Rabaska - "Le débat sans fin" - Alain Dubuc

Déconstruction d'une chronique tendancieuse

Répliques

Dans sa [chronique du dimanche 10 février 2008->11717], Alain Dubuc (AD) tente une fois de plus de défendre l’indéfendable projet de port méthanier Rabaska et le comportement inacceptable du gouvernement dans ce dossier. Voici mon opinion en réplique à cette chronique pour le moins subjective.

(AD) écrit : Avec les avis ministériels gardés secrets, voilà encore un rebondissement dans l’interminable débat autour de Rabaska.
Si ce projet était acceptable et répondait à un réel besoin de la société Québécoise, le gouvernement Charest n’aurait pas eu à cacher des avis ministériels et les débats ne se seraient pas éternisés. D’ailleurs le débat ne s’est pas éternisé pour Cacouna, mieux situé et qui pourrait assuré une deuxième source d’approvisionnement de gaz naturel amplement suffisante, compte tenu de notre très petit marché.
Parlant du mouvement d’opposition (AD) écrit : On sait sur quel piton on pèse lorsqu’on réussit à agiter l’existence d’une étude secrète.
Comme tout ce que touche le gouvernement Charest depuis 2003 fait apparaître des «pitons» rouges, il ne doit y avoir aucune ambivalence quant à la nécessité d’appuyer sur ce bouton pour en faire sortir le pu infecte de la magouille politique. Magouille qui prend ici la forme d’un gouvernement qui manœuvre et cache de l’information à sa population pour lui imposer un projet privé dont elle n’a absolument pas besoin. Un projet : 1° inutile, 2° nuisible à la navigation, 3° risqué pour la navigation, 4° risqué pour les résidents à proximité, 5° polluant et 6° incompatible avec la vocation touristique de la région de Québec.
Essayant de justifier le camouflage du gouvernement Charest, (AD) écrit : Ce ne serait que normal, (d’hésiter à rendre les avis publics)(..). Rabaska comporte des risques, des inconvénients, des coûts. L’essence même de la réflexion, c’est de voir si les «plus» l’emportent sur les «moins». Le problème c’est que dans la logique militante on refusera de faire cet exercice et qu’on ne parlera que des «moins».
Tout d’abord le gouvernement Charest n’a pas hésité de bonne foi, il a sciemment caché l’information par complicité et menti par la suite sur l’existence même des avis. Ensuite pourquoi serait-il normal pour un gouvernement de cacher l’information sur les inconvénients et les risques d’un projet privé aberrant comme Rabaska? Il n’est quand même pas question ici de situation de guerre ou d’urgence catastrophique. Quant à savoir si les «plus» l’emportent sur les «moins», il importe de se demander « les plus pour qui »? S’il s’agit du bien être de la société, la question valait la peine d’être posée pour Cacouna. Mais en ce qui concerne Rabaska le projet est tellement aberrant à sa face même, que les «moins» fusent de partout. Il est tout à fait oiseux dans ces conditions de même poser la question. Quand Alain Dubuc pose la question, il ne peut s’agir d’autres choses que de «plus de profit» pour les capitalistes cupides et irresponsables qui ne cherchent qu’à s’enrichir au détriment de l’environnement et du patrimoine Québécois.

(AD) écrit : Si on privilégie une sorte de démocratie participative, il faut aussi accepter les règles du jeu du fonctionnement d’une démocratie. Il y a des mécanismes pour cela. (BAPE, TREMPOL, CPTAQ) Ceux qui sont contre ne lâcheront jamais et ne se plieront pas à des mécanismes d’arbitrages et à des processus décisionnels.
Accepter les règles du jeu du fonctionnement d’une démocratie; bien sûr mais à condition que personne ne fausse ou ne change ces règles en cours de route. Face à l’incompétence et à la complaisance irresponsable de l’examen du BAPE, du conflit d’intérêt découlant de la présence d’experts du promoteur sur le comité TREMPOL, du retrait par le ministre Claude Béchard du dossier Rabaska de la CPTAQ et enfin du camouflage des avis ministériels, nul ne peut oser exiger des opposants le respect de règles sachant très bien qu’elles ont été sciemment faussées.
(AD) écrit : En démocratie, il y a une telle chose que la majorité. Ce projet qui jouit d’un appui certain est bloqué par une minorité.
Encore ici la position de la majorité doit prévaloir à condition qu’elle résulte d’une analyse éclairée des vrais «plus» et des vrai «moins» d’un projet pour la société. Dans le cas de Rabaska la population de Lévis à été achetée avec une promesse de $10millions par année en taxes. D’autre part l’opinion publique du Québec a été manipulée par de la désinformation concernant en autres choses l’approvisionnement en GNL, les réserves de l’Ouest Canadien, le marché visé, l’évolution du prix du gaz naturel, les prétentions du programme de remplacement de mazout, l’impact environnemental et la banalisation des risques maritimes et terrestres. Quel est le niveau de ce supposé degré «d’appui certain» des populations les plus à risque soient celles de Beaumont, de Ste-Pétronille et de St-Laurent de l’Ile d’Orléans. La réalité est que ce projet est bulldozé par une minorité riche qui défend d’abord et avant tout ses intérêts financiers. S’y oppose une minorité socialement engagée qui défend l’environnement, le patrimoine et les résidents les plus touchés. De tout temps les élections nous ont appris que celui qui a de l’argent peut se fabriquer une majorité sans trop s’enfarger dans la démocratie. La majorité indolente et silencieuse étant la matière première de cette fabrication d’occasion.
(AD) écrit : Et voilà pourquoi la transparence, certainement souhaitable, est souvent suicidaire. Comment résoudre ce dilemme? Honnêtement, je ne sais pas.
En fait la transparence est un synonyme de la vérité. Ici le dilemme s’apparente à celui du menteur invétéré, qui sait que la vérité serait certainement souhaitable mais qui sait aussi que la journée ou il dira la vérité, il perdra le peu de crédibilité qu’il croit qu’il lui reste. Il est coincé et son manque de courage le condamne au mensonge perpétuel pour ne pas perdre la face. Du moins celle qu’il croit encore avoir.
(AD) achève sa chronique par un petit calcul simplet de la part des revenus annuels potentiels de Power Corp. dans Rabaska. Il arrive à $14 864. Plutôt enfantin comme argument pour tenter de convaincre le lecteur que Power n’a que peu d’intérêts à voir Rabaska se réaliser. Nous en serions déjà convaincus si les Desmarais avaient tirés les ficelles du gouvernement Charest pour lui faire jouer son rôle de gardien des intérêts du Québec au lieu de le laisser agir comme valet du consortium Rabaska. Son rôle de gardien aurait été de dire NON à Rabaska parce que trop mal situé et OUI à Cacouna pour assurer une diversité d’approvisionnement en gaz naturel pour la Québec. Mais cela aurait exigé du leadership de la part du Premier Ministre. Son influence il a préféré l’exercer pour bloquer un investissement de $4 milliards de Siemens au Québec.
Conclusion :
Le Québec d’aujourd’hui est confronté aux défis colossaux du réchauffement de la planète, de l’épuisement des ressources, de la mondialisation, de la surconsommation, du vieillissement de la population, de la santé et de l’éducation. Le Québec aurait un urgent besoin de véritables leaders économiques visionnaires et de chroniqueurs économiques avant-gardistes, pour sortir sa communauté d’affaires du capitalisme sauvage, égoïste et parasite de fonds publics.
Malheureusement, que se soit les instituts de recherche économiques, les chambres de commerce, le patronat, les facultés de commerces, es ministères à vocation économique ou la chronique économique des médias, c’est la médiocrité économique et l’hypocrisie mur à mur. L’émission Enquête de Radio Canada sur le dossier CHUM nous a fait voir le spectacle désolant d’une bande de loosers égoïstes qui ont gaspillé $200 000 000 pendant 25 ans pour finir par accoucher d’un raboudinage du vieux St-LUC. Tous rabâchent sans arrêt les clichés destructeurs du profit, de la croissance économique sans fin et de la création de richesse, génératrice de déchets et d’inégalité sociale. Face à l’opposition des groupes sociaux et environnementaux, les affaireux n’hésitent pas à manipuler le gouvernement et l’opinion publique en faisant appel à un discours hypocrite émaillé de termes vertueux comme l’emploi, le développement durable, la démocratie et les générations futures.
Notre classe dirigeante conformiste, médiocre et rétrograde de même que ses sous-fifres médiatiques sont les premiers responsables de la régression actuelle du Québec face à l’évolution planétaire tout comme Duplessis et son entourage l’étaient dans la grande noirceur des années cinquante.
Qui seront les Jean Lesage et le René Lévesque de ce début de 21e siècle pour sortir le Québec de son capitalisme sauvage et débilitant? Ce capitalisme dont la cupidité le mène à la stupidité de détruire l’environnement physique et économique qui le fait vivre.
Supplique :
En attendant l’apparition de ces vrais leaders visionnaires, est-ce trop demander aux portes paroles des pseudos lucides du capitalisme sauvage, qu’à défaut d’évoluer vers un capitalisme humain, écologique et responsable, ils cessent simplement d’insulter notre intelligence avec leur désinformation hypocrite. Nous pourrions ainsi régresser en paix. Cela serait déjà moins chiant et moins pénible.
Albert Bertrand BSpEP – Mont St-Hilaire, Qc.

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Albert Bertrand BSpEP - Mont Saint Hilaire, Qc.

Spécialiste en formation professionnelle à la
retraite. Chroniqueur libre de la politique et de l'actualité.

Un témoin affligé par un establishment financier myope, cupide, arrogant
et destructeur de la planète.

Un témoin affligé par un milieu d'affaires frileux, médiocre, parasite de
fonds publics et socialement irresponsable.

Un témoin affligé par des organisations d'affaires présomptueuses,
hypocrites, fallacieuses et socialement indifférentes.

Un témoin affligé par des organisations professionnelles et syndicales
figées, désuètes, rétrogrades et narcissiques.

Un témoin affligé par une classe politique lâche, sans vision, médiocre et
servile de l'establishment financier.

Un témoin affligé par un milieu journalistique, conformiste, complaisant
et inféodé au pouvoir financier des empires médiatiques.

Un témoin affligé par l'imposture d'une hiérarchie religieuse
matérialiste, dépassée, hypocrite et acoquinée aux pouvoirs politiques et
financiers.

Un témoin affligé par une population politiquement ignorante, naïve,
gâtée, insouciante, peureuse, accro à la surconsommation et endettée à
l'os.

Un témoin affligé qui s'accroche grâce aux rares exceptions de compétence,
d'authenticité, d'honnêteté, de transparence, d'écologie, de responsabilité
sociale et de solidarité humaine.





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2008

    Tout comme les bélugas, les épaulards et les baleines, je veux crier eau secours! Notre "majestueux" au fait pouvons-nous écrire "notre" ? L'eau du fleuve ne nous appartenant pas...elle est la propriété du fédéral. En tous cas...les rives du fleuve elles sont sur notre territoire. Les capitalistes, les grosses légumes en général sont des prétentieux arrogants qui n'en finissent jamais de se dérouler les tapis rouges et de s'autocongratuler en se décernant des belles médailles. Ce sont ceux qui possèdent les sources médiatiques et qui paient les salaires des travailleurs du conditionnement de masse. Présentement nous sommes gouvernés par des petites mafias, lesquelles sont contrôlées par une mafia planétaire qui se partage actuellement notre planète, en pointes de tarte! Que pouvons-nous faire contre cette état de fait? Résister de toutes nos forces ensemble unis dans un seul et même combat pour la justice. Du gaz naturel, notre sous-sol en recèle en quantitées considérables. Notre sous-sol renferme des richesses encore inconnues pour le moment, mais les vampires se lèchent déjà les babines car ils ont réussi à mettre en place une organisation leur garantissant un accès facile à notre patrimoine collectif. Le parti libéral leur pavera des routes à même nos impôts et nos taxes afin de leur fournir les accès à nos ressources. Quand ils auront fini de saccager un écosystème il ne nous restera plus qu'à tenter de réparer les dégats si c'est possible...sinon ce sera une catastrophe environnementale de plus! Voilà notre formidable gouvernement responsable et transparent à l'oeuvre. Toutes nos rivières ne représentent à leurs yeux qu'un potentiel d'aménagement machin. C'est ça la logique du système qu'ils ont mis en place pour continuer de se remplir les poches. Pensez-vous que ceux et celles qui défendent encore ces criminels sont pleinement conscients de la situation planétaire? Je crois personnellement qu'ils ont plutôt choisi de continuer à y croire à ce système pour la simple raison qu'il leur permet de continuer à mener leur train de vie. Ils nous disent...qu'avez-vous de mieux à proposer? Moi je dis et j'écris " le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ". Vivement la souveraineté pour prendre en main notre destiné nationale.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2008

    Réplique à Guylain Tremblay
    Le projet affecte la grande région de Québec. Vous parlez d'électeurs mais il n'y a pas eu d'élection là dessus et pas de référendum non plus. Voilà votre théorie au plancher. D'autre part si vous croyez que la seule ombre au tableau dans le dossier Rabaska est la non-divulgation de certaines études par le gouvernement, vous êtes plutôt mal placé pour donner votre petit cours «Démocratie 101». De grâce ne prenez pas le monde pour des imbéciles.

  • Guylain Tremblay Répondre

    10 avril 2008

    À l'argument de M. Dubuc qui dit que bien qu'une majorité souhaite le développement de Rabaska, vous répondez que cette majorité a été induite en erreur, et que la minorité qui s'y oppose est, en gros, plus éclairée. Vous rendez-vous compte que pour n'importe quel débat, la minorité pourrait toujours prétendre être plus à même de porter un meilleur jugement que la majorité? On ne peut invoquer cette sorte d'argument, sinon il n'y aurait pas de démocratie.
    Celle-ci fonctionne bien si a on a les conditions suivantes:
    1. L'information sur le sujet débattu circule librement.
    2. Les électeurs sont responsables.
    3. Les électeur choisissent selon leur conscience.
    4. Les électeurs se renseignent suffisamment.
    5. Tous les votes sont égaux.
    6. La majorité l'emporte.
    Si une des conditions ci-haut n'est pas rencontrée, on s'éloigne de la démocratie idéale, mais ça ne veut pas dire qu'on peut prétendre alors que la minorité l'emporte, car rien ne prouve aux yeux de la majorité que ceux-ci ont raison.
    Si la minortié veut contester la légitimité du vote, il lui faut démontrer qu'un ou des points ci-haut sont suffisamment problématique pour avoir fausser les choix.
    Le plus souvent, le point 4 (Les électeurs se renseignent suffisamment) fait problème, mais il faut s'en acomoder, car les gens sont libre juges du niveau d'information dont ils ont besoin pour porter un jugement. On ne peut s'arroger le droit de dire que ce sont des ignares qui ne savent pas ce qu'ils font en la matière.
    Le point 1 (L'information sur le sujet débattu circule librement) est toujours plus problématique. En effet, les différents lobbys pour ou contre n'ont pas toujours les mêmes moyens. Plus souvent qu'autrement, la concentration des médias tend à maximiser le point de vue d'un groupe généralement occulte de décideurs. Là est le principal problème. Mais on ne peut invoquer cette difficulté pour invalider un choix majoritaire; sinon, on pourrait toujours invoquer cela pour n'importe quel choix. Il faut jouer le jeu de la démocratie, même imparfait.
    Par contre, il faut chercher à équilibrer les points de vue.
    Dans le dossier Rabaska, je crois que les opinions des opposants ont été très largement diffusées et rendues accessibles, de façon non-biaisée. La seule ombre au tableau est la non-divulgation de certaines études par le gouvernement, qui vient justement affecter la qualité du point 1 touchant l'information.
    Si ce point est résolu, et que l'opinion favorable est toujours majoritaire, je crois que les opposants n'auront d'autre choix que d'accepter le verdict populaire, sinon ils nieraient le droit de la majorité de décider, et implicitement considéreraient leur opinion plus "pesante" que celle d'autres personnes. C'est ce que je reproche justement aux décideurs de l'ombre, comme les grands financiers, qui croient que c'est mieux pour la masse de décider sans qu'ils le sachent, car ils ne comprendraient pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2008

    Pourquoi Cacouna?
    Il est vrai qu’à court terme Cacouna peu sembler inutile. Toutefois à plus long terme et à condition de ne pas exporter aux USA, Cacouna nous fournirait une deuxième source d’approvisionnement en gaz naturel. Approvisionnement qui deviendra nécessaire étant donné que l’on achève d’harnacher les dernières rivières à potentiel hydro-électrique. Malgré le potentiel important d’énergie éolienne dans le nord du Québec, c’est une énergie trop aléatoire pour nous garantir un approvisionnement fiable d’énergie surtout en période hivernale.
    Le plus aberrant c’est que vous et moi soyons en train de discuter d’une planification énergétique globale qui aurait du être faite et acceptée du public avant d’accepter des projets de port méthanier ou peut être éventuellement de centrales nucléaires.
    De l’improvisation PIC PIC à l’image du Suroït, de la fermeture de l’usine de Bécancours, d’Orford, du CHUM à Outremont et de l’aberrant programme de réfection routier qui va augmenter le nombre d’autos à Montréal au lieu de valoriser le transport en commun de qualité.
    Tant au gouvernement que dans l’opposition nous sommes pris avec une bande de mon-oncles et de ma-tantes incompétents et déconnectés de la nouvelle réalité planétaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2008

    Effectivement, ce texte est très bien écrit et illustre bien la magouille politique inacceptable qui se déroule à huis clos pendant que des protagonistes cupides font des fausses promesses d'enrichissement collectif aux citoyens qui, malheureusement, ne prennent visiblement pas la peine de s'informer adéquatement sur les tenants et aboutissant de ce projet inutile.
    Toutefois, en lisant votre argumentation, j'ai de la difficulté à m'expliquer votre abstinence d'attaquer le projet Gros Cacouna qui, bien qu'associé à des risques moindres en termes de navigation, est tout aussi inutile pour le Québec.
    Loin d'enrichir la belle province, ces deux projets auront pour effet d'augmenter notre dépendance énergétique par rapport à l'étranger en plus d'annuler une bonne partie de nos efforts de réduction de GES et de détruire la beauté des paysages des régions concernées. Rien de bon pour le Québec!!!
    Par ailleurs, j'ai eu honte en fin de semaine de voir que M. Desmarais, l'un des leaders de ce complot égoïste a reçu la croix d'honneur de la part de la France. Je ne comprend pas pourquoi on honore la cupidité et le conseillé d'un président qui pousse le sensationnalisme à son paroxysme. Il y a pourtant de nombreux citoyens qui, dans l'ombre, font preuve d'un altruisme incroyable. Ce sont ces gens qui devraient recevoir les grands honneurs, et non des capitalistes qui ne pensent qu'à leur petit nombril et leur grand porte-feuille. Décidément, c'est le monde à l'envers! Pourvu que Bush ne reçoive pas le Nobel de la paix!
    En tout cas, la prochaine fois que j'entendrai parler de Rabaska, j'espère qu'il sera question de l'embarcation nautique du même nom, et non de cette absurdité inqualifiable!
    Merci à Vigile de nous tenir informés des enjeux que nos soi-disant leaders essaient de nous cacher!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2008

    Splendide comme texte. Tout a été dit. Félicitations!