L'idée du Québec, moi j'achète!

Développons un réflexe naturel de consommateur Québécois

Achetez d'ici, cela doit aller de soi

Tribune libre

Achetez d'ici, cela devrait aller de soi. Mais ce n'est malheureusement pas toujours ce qu'on observe autour de nous.

Développer un réflexe naturel de Québécois dans ce monde de consommation consiste à acheter le plus possible d'ici sans avoir même à y penser.

En d'autres mots, c'est être naturellement portée en tant que collectivité à réagir de la même façon lorsque vient le temps de faire un achat.

À prix comparable ou même un peu plus, on s'efforcera d'acheter d'ici, de privilégier les produits de chez nous. Ainsi, tout le monde en profitera.

La mention "Qualité Québec" ou "Aliments du Québec" devrait toujours nous attirer l'œil lors de nos achats.

Et comment se traduit concrètement l'application de ce bon réflexe de Québécois me demanderez-vous? En posant mille petits gestes qui s'additionnent pour améliorer l'état général de notre économie.

Allons-y treize à la douzaine d'exemples en vrac:

- On entend souvent: "il m'arrive de copier des cd américains, mais ceux des artistes québécois, je les achète".

- On fait son épicerie chez Métro plutôt que chez Iga ou Provigo.

- On achète sa pinte de lait chez Couche-tard plutôt que chez Eddy's 7/24.

- On craque pour la petite causeuse chez Tanguay plutôt que chez Brick.

- On choisit les tomates du Québec de préférence à celles du Mexique.

- On va souper en famille chez Saint-Hubert plutôt que chez East side Mario.

- On fait le plein chez Éko plutôt que chez Pétro.

- À Québec, on va manger un hamburger chez Ashton (Ashton Leblond en fait) au lieu d'un Big Mac.

- On commande chez Archambault plutôt que chez Amazon.

- On se prépare à rénover chez Rona, Réno, Canac, plutôt que chez Home Hardware ou Home Dépôt.

- À Québec, on va manger un cornet chez Chocolats Favoris plutôt que chez Dairy Queen. Coaticook l'emporte sur Hagen-Daas.

- On entre acheter son complet chez Simon's plutôt que chez Moore's.

- On s'abonne au câble du mari de Julie au lieu de celui de Graham.

On voit par cette énumération rapide que l'occasion de consommer québécois nous est offerte plusieurs fois par semaines, pas juste à l'occasion. Si tout le monde en prend conscience et se met à agir en conséquence, notre économie ne s'en portera que mieux.

Ainsi, on contribue à générer de la richesse chez les familles québécoise. Le beau-frère qui travaille dans une manufacture de meubles d'ici, le quincailler ayant pignon sur rue, nos fabricants de fromage d'ici, les restaurants avec tout leur personnel, les petites et grandes entreprises en tous genres. Tout cet argent reste ici pour profiter à d'autres Québécois qui peuvent à leur tour améliorer leur sort.

Ce que j'appelle développer un réflexe naturel de Québécois, c'est que cette préférence dans nos choix de consommation finit par se faire tout naturellement, tel un automatisme, sans qu'on ait à se le rappeler chaque fois. Et si jamais on prend conscience du geste posé et de sa portée, on s'en félicite. À partir du moment où on décide de ne plus jeter de déchets sur la rue, on ne le fait jamais plus.

Mais force nous est de constater que cette louable attitude d'achat est proportionnellement plus fréquente chez les francophones que les autres. On regrettera qu'elle soit beaucoup moins active chez les anglophones et les allophones qu'elle semble laisser indifférents, ce qui à long terme ne peut que nuire à la vitalité de notre économie locale.

On pourrait même supposer qu'aux yeux de certains de ces abstentionnistes volontaires, cela représente un moyen de faire en sorte que le Québec ne prospère pas suffisamment pour vouloir faire cavalier seul sans le Canada. Mais ça, c'est une autre paire de manches.

Je suis Québécois, donc je favorise l'idée de prioriser les produits d'ici.

L'idée du Québec, moi j'achète!

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2014

    Répandons les bonnes habitudes et des moeurs saines

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2014

    'Mais force nous est de constater que cette louable attitude d’achat est proportionnellement plus fréquente chez les francophones que les autres.'
    Vous avez des statistiques ou ce sont des affirmations gratuites ?
    Il y a 1.000.000 d'emplois au Québec qui dépendent de l'exportation des biens et services québécois, j'imagine que vous trouvez ceci très satisfaisant ?
    Les firmes que vous voulez boycoter emploient aussi beaucoup de québécois et heureusement que cette compétition existe, les monopoles ont la particularité de faire monter les prix...de plus pour certaines firmes d'ici, pour reprendre vos termes, elles se contentent d'importer massivement de Chine, d'Indonésie, du Vietnam, etc..
    Pour l-ex mari de Julie (vous êtes un familier ?) on peut vous signaler que les monopoles du cable, de la télévision, du téléphone cellulaire au Québec et au Canada nous permettent, en tant que consommateur de payer les tarifs les plus élevés de tous les pays de l'OCDE.
    En tant que consommateur je pourrais aprécier qu'une compétition réelle oblige l-ex mari de Julie et Graham a baisser leurs prix...

  • François A. Lachapelle Répondre

    12 septembre 2014

    Trois fois oui pour l'achat prioritaire de biens et services produits au Québec, suivi de produits provenant du Canada avant les autres produits.
    Du côté des viandes de boeuf et de poulet, il y a un problème croissant: celui de la viande certifiée "halal".
    Même le grossiste OLYMEL ne résiste pas à la pression des groupes de pressions musulmans du Québec, près de 300 000 musulmans représentant 3,75% des 8 millions de Québécois.
    OLYMEL produit de plus en plus 100% "halal" en dédiant 100% de ses abattoirs à la production "halal". Pourquoi cette soumission à 3,75% de la population du Québec.
    Lorsque vous achetez un paquet de boeuf, de veau, de poulet, vérifier les petites lettres de l'étiquette; de plus en plus dans les supermarchés approvisionner par des produits OLYMEL, vous verrez le mot "halal".
    Devrons-nous arriver à exiger de nos supermarché de placer en façade de leurs bâtisses, la banderole "ICI, TOUTES NOS VIANDES NE SONT PAS HALAL: BIENVENUE.".

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2014

    Il y a plusieurs années, le gouvernement du Québec diffusait des pub justement pour encourager l'achat de produits du Québec. Cela avait eu un certain succès, sinon un succès certain.
    Avec le néo-libéralisme et la mondialisation, les gouvernements ne peuvent plus faire cela. Apparemment, cela représenterait de la concurrence déloyale.
    Nos gouvernements se sont menottés eux-mêmes. Au profit de qui pensez-vous?