Des députés islamo-gauchistes

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L'islamisation de Québec solidaire est bien réelle

La candidature à l’investiture d’Hawa Ève Torres pour Québec solidaire dans Mont-Royal–Outremont me permet de réaliser ma promesse d’hier : moratoire sur les policières voilées, je préfère pister les islamistes.


Avant d’aller plus loin, « islamiste » n’est pas synonyme de musulman ou de terroriste, OK ?


J’aime la définition du sociologue français Bruno Étienne (1937-2009). L’islamisme est « l’utilisation politique de thèmes musulmans en réaction à l’occidentalisation considérée comme agressive à l’égard de l’identité arabo-musulmane ».


Donc, Ève Torres. Ex-coordonnatrice aux affaires publiques pour le Conseil national des musulmans canadiens, un lobby islamiste sympathique aux Frères musulmans, mais peu sympathique au Québec, elle appartient à l’élite médiatique islamiste québécoise. L’annonce de sa candidature a fait la manchette.


En mission


Si des militants comme Hawa Ève Torres et Haroun Bouazzi d’AMAL-Québec­­­ veulent siéger à l’Assemblée nationale, ce n’est pas pour réduire l’attente à l’urgence ou pour réparer les routes. Leur mission : au nom du vivre-ensemble, créer acceptabilité et protection pour l’islam et ses exigences.


Que ce soit des policières voilées, une commission sur le racisme systémique, le combat contre la loi sur la neutralité de l’État et toute velléité de laïcité, la création de CPE pour musulmans, l’instauration de tribunaux familiaux islamiques, la promotion de la finance islamique­­­, la condamnation d’Israël et l’acceptation de la différence musulmane comme point de départ des négociations sociales.


Ève Torres dit vouloir sortir du carcan identitaire. Tant mieux. Mais quand notre corps est un panneau-réclame pour l’islam, il faut s’attendre à ce que cela domine.


Voilée, elle a le droit de se présenter. Elle est parfaite pour les islamo-gauchistes­­­ de Québec solidaire. La décision­­­ d’accepter ou non une personne portant un signe religieux dans le Saint des Saints de la démocratie n’appartient qu’aux électeurs.


Mais les gens ne sont pas obligés d’aimer ça.