Carnet de campagne (2)

Des chefs politiques irresponsables

Spécial Élection Québec 2008


DES CHEFS POLITIQUES IRRESPONSABLES
Jean Charest a déclenché des élections à cause, disait-il, de la crise financière. Mais depuis le début de la campagne électorale, le Parti libéral, le Parti québécois et l’ADQ promettent mer et monde aux citoyens du Québec. Pas un jour ne passe sans qu’on n’annonce qu’on mettra 500 millions de dollars ici ou un milliard de dollars là. Personne ne nous dit toutefois où l’on prendra tous ces milliards dans ce Québec qui, bientôt, comme toutes les autres nations du monde, sera frappé par la récession.
Faire croire comme s’y essaient nos chefs politiques que nous sommes à l’abri de la décroissance révèle un manque de respect par-devers les citoyens du Québec, c’est les prendre pour des cruches… alors que les cruches ce sont plutôt Jean Charest, Pauline Marois et Mario Dumont dont le seul but est de nous tromper parce que c’est « la soif du pouvoir qui a tout emporté », comme l’a chanté Félix Leclerc.
LA PENSÉE DU JOUR
Le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde (John Maynard Keynes).
EXTRAIT DE LA GRANDE TRIBU DE VICTOR-LÉVY BEAULIEU
Si Dumont est malotru,

Si Charest est ventru,

Si nos bourgeois nous pillent,

Si tant d’autres bougons grapillent,

Si Marois dit : mollo mollo,

C’est la faute à Papineau,

C’est la faute, faute, faute,

C’est la faute à Papineau !
Mais si les Kebekois jadis si mous

N’avaient plus peur des loups-garous,

Si sentant leur importance

Ils vivaient leur indépendance,

S’ils prenaient l’air du large et du haut,

Ça ne serait plus la faute à Papineau,

Ça ne serait plus la faute, faute, faute,

Ça ne serait plus la faute à Papineau !

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Victor-Lévy Beaulieu84 articles

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Victor-Lévy Beaulieu participe de la démesure des personnages qui habitent son œuvre. Autant de livres que d'années vécues, souligne-t-il à la blague, comme pour atténuer l'espèce de vertige que l'on peut éprouver devant une œuvre aussi imposante et singulière. Une bonne trentaine de romans, une douzaine d'essais et autant de pièces de théâtre ; des adaptations pour la télévision





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