Dette du Québec!

Tribune libre

Depuis plusieurs mois, sinon depuis plusieurs années, les oiseaux de malheur,commentateurs de la chose politique et de la chose économique dans les journaux du Québec et dans les chaînes de télévision et de radio, tout comme les jeunes du PLQ et les conseillers économiques , officiels et autres,comme Claude Garcia et autres Secor»,par intérêts ou pour d'autres motifs, des plus louables aux moins louables, énervent les Québécoises et les Québécois avec la supposée dette du Québec.
Si nous nous en tenons aux indications budgéraires, bien sûr que le Québec possède une dette de 128 milliards «$», peut-être même de 140 milliards$, que personne ne saurait nier. Ce que semblent oublier tous les «oiseaux de malheur», mais surtout les rapaces qui rôdent autour du pouvoir afin de s'accaparer du bien de la Nation québécoise,c'est que le Québec n'a pas que des dettes,donc un «passif», il possède aussi d'importantes sociétés, donc un «actif» beaucoup plus important que sa dette.
Qu'on pense ici à «Hydro-Québec» ,société évaluée par Claude Garcia à plus ou moins «124 milliards$» «?», alors qu'elle en vaudrait près de »250 milliards$», si on la mettait en vente, à la société des vins et des alcools du Québec, à la «SGF»,et à d'autres sociétés de notre État, sans oublier la société de Loteries du Québec et on arrête de s'inquiéter pour la supposée dette du Québec et ses déficits budgétaires anticipés. Ce qui par ailleurs devrait inquiéter nos concitoyennes et nos concitoyens, c'est la proximité des «capitalistes /rapaces» avec le gouvernement du Québec. Car là est le véritable danger et le motif de leurs nombreuses interventions dans les affaires économiques et politiques du Québec. Leurs intérêts ne sont pas ceux de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens,on ne doit pas en douter un seul instant ?
On doit comprendre qu'ils se situent au niveau de leurs comptes de banque; mais surtout pas, par leurs préoccupations des problèmes économiques et sociaux des Québécoises et des Québécois.On doit donc retenir que dans tous les bilans d'une entreprise il y a un actif et un passif. Que dans celui du Québec, «l'actif» représente, au moins, plus de «deux fois» son «passif», et que son actif «Hydro-Québec» et ses autres sociétés ne peut que se valoriser avec les années, ce qui fait l'envie de tous les «rapaces/spéculateurs» capitalistes du système dans lequel nous vivons.
Voilà pourquoi le peuple du Québec doit résister devant les attaques dont il est victime sous la forme vicieuse de sa supposée dette, alors que cette tactique, alimentée par les journalistes et les amis du pouvoir en place, ne vise qu'à permettre à ces individus, avides de dollars et du pouvoir politique et économique,de s'accaparer de ses biens, peu importe que leurs actions n'altèrent sa qualité de vie , et les avantages sociaux qu'il s'est donnés au cours des ans.
Les Québécoises et les Québécois ont le devoir de refuser les marchés de dupes qu'on lui propose,en refusant d'accorder quelque crédit que ce soit à leurs disours ne visant qu'un seul objectif; semer la crainte chez nos concitoyennes et nos concitoyens afin de s'accaparer de ses biens.
La Nation québécoise s'est donnée une économie répondant à ses besoins et à ses convictions sociales. Elle se doit de la protéger contre ceux et celles qui ont précipité le monde dans la crise économique actuelle.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2009

    Bonjour les Vigiles!
    L'endettement du Québec et de ses citoyens est une triste réalité qui ne doit pas être niée et ridiculisée.
    Je vous invite à une lecture.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2009

    Actif supérieur au passif: excellent point de vue sur la dette. Si les capitalistes fédéralistes l'oublient volontairement par intérêt, les porte-paroles souverainistes semblent l'avoir peu défendu au temps de la lutte contre le déficit; et, dans le sillage de cette lutte, l'option a gravement écopé. Les souverainistes intériorisent-ils trop les propos des adversaires? Ou sont-ils victimes de la censure des médias classiques?
    Comment relativiser la dette québécoise et contrecarrer l'action délétère des rapaces financiers? Le texte réaliste de monsieur Bergeron ne semble pas vouloir toucher plus d'une centaine de personnes si on se fie au nombre de visites. Quand ils écrivent dans les pages powercorporatives, les Garcia de tout acabit en touchent des milliers. Malheureusement. Il est quasiment à souhaiter que les difficultés financières des journaux s'amplifient... pour être à armes plus égales.
    Rodrigue Larose