Des péquistes veulent une alliance avec la CAQ et QS

Une «entente temporaire» entre les partis suggérée

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Aucune alliance ne pourra jamais constituer un substitut aux faiblesses du leadership





Plutôt qu’une convergence souverainiste, l’exécutif péquiste de La Prairie propose que le Parti québécois scelle une alliance avec la CAQ et QS afin de battre les libéraux en 2018.


«On espère que ça va faire son chemin jusqu’au congrès de l’automne et possiblement auprès du chef et des hautes instances pour qu’il y ait des discussions avec les autres formations politiques», explique Pierre Langlois.


Dans un texte envoyé jeudi à Jean-François Lisée et aux exécutifs de plusieurs circonscriptions, cet ex-candidat péquiste suggère une «entente temporaire sur un mandat» entre les partis d’opposition afin de défaire le gouvernement libéral et d’instaurer un scrutin proportionnel au Québec.


Blocage


Le texte sera également soumis aux instances locales de la CAQ et de Québec solidaire. «Notre idée est de le partager dans la base, parmi les militants dans un premier temps, pour que l’idée fasse racines», précise-t-il.


Cette alliance temporaire pourrait prendre la forme de primaires pour choisir un candidat ou d’un partage de circonscriptions, suggère Pierre Langlois, tout en laissant le soin aux chefs de trancher.


Il souligne que c’est la CAQ, plus que Québec solidaire, qui divise le vote péquiste dans les couronnes montréalaises. «Il y a un bon nombre d’aires communes entre ces deux électorats-là, dit-il. Alors, c’est pour ça qu’on pense qu’il faut aussi regarder du côté de la CAQ.»


Les programmes des deux formations se rejoignent notamment sur le nationalisme économique, la protection des sièges sociaux, la langue et la laïcité, souligne Pierre Langlois.


Converger à trois


Toutefois, il assure que sa proposition ne vise pas à défier le chef péquiste, qui prône la convergence souverainiste. «Cette convergence avec Québec solidaire et Option nationale est née avant l’arrivée de monsieur Lisée, rappelle Pierre Langlois. On comprend maintenant que le projet souverainiste est retardé à 2022.»


«Donc, d’ici un éventuel épisode référendaire, est-ce qu’on ne peut pas converger sur d’autres projets?» demande-t-il.




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