Le choix de l'ex-ministre de l'Éducation Yves Bolduc de quitter la vie politique aura coûté cher aux contribuables en primes de départ.
Le total des primes de transition que Québec a dû verser à la suite de sa démission atteint plus de 300 000$, selon les informations obtenues par La Presse Canadienne, par la loi d'accès à l'information.
On savait déjà que M. Bolduc, retourné en février dernier pratiquer la médecine, avait empoché une prime de transition de 150 000$.
Mais ce montant ne tient pas compte des 15 employés politiques qui ont perdu leur poste à la suite de son départ et qui ont pu se partager 150 853$.
La facture, qui atteint donc au total 300 853$, se décline ainsi: 139 478$ pour les 14 employés du cabinet du ministre Bolduc mis au chômage et 11 375$ versés à un employé du cabinet de son successeur, le ministre François Blais, en plus de la prime de 150 000$ à M. Bolduc.
L'hiver dernier, le versement d'une telle somme à l'ex-ministre Bolduc avait relancé tout le débat autour de la pertinence des sommes versées aux députés qui quittent leurs fonctions durant leur mandat.
La démission de M. Bolduc a d'ailleurs entraîné d'autres coûts.
En procédant au remaniement rendu nécessaire par la démission d'Yves Bolduc, le 27 février, le premier ministre Philippe Couillard a décidé de faire passer François Blais du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale à l'Éducation et de fusionner ce ministère à celui du Travail.
La fusion a engendré des coûts, dont voici une liste non exhaustive: changement d'appellation de 14 édifices (6589$), frais de déménagement (1932$), réimpression de papeterie (7378$), réaménagement des lieux (4414$).
C'est sans compter la nécessité de tenir une élection complémentaire dans Jean-Talon, la circonscription que représentait M. Bolduc, ce qui a coûté au bas mot 500 000$.
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