes les bons, les cowboys à chapeaux blancs, car il est absolument indubitable que nous avons été envahis à coups de canons par les Anglais qui, après avoir expulsé nos élites, ont pris leur place pour ensuite nous appauvrir artificiellement pendant un quart de millénaire. Nous sommes ceux qui, au Canada, traitons le plus généreusement les minorités.
Plutôt que de nous défendre nerveusement contre les accusations de racisme de nos adversaires, nous devrions clamer haut et fort qu'un Québec souverain se fera le défenseur des minorités du Canada anglais en exigeant la signature d'un traité de réciprocité qui obligera ce dernier à traiter ses minorités au moins aussi bien que le Québec traite les siennes. Dès aujourd'hui, nous devrions toujours rappeler bruyamment le traitement offert aux Acadiens et aux Franco-Ontariens à chaque fois que la Cour Suprême force le Québec à donner aux riches Anglophones du Québec plus d'argent que ne l'exige leur proportion dans la population.
Alors que, depuis le référendum de 1995, nos élites font pattes douces et jouent aux ¨rassembleurs¨, le Canada anglais est de nouveau passé à l'attaque. Ainsi, le Fédéral a rebaptisé le seul grand aéroport du Québec du nom de ¨Pierre Elliott Trudeau¨ dans le but évident de blesser les sensibilités du plus de Québécois possible. Ce stupide empressement à blesser, qui est fort peu ¨rassembleur¨, donne une bonne indication de la façon dont les descendants de nos envahisseurs doivent veiller sur nos intérêts économiques...
Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité est d'autant plus important pour les souverainistes que le Canada anglais n'a jamais été plus vulnérable. Sa propre Cour Suprême a en effet reconnu la légitimité du projet souverainiste québécois et l'oblige désormais à négocier de bonne foi dans l'éventualité d'un référendum gagnant. Or, si les Canadiens anglais se sont toujours refusés à négocier honnêtement avec le Québec, c'est précisément parce qu'ils nous ont tant volé depuis un quart de millénaire qu'ils savent devoir beaucoup perdre lors de négociations honnêtes.
Dans un monde hypermédiatisé où le Canada lui-même a été obligé, en 1999, d'intervenir militairement pour empêcher le démembrement du Kosovo par la Serbie, les souverainistes auraient dû sauter sur l'occasion du débat sur la partition pour faire honte à leurs ennemis et prendre sur eux un avantage moral décisif. Au lieu d'éviter le sujet, les souverainistes devraient tout au contraire l'aborder d'eux-mêmes en toute occasion. Ainsi donc, l'apartheid serait une chose admirable quand il agirait en faveur de non-Blancs? N'est-ce pas du racisme à vingt-quatre carats que cela? Et toutes les signatures apposées par les Amérindiens sur les traités signés avec nous, sont-elles honorables? Sont-ils des peuples honorables? Et les Franco-Québécois sont-ils des citoyens de deuxième zone; eux qui se sont pliés à la loi de la majorité lors de plusieurs référendums? Et les Canadiens anglais, quand comptent-ils donner 80 ou 90% de leur territoire aux Amérindiens? Etc.
Quand le petit Canada anglais nous menace d'une guerre de partition, nous devrions lui répondre tout tranquillement qu'il ne nous fait pas peur et que la réponse aux demandes de partition est ¨non, point à la ligne!¨ Loin de représenter une superpuissance, les Canadiens anglais forment en effet un peuple de la taille de celui de la Malaysie. Or, qui, sur cette planète, aurait l'idée d'avoir peur de la Malaysie? Et à qui fera-t-on croire que les innombrables immigrants du Canada anglais, dont la plupart ne voulaient pas se battre pour leurs propres pays, vont accepter de venir mourir dans le West Island montréalais, à des milliers de kilomètres de chez eux, dans le seul but de nous voler du territoire? Le pire est que personne, au Québec ou au Canada anglais, ne croit que ce dernier va jamais oser attaquer militairement le Québec. Mais tout le monde fait comme si; tout le monde agit comme si cette menace était crédible et efficace pour effrayer le peuple québécois. Il est pourtant absolument faux de prétendre que notre peuple soit lâche.
S'ils étaient habiles, les souverainistes expliqueraient en grand détail, et à chaque occasion qui leur serait offerte, que toute agression militaire contre le Québec aboutirait à un désastre militaire et sécuritaire pour le Canada. Comme le Québec n'a pas d'armée, les tanks canadiens entreraient en effet sans coup férir sur notre territoire où la population continuerait tout tranquillement à vaquer à ses occupations sans offrir aucune cible à tuer. Nos agresseurs s'étant révélés être ce qu'ils ont toujours été, une guérilla incontrôlable et incontrôlée par quiconque ne tarderait pas à se constituer pour mener la vie dure à l'armée canadienne et ce, d'un océan à l'autre. A une époque où des Vietnamiens aux pieds nus sont parvenus à expulser la puissante Amérique de leur territoire, le Québec représentera toujours un morceau beaucoup trop gros à avaler pour le minuscule petit Canada anglais. Pour le dire autrement, le Canada est trop petit et le Québec est trop gros!
Quant aux partitionistes québécois, nous devrions leur dire clairement que nous les mettrons en prison si jamais ils s'avisent de commettre des actes illégaux, car la population d'ici exige, dans sa quasi-totalité, que l'état de droit soit maintenu sans faiblir sur tout le territoire.
Répéter la vérité sur les votes ethniques
Dire crûment la vérité de toute notre hauteur morale serait également une stratégie efficace pour convaincre les immigrants de se joindre à nous et d'arrêter de nuire. Même s'il était coincé, comme nous tous, dans le paradigme antiraciste de l'Occident actuel, Jacques Parizeau l'a compris d'instinct au soir du référendum de 1995 quand il a dit brutalement la vérité sur les votes ethniques. On a eu grand tort, depuis, de l'obliger à faire marche arrière. Les souverainistes ont commis là une erreur psychologique fondamentale et d'une navrante naïveté.
Dressés par une constante propagande fédéraliste diffusée, à nos frais, à l'échelle de la planète, les immigrants nous nuisent avec une bonne conscience d'autant plus grande que nous avons la naïveté de susciter leur mépris en nous excusant de tous les péchés du monde. Ce sont eux qui nuisent et c'est nous qui nous excusons! Comme l'être humain est bon, c'est en créant une culpabilité justifiée chez les immigrants que nous allons un jour pouvoir les convaincre de se joindre à nous. Le marché électoral qu'ils représentent est tout simplement immense pour les souverainistes.
Pour commencer, faisons remarquer que, sur le sujet de l'immigration, le Canada anglais a une nouvelle fois fait faire un tête-à-queue à la vérité. Les Québécois doivent arrêter de croire et de dire qu'ils ont besoin des immigrants pour payer leurs futures pensions de vieillesse. L'exemple du Japon hyperriche, qui refuse obstinément toute immigration en dépit de son vieillissement accéléré, montre bien que cette idée est de la pure foutaise. Ce sont les immigrants qui ont besoin du Québec pour s'enrichir et c'est le Canada anglais qui a besoin d'eux pour nous affaiblir et nous empêcher de nous défendre. D'autre part, si les immigrants viennent ici, c'est parce que le pays est riche. Autrement dit, la richesse précède leur arrivée; c'est nous qui l'avons créée! Si la majorité des nouveaux venus contribuent à cette richesse en travaillant, ils le font pour eux-mêmes et non pour nous. On le voit bien dans le cas de tous ceux qui accourent du bout du monde pour abuser de notre légendaire naïveté: faux réfugiés, vrais criminels, vrais malades qui viennent se faire soigner à nos frais, etc. Il est d'ailleurs probable que les immigrants repartiront en masse dès que le Québec sera redevenu pauvre par suite de la mise à la retraite massive de ses baby-boomers.
Au lieu de planifier son suicide, notre peuple devrait plutôt adopter la seule solution permanente au problème du dépeuplement; celle qui consiste à faire ce que tous nos ancêtres ont fait depuis quatre millions de millénaires. Or, qu'ont fait nos ancêtres depuis quatre millions de millénaires? Eh bien, ils se sont reproduits eux-mêmes, à chaque génération, sans en manquer une! Sur une planète où la natalité s'effondre rapidement et partout, la solution d'avant-garde, celle du troisième millénaire, est, pour notre gouvernement, d'arrêter de déséquilibrer le peuplement du territoire par une immigration sans cesse croissante dans la seule région de Montréal pour plutôt subventionner massivement les familles qui accepteraient d'avoir un troisième ou un quatrième enfant. Lorsqu'il s'agit de faire survivre une superpuissance morale comme le peuple québécois, l'objectif du déficit zéro - que personne ne respecte de toute façon - devrait passer au second plan.
Si nos élites n'ont pas encore compris ces évidences, c'est parce qu'elles comptent encore une forte proportion de dinosaures inadaptés et inadaptables qui sont obsédés par les fantasmes de l'ère duplessiste dont ils sont issus. Ces survivants d'une époque révolue n'ont pas réalisé que le droit au divorce, à la pilule, à l'avortement ou à l'homosexualité sont acquis définitivement dans notre société et que ce qui est présentement en jeu, c'est la survie du peuple qui en assure la pérennité.
Il convient d'ajouter ici que, s'il existe un droit au refuge (temporaire) pour les gens menacés par un conflit, il n'existe, nulle part sur la planète, un droit à l'immigration. Ces quelques remarques nous permettent d'affirmer que c'est nous qui faisons une faveur aux immigrants en les acceptant chez nous et non l'inverse.
En tenant un pareil discours - un discours parfaitement véridique – les souverainistes prendraient vite un grand ascendant moral sur les immigrants et pourraient dès lors espérer en convaincre un certain nombre d'arrêter de nuire. Avec des arguments de nature purement morale, il devrait être possible, à l'horizon de cinq ou dix ans, de faire adhérer au projet souverainiste de 15 à 20% d'entre eux.
En insistant sur les multiples avantages économiques de la souveraineté, on pourrait certainement faire beaucoup mieux. Car il est de l'intérêt de tous les habitants du Québec de devenir riches en arrêtant les vols auxquels le Canada anglais nous a habitués au cours du dernier quart de millénaire: vol de notre voie maritime, de notre Transcanadienne, de notre part de la production automobile nord-américaine, etc.
Si les souverainistes ont peu à espérer de groupes ethniques fortement anglicisés comme les Indiens ou les Pakistanais, il en va tout autrement de certains autres, par exemple les Musulmans et les Arabes francophones originaires du Liban et d'Afrique du Nord; des gens dont nous devrions défendre sans faiblir les intérêts, notamment quand il s'agit d'appuyer le droit des réfugiés palestiniens à retourner chez eux en Israël. Il s'agit ici d'une question d'ordre moral sur laquelle nous ne devrions jamais reculer!
Des remarques du même genre peuvent être faites au sujet des Haïtiens qui sont les premiers à reconnaître que c'est au Québec, et non au Canada anglais, qu'ils sont le mieux traités sur la planète. Nous les traitons correctement, alors qu'ils fassent de même avec nous!
Un travail extrêmement productif reste à faire du côté des groupes ethniques. Mais comment, diable, les souverainistes pourraient-ils y perdre des appuis alors que 95% d'entre eux votent en bloc contre nous et nos intérêts?
Jean-Jacques Nantel, ing.

Novembre 2010


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2011

    Mr Nantel
    Rien que vous lire, je deviens de plus en plus souverainiste!
    Continuez à nous enrichir par vos textes, continuez à dire la vérité et surtout à flanquer une belle lecon à quelques dinosaures dans ce site qui, rien que par leurs interventions souvent irréfléchis et xénophobes, continuent d'éloigner les immigrants et les néo québecois du projet souverainiste!
    L'approche est trés importante dans toute démarche de communication, et la votre est trés interessante par son autnenticité et sa franchise!
    Bonne continuation

  • Roger Kemp Répondre

    24 novembre 2010

    J'ai copié votre texte sur un document word. Cela a donné 4 pages. Votre texte mérite d'être lu mais je crains que plusieurs personnes ne se donnent pas la peine de le faire. Pourrait-on le présenter sous deux ou trois volets distincts donnant ainsi des textes de 600 à 800 mots maximums. Cela vaut la peine d'y réfléchir croyez-en mon expérience de communicateur. Je vous laisse mon adresse courriel ork@videotron.ca et je vous invite à me communiquer pour trouver une façon et que vos propos soient lus par le grand éventail possible de gens.
    J'ai soumis une idée en ce sens aux instances du PQ pour permettre de donner le bon son de cloche au détracteur de la souveraineté.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 novembre 2010

    Monsieur Natel,
    mes excuses à vous et à Vigile pour avoir omis de m'identifier lors de mon premier commentaire.Merci à Vigile de m'avoir publié quand même. J'ajouterais à mon premier commentaire que l'important concernant les communautés culturelles, c'est qu'il ne faut pas trop attendre d'elles, même les francophiles commes les communautés musulmanes.Le mieux serait d'appliquer un rigoureux moratoire sur l'immigration , le temps de revoir en profondeur nos politiques. Personnellement, j'y défendrais des positions anti-musulmanes radicales.Pour moi l'islam est une idéologie perverse totalement contraire à l'idéal d'humanisme qui doit animer notre idéal de pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 novembre 2010

    Monsieur Nantel
    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre texte. Si les dirigeants péquistes et bloquistes avaient mis leurs langues de bois de côté et s'ils avaient bien expliqué au peuple québécois les avantages de l'indépendance et comment contrer les coups fédéralistes comme vous venez de le faire dans votre texte; nous ne serions pas dans l'attente d'un troisième référendum pour régler la question de l'indépendance. Moi, je pense toujours, qu'en 1982, lorsque le gouvernement fédéral nous a isolé avec le rapatriement de la constitution au Canada que le gouvernement du Québec aurait dû déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec. Rien n'empêche le PQ de le faire à la prochaine élection mais connaissant leurs dirigeants politiques qui sont tellement peureux et lâches; je doute fortement qu'ils procèdent ainsi. Ils ont le réflexe fédéraliste et font le jeu du Canada-anglais par leurs agissements naïfs et inconscients. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac patriote

  • Archives de Vigile Répondre

    21 novembre 2010

    M.Nantel,
    je suis totalement en accord avec vous.Il est important pour les québécois que nous sommes, de dire à ceux qui nous nuisent les perceptions que nous avons à leur égard. Ne pas leur dire "nos vérités", revient à refuser de reconnaître l'existence de celles-ci. Or, si on veut que ceux qui nous nuisent se rendent compte de leur ingratitude, il faut que nous leur disions que nous les voyons faire...et que nous n'avons pas l'intention de les laisser faire sans qu'ils en subissent les conséquences.

  • Lise Pelletier Répondre

    20 novembre 2010

    M. Nantel, je vous salue
    Je vais relire demain votre texte et fort probable y faire une commentaire.
    Pour le moment, il est tard et il y a beaucoup de matière que je veux mieux comprendre
    Mais quel texte coup de poing, je suis emballée..
    vigile.net est vraiment une mine d'or et je m'y enrichis de jour en jour
    Merci
    Lise Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    20 novembre 2010

    « Comme le Québec n’a pas d’armée, les tanks canadiens entreraient en effet sans coup férir sur notre territoire où la population continuerait tout tranquillement à vaquer à ses occupations sans offrir aucune cible à tuer. Nos agresseurs s’étant révélés être ce qu’ils ont toujours été, une guérilla incontrôlable et incontrôlée par quiconque ne tarderait pas à se constituer pour mener la vie dure à l’armée canadienne et ce, d’un océan à l’autre. »
    Le Québec n’a pas d’armée, mais il devra nationaliser ou requisitionner le matériel militaire, sur son territoire. Comme l’a fait l’État libre de Croatie, par rapport à la Yougoslavie, la Slovaquie par rapport à Tchécoslovaquie. Le Québec par rapport au Canada. Ensuite nous devrons être appuyé par des milices patriotiques québécoises. En voici une : http://www.milice.qc.ca
    Ils devront faire un serment à la Patrie, comme l’armée allemande à une certaine époque.
    « Et à qui fera-t-on croire que les innombrables immigrants du Canada anglais, dont la plupart ne voulaient pas se battre pour leurs propres pays, vont accepter de venir mourir dans le West Island montréalais, à des milliers de kilomètres de chez eux, dans le seul but de nous voler du territoire ? »
    Pour ce qui est des immigrants, en effet, quand le rêve américain va s’évanouir, ils vont se ranger du côté du peuple le plus fort au Québec, c’est-à-dire les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 novembre 2010

    Monsieur Natel,
    moi aussi je suis de votre avis sur ce que devrait être la politique souverainiste concernant le vote des communautés ethniques anglicisées qui nous a privé de notre pays en 1995.Monsieur Parizeau avait parfaitement raison de le dénoncer et monsieur Bernard Landry entre autres en s'en scandalisant a commis une bourde stratégique monumentale! Nous en payons encore le prix. Il faut radicaliser le discours souverainiste sur les immigrants anglicisés et faire savoir à ces communautés que nous ne les laisserons plus nous nuire sans qu'elles aient à leur tour à en payer le prix.Finis les moutonnades et les bons sentiments! Nous sommes engagés dans un combat politique pour la survie d'un peuple.Cette survie, moi aussi je crois qu'elle ne repose pas sur l'immigration mais sur nous-même.Présentement et depuis quelques années, parce que trop massive, l'immigration chez-nous est une nuisance et source d'érosion de la solidarité sociale et culturelle.Elle nous éloigne de la prise du pouvoir er de la matérialisation du projet de pays. Ce n'est pas pour rien que les libéraux de Jean Charest cherchent à la gonfler comme ils l'ont fait tout en réduisant les budgets de francisation.