Les quatre démissions successives à la haute direction d’Hydro-Québec suscitent l’inquiétude de l’opposition officielle.
«Est-ce que c’est une purge? Est-ce une révolte à l’interne? Est-ce lié aux enquêtes de l’UPAC», a demandé le député péquiste de Marie-Victorin, Bernard Drainville, hier.
Selon M. Drainville, il y a quelque chose de suspect dans les départs rapprochés du PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, de la vice-présidente exécutive Marie-Josée Nadeau, du responsable du programme des compteurs intelligents Georges Habiad et de Michel Plessis-Bélair, membre du conseil d’administration. «Est-ce que le gouvernement peut nous dire pourquoi ils partent?» a demandé M. Drainville.
«Les choses avancent dans la bonne direction (...) On a nommé le président du conseil d’administration en octobre. Nous avons procédé à la nomination de membres du conseil d’administration en décembre. On va le faire également pour ceux qu’il reste à faire», a répondu le ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, Pierre Arcand, qui a demandé à son collègue de ne pas faire d’«amalgame» entre ces départs, les enquêtes de l’UPAC et les compteurs intelligents.
Coïncidences?
«Nous, contrairement au gouvernement, on ne trouve pas ça banal. On ne croit pas aux coïncidences», a insisté Bernard Drainville. Le député a de plus signalé que HQ avait procédé, depuis 10 ans, à la vérification de 27 contrats que la société avait attribués à des entreprises privées. «Hydro-Québec ne souhaite pas que le contenu de ces rapports de vérification soit rendu public, pour des raisons commerciales notamment (...) Moi je veux savoir», a martelé M. Drainville
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