Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
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La grille d'analyse anticoloniale des années 1960 est totalement dépassée
Entre la pensée anticoloniale marxiste des années soixante et le nouveau mouvement « décolonial », que reste-t-il de la gauche nationaliste au Québec ?
Une critique du dernier livre de Pierre Dubuc, « Dans quel camp êtes-vous ? ».
Réflexion sur le Québec en devenir
VIDÉO
Éditorial de juin 2023
CONSTITUTION
CONSTITUTION
Chronique de Rémi Hugues
MOYEN-ORIENT
Leçon de théorie politique tirée du Printemps arabe
Chronique de Pierre Gouin
Le pouvoir du peuple
Justice ou charité
Chronique de Jean-Jacques Nantel
Défendre les intérêts du Québec?
Un parti inutile et surtout nuisible
Chronique de Gilles Verrier
LA GRANDE ALLIANCE
La relation exemplaire franco-amérindienne
Chronique de Rodrigue Tremblay
ÉCONOMIE
12 exemples contemporains
sur le plan du retentissement international
Québec solidaire
Une façon d’affirmer la présence du français et de le distinguer de l’anglais envahissant
Allan Lichtman doit revoir son système de treize clés
Musk, Trump et Zelensky
Affaire Haroun Bouazzi
La théorie du racisme systémique appliquée!
Comment tromper le public en cachant des données
Ne pas faire du Québec une immense métisserie
36 exemples concrets et contre
Des scientifiques dignes de ce nom dénoncent l’arnaque climatique
Patrimoine vivant: 7 exemples concrets
pour qu’ils puissent les voir et se sentir appréciés
L'infiltration insidieuse de l'islam conquérant
Il faut s'attendre à d'autres mauvaises surprises
Intelligence artificielle
Branle-bas de combat à l’école Bedford
Le Bloc québécois a été créé par Ottawa...
La magouille a concrètement commencé avec Lucien Bouchard...
Patrimoine vivant: 7 exemples concrets
pour qu’ils puissent les voir et se sentir appréciés
Élections américaines
À propos du service médical obligatoire
Même le gouvernement québécois veut que ça cesse
et qu'on n'en laisse plus entrer un seul de plus
L’islam ne peut être que conquérant
Une seule solution : l’expulsion immédiate
Ne pas faire du Québec une immense métisserie
36 exemples concrets et contre
Des scientifiques dignes de ce nom dénoncent l’arnaque climatique
Les Prospectives jusqu’au 31 janvier 2025
Les Décrets présidentiels du 47ème Président des États-Unis feront que la première puissance géo-militaire*, économique et financière imposera le Nouvel Ordre Mondial
L'infiltration insidieuse de l'islam conquérant
Il faut s'attendre à d'autres mauvaises surprises
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1 commentaire
Éric F. Bouchard Répondre
15 juin 2019Ce que vous reprochez à Pierre Dubuc, on pourrait le reprocher à tous les discoureurs du néonationalisme québécois. Qu’ils soient progressistes ou conservateurs. Car pour traiter de décolonisation au Québec, il faut évoquer la nation canadienne-française. C’est elle qui fut conquise puis colonisée, c’est-à-dire soumise à la fois politiquement et économiquement, et qui fut dès lors en butte à un cadre colonial favorisant une mise en minorité et une assimilation qui se poursuivent toujours. Or, en devenant Québécois, nous avons, c’est vrai, refusé de poser en victime, mais au prix de la réalité historique. Tout commentateur de la société québécoise se trouve dès lors forcé d’user de concepts bidon (« majorité historique » par exemple) pour tenter de défendre l’idée d’un Québec français.
En somme, Dubuc comme bien d’autres, se doivent de réintroduire une nuance sociétale remplaçant notre réalité nationale abolie par la québécitude, afin de maintenir un combat aujourd’hui purement civique, voire rhétorique, sur lequel ils fondent toujours leur carrière.
Car devenir Québécois, c’était régler le problème de la nation canadienne-française en l’unissant avec le colonisateur présent dans le Québec. Être Québécois, c’est d’ailleurs toujours faire corps avec lui, s’effacer en lui, en espérant gagner un peu de sa normalité et de son prestige.
Vous ne me croyez pas? Prenons alors un exemple tiré du commerce et de la finance. Laissons de côté la Caisse de dépôt qui n’a pourtant plus rien de l’outil pensé pour favoriser l’émancipation économique des Canadiens-Français; laissons aussi les actuelles HEC qui seraient obscènes aux yeux d’un Esdras Mainville ou d’un François-Albert Angers; parlons seulement du Board of Trade of Montreal (1822) devenu moribond dans les années 1980 face à la dynamique Chambre de commerce du District de Montréal fondée pour et par les Canadiens-Français en 1887. Qu’est-il arrivé pensez-vous? De quoi la québécitude a-t-elle alors bien pu accoucher?
Plutôt que de laisser mourir le Board of Trade comme il eût été naturel de le faire, on a fusionné avec lui en 1992, l’année même du 350e, pour donner naissance à une nouvelle institution bilingue dont l’histoire remonte à 1822...
Allez-y voir aujourd’hui à la Chamber of Commerce of Metropolitan Montreal : vous y constaterez toute l’actualité d’une aliénation coloniale que vous semblez remettre en question ici.