Des militantes écologistes se sont enchaînées vendredi matin à une valve du pipeline Trans-Nord, sur le territoire du parc national d’Oka. Elles exigent la fermeture « immédiate » de ce pipeline, jugeant qu’il pose des risques pour la protection de l’eau potable dans la région de Montréal.
« Nous exigeons des actions de la part de nos gouvernements et de l’entreprise pour fermer cet oléoduc qui traverse plusieurs plans d’eau cruciaux, dont la rivière des Outaouais, et dont l’état met en danger la sécurité de plus de trois millions de personnes dans la grande région de Montréal », a fait valoir Jeanne Beauchamp, co-porte-parole du « groupe de citoyennes », dans un communiqué diffusé vendredi matin.
Le pipeline Trans-Nord, construit en 1952, transporte quotidiennement jusqu’à 27,5 millions de litres de produits pétroliers raffinés de l’Ontario vers Montréal. Mais il a connu plusieurs incidents au cours des dernières années. En fait, il est responsable de six des 13 incidents liés aux pipelines au Québec répertoriés par l’Office national de l’énergie (ONE) depuis 2008.
En septembre dernier, deux commissaires de l’ONE ont d’ailleurs déposé un rapport dissident dans le cadre de la demande de renouvellement du permis pour l’exploitation du pipeline Trans-Nord. Selon eux, l’exploitation devrait cesser, puisque « les contrôles opérationnels actuels » de l’entreprise Pipeline Trans-Nord « ne respectent pas » la réglementation et les normes.
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