@ Ghislain Lebel & aux pseudos Robert de Beauchesne, Gébé Tremblay, Zach Gebello

De la canadianisation du nationalisme québécois

Nous sommes le peuple souverain du Québec. Vive le Québec libre !

Tribune libre

Texte en réplique aux arguments présentés par Gébé Tremblay (pseudo), alias Zach Gebello en appui aux textes du pseudo Chevalier Robert de Beauchesne appuyé par Catherine Doucet. Thèses endossées par Ghislain Lebel, ex-député du Bloc Québécois, candidat malheureux à la Chefferie du PQ, appuyant le PI actuellement, après avoir appuyé l'ADQ.

Appui à Robert Chevalier de Beauchesne - Catherine Doucet - Tribune libre de Vigile - 2009 07 19

Lxg Gébé Tremblay (pseudo), alias Zach Gebello
Vous écrivez :
« Je veux bien croire que vous souhaitez la mort du Canadien français, M. Archambault, mais je suis bien vivant. »

Encore une argumentation sophistique. Vous prétendez à tort en le présentant comme une vérité, que je souhaiterais « la mort du Canadien français ». Vous êtes bien vivant et tant mieux, je ne souhaite la mort de personne, ni non plus celle de personnes se disant aujourd'hui de manière partisane canadianisatrice, « Canadiens français » et qui en font la promotion active, comme le pseudo Chevalier de Beauchesne, comme l'ex-député G. Lebel et comme vous, Gébé Tremblay (pseudo), alias Zach Gebello.
Je récuse et répudie l'appellation « canadienne française ». Je ne tue pas les « canadiens français », nuance ! Je la contredis, parce qu'elle est à mes yeux fallacieuse et sa résurgence est propagande canadianisatrice comme le défend avec vous l'ex-député du Bloc québécois Ghislain Lebel qui disait en 2008 vouloir se présenter pour le Parti Indépendantiste. Aujourd'hui, grand pourfendeur du PQ et du Bloc québécois, il se dit « canadien français »... « Dans le Bloc québécois et le PQ, les Canadiens français d'autrefois sont traités comme des sous-produits de l'humanité. » ( Wikipédia ). Le voilà cavalant du côté canadianisateur pour se venger d'avoir été écarté du Bloc québécois, battu à la chefferie du PQ, pour lui faire mal ainsi qu'au PQ. Il a appuyé un temps l'ADQ, maintenant il est au PI. Comme l'a fait un temps l'avocat Guy Bertand pour se venger de n'avoir pas reçu les égards qui lui étaient selon lui dû, il trouve toujours une manière quel qu'elle soit pour venger l'affront que d'aucuns lui ont fait subir. Il a fait tout ce qu'il a pu pour le camp du NON, pour finalement avouer candidement d'où venait sa hargne anti-souverainiste, et redevenir ce qu'il a toujours été, partisan de la cause du peuple souverain du Québec.
Les pires ennemis viennent de nos propres rangs. Les pires guerres sont fratricides. Le PI est un repaire de péquistes ou bloquistes personnellement blessés par le manque d'égards qui auraient dû leur être consentis. Je suis de tout coeur avec eux pour déplorer le manque d'égards que nous avons les uns pour les autres. Le PI doit participer à l'UNION qu'il nous faut pour vaincre l'UNION canadianisatrice. Cela doit se faire sur l'ESSENTIEL. Il faut cesser les querelles. L'actuelle est superfétatoire et attentatoire. Elle n'a pour but que de nous diviser, dans la plus odieux canadianisation qui soit. Celle que nous avons intégrée, et que nous avons répudiée pourtant...
L'UNION de nos forces
Le PQ a fauté bien souvent. Il a erré souvent. Il n'a pas valablement assumé son rôle de bon parent aimant et rassembleur. Il en est imputable aujourd'hui. Mais cela ne doit pas pour autant assurer la division du peuple souverain du Québec et des forces de la mouvance souverainiste.
Certainement pas au point de canadianiser le Québec et son identité nationale québécoise. Finies les folies !
« Ma mère était 50% écossaise et une parfaite bilingue. Élevée comme une Canadienne française par son père et comme un Écossaise par sa mère. »

Avant la Conquête nous étions Français vivant en Nouvelle-France appelée aussi Canada. Du fait de la rencontre entre deux civilisations, la civilisation européenne française et la civilisation des Premières nations. Entre un État de droit respectueux du droit des autres nations. Cette rencontre, et non Conquêt entre les Français que nous avons été et les différents peuples des Premières nations a permis aux Français de survivre ici, de survivre au manque de vitamines contenues dans une alimentation qui ne convenait pas à la rigueur du climat à laquelle ils n'étaient pas préparés.
Cette rencontre, ce choc de civilisation, était stupéfiant et radical. Elle avait lieu, et survivaient les Français. Elle n'avait pas lieu, et ils mourraient. Elle a eu lieu. Du coup rien n'était plus pareil. L'Ordre patriarcal européen en prenait pour son rhume face aux sociétés aborigènes égalitaires et consensuelles de l'Amérique du Nord. Du coup s’est créé ici les générations passant, une culture distincte à la fois de la civilisation européenne et à la fois de la civilisation des Premières nations. Les rapports à l’Autorité, à l’État, à la vie même et ses bienfaits, à la nature, s’en sont trouvés métamorphosés, ce qui après plusieurs générations a produit ici une culture distincte de la métropole qui frappait les nouveaux arrivants Français de passage ou venus s’installer sur les bords du fleuve nommé par les Premières nations Canada. Samuel de Champlain a donné à la Cité qu’il fondait en 1608 le nom de Québec, ( passage rétréci du fil de l’eau ). Ce qui montre que déjà, l’installation française se faisait dans le respect des lieux que les Français désiraient habiter parce qu'ils le pouvaient grâce à l'apport de Premières nations, cela en conviviale et réciproque bienvenue entre deux civilisations respectueuses l’une de l’autre.
« Mais elle nous a élevés comme des Canadiens français et se considérait elle-même comme tel aussi. »

Après la Conquête, l'immigration anglo-celte, et non anglo-saxonne (Irlandais protestant du Nord, admirateurs des Anglo-saxons, et Écossais en rivalité avec les Anglo-saxons, mais soumis à la Couronne du Royaume-Uni ) tenaient à se nommer Britanniques. Les Québécois d'origine française de l'époque étaient nommés du nom de la province française d'avant la Conquête, Canada, donc Canadiens. Ce n'est que lors de la fondation du Canada en 1867 que les Britanniques ont voulu se nommer du nom de l'État qu'ils venaient de fonder contre la volonté du peuple d'origine française et sans son consentement, pétitions à l'appui. Ces Britanniques « Canadians » devenus, pour se distinguer de la descendance française de la Nouvelle-France appelée aussi Canada qui les faisait Canadiens, comme on était Provencal, Charantais, ou Picard, s'appropriant leur nom, les ont nommés « French canadians », à leur grande surprise du reste... Ils se sentaient et se disaient pas Français... mais Canadiens, que venait faire ce qualificatif français !?
Mais à force, les Conquis que nous étions, ont endossé l'appellation fondée sur l'imposition de force d'un État dont ils n'ont jamais contrôlé les termes et la suprématie autocratique impériale.
C'est cette appellation inédite antérieurement qu'ont endossée les descendants français vivants en Nouvelle-France appelée aussi Canada et qui s'appelaient Canadiens. Un nom illustrant bien la rencontre conviviale de culture et de sang entre deux civilisations respectueuse l'une de l'autre. C'est celle qui l'a été par les parents de vos parents, pour se distinguer de la canadian que s'étaient appropriée les Britanniques vivant ici et qui voulaient se distinguer des Britanniques de la métropole nouvellement arrivés.
« Ce métissage avec ces ethnies non autochtone ne débute qu’après la conquête. »

Bien sûr.
« Je ne suis pas un Canadien français d’une autre origine parce que ma mère a reçu une éducation écossaise de par sa mère. Mon éducation ethnique (langue, histoire, culture) est strictement canadienne française et donc strictement de l’héritage que ma mère a reçu de son père. Mon héritage est d’origine canadienne française. »

Non pas, ce n'est qu'une partie tronquée de votre héritage. Puisqu'il n'y a d'identité canadienne française qu'après 1867. Avant elle était française. Ce pourquoi du reste le qualificatif « français » a été accolé au dénominatif « canadien »
« Seriez-vous en train de suggérer que mon "sang écossais" fait de moi un Britannique ou d’une "race" anglophone ? »

Non pas, ce qui fait de vous un Québécois d'origine française, c'est votre ascendance française. La partie française de cette ascendance. Et, comme toute nation, elle est pétrie de métissages. En l'occurrence dans votre cas, votre ascendance est aussi écossaise, Anglo-celte.
« C’est moi qui est supposé être le raciste, auriez-vous oublié ? »

Je ne vous ai pas qualifié de raciste. Toute la discussion ici concerne l'identité nationale, concerne ce qu'on a appelé la race. Cela n'est raciste que s'il est question de faire d'une race un caractère de supériorité dont il faudrait protéger la pureté.
Racisme ( Antidote )
- Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe certaines races supérieures qu’il faut préserver de tout croisement et qui sont destinées à dominer les autres.
- Ensemble d’idées, d’attitudes et de pratiques inspirées par cette idéologie, qui opèrent une discrimination et une hiérarchisation entre des groupes humains. Être victime de racisme.

À partir du moment où vous conspuez une conception de la nation inclusive comme une menace à la pureté du discours devant s’imposer pour le bien de la race « canadienne française » oui, vous êtes du côté d’un discours raciste. Mais si ce n’est pas le cas. C’est autre chose.
« Ma mère a marié un Canadien français et les enfants sommes tous bien Canadiens français, malgré notre grand-mère maternelle. Notre héritage ethnique est en ligne directe avec les Tremblay (1657) et les Tessier (1648). »

Fort bien. Nous en savons plus sur vos origines. Votre mère a épousé votre père d'ascendance française. Vous et les enfants de ces parents-là êtes descendants de l'immigration européenne en Amérique et vous êtes d'ascendance française et écossaise. Vous êtes citoyens d'un État du Canada invalide et illégitime imposé de force et d'autorité au peuple de Nouvelle-France abandonné par son Souverain qui n'avait pas le droit de Céder ni ce peuple ni son territoire, comme le démontre Me Néron dans sa Requête en reconnaissance de citoyenneté française de Madame Marie Mance Vallée.
Vous voilà en train de défendre une appartenance à un peuple « canadien français » parce que vous voulez faire des misères au PQ et au nationalisme qu'il défend, cela en tentant de canadianiser le Québec, jusque dans le sentiment identitaire des Québécois. M. Lebel fait de même.
Les canadianisateurs ont longtemps stigmatisé les nationalistes québécois en parlant de « nationalisme racial extrême ». Le nationaliste civique a contré efficacement ces attaques. Mais pour pouvoir en faire à nouveau une arme contre le peuple souverain du Québec, on utilise ici le malaise identitaire pour promouvoir un nationalisme canadianisé ethnique, en espérant que d’aucuns pourront l’endosser afin de pouvoir ensuite gagner sur les deux tableaux, on prend une option gagnant-gagnante :

- canadianiser le nationalisme québécois en le forçant à se poser en terme « canadiens » ;
- en faire une affaire ethnique et non civique pour la stigmatiser ensuite ;
- venant des nôtres, il s'agit de faire mal au PQ et au Bloc quitte à faire mal à la cause entière en la reportant à plus tard encore ;

Ses promoteurs nous disent « Soyons fier d’être racial, ils le sont… », « Chiche ! (t’es pas game) »… Nous disent-ils… « Ben oui chu game, voyons donc ! » Répondront d’aucuns…
Or, tout ça repose sur le fait que les vocables « Canada », « Canadien » ont été « nationalisés », expropriés, par subtilisation par les Britanniques et l’immigration anglo-celte. En échange, on a donné une nouvelle identité à la descendance française et celle-là, artificielle et nouvelle plus de 100 ans après la Conquête, dès après et pas avant, l’imposition contre la volonté du peuple d’origine française de l’Amérique du Nord britannique, de l'État du Canada de la fausse « confédération » de 1867, et cette identité nouvelle a été nommée « French canadian », traduite, trahie, par le vocable « canadienne française ».
Ainsi, pour être précis nous pourrions parler de notre identité française en tant que « canadienne », de la province française de Nouvelle-France appelée aussi Canada, du non du fleuve aux rives duquel nous avons pris racines. Ce que nous avons endossé mais pas avant ± 100 ans de Régime français qui en a duré ±150 ans, en cela, seulement en tant que Français, sujet du Roi de France, citoyens Français, habitant la Nouvelle-France aussi appelée Canada. Mais cela ne peut se faire puisque les Canadians nous ont volé l’appellation. Ne reste plus pour canadianiser le sentiment identitaire des Québécois, qu’à se rabattre sur le nom que nous ont donnés les Cannuks, « French canadian », nom que nous avons traduit par « Canadien français » avec ou sans trait d’union.
Pour réparer ce vol, d’aucuns prétendent que le Canada devrait changer de nom… Ridicule !
Comme si nous avions prise sur le nom que veulent se donner les Canadians. Comme s’il nous était possible de décider pour eux. Comme si le monde entier habitué à enterrer nos braves sur le sol de la France que nous avons contribué à libérer de l’extérieur et de l’intérieur, habitué à tel actuel État du Canada au drapeau olympique si fièrement brandi partout, habitué à tel État qu’une majorité d’États-Uniens ont de la difficulté à positionner sur une carte, pouvait d’un coup de baguette magique comprendre que le peuple du Québec fonde l’État du Canada sur son seul territoire national faisant ainsi deux États souverains portant le nom de Canada. Comme si cette absurde et ubuesque prétention avait quelque chance de s’imposer dans le monde entier !? N’importe quoi ! Tout ça pour canadianiser le nationalisme Québécois.
Ce nom nous a été volé, soit, mais on n’a pas volé le nom du Québec, il est nôtre, il est celui de la Ville de Québec, capitale de la Nouvelle-France, là où tout s’est joué. Un nom qui est celui de la rencontre conviviale de deux civilisations qui est partie de notre identité de peuple distinct du peuple de France dont nous étions partie avant la Conquête. Nous nous le sommes approprié depuis 40 ans. À quoi bon revenir en arrière sinon nous enfarger dans le tapis que l’on voudrait qu’on soit pour s’essuyer dessus ( Les fleurs du tapis... http://www.vigile.net/Les-fleurs-du-tapis Georges-Étienne CARTIER ). Il est question ici de distractions réactionnaires inutiles et vaines. Nous avons mieux à faire. La tâche est immense, à commencer par celle qui consiste à faire l’UNION de nos forces.
La géométrie variable de la fidélité à notre ascendance
Les trémolos dans la voix en parlant de ses parents et grands-parents et leur supposée identité « canadienne française » sont sélectifs et à géométrie variable. Ils parlent que d’une toute petite partie de nos aïeuls d’origine française. Celle la plus récente qui n’a été nommée « Canadien français » qu’à partir de 1870 et plus récemment encore, à peine un court épisode de 100 ans alors que notre histoire en compte 400. Depuis les années soixante, la Québécité, le nationalisme québécois a supplanté cette identité imposée par le Conquérant. C’est du reste pour ça qu’en moins de 10 ans, on n’a plus parlé que du Québec, de l’État souverain du Québec, du Vive le Québec libre ! ( Et non, Vive le Canada français libre ! ) Ce qui a fait fureur, c’est le Vive le Québec libre ! Cela parce que le FLQ en avait fait son slogan phare. Et c'est ce que nous retenons de l'apport de ce libérateur De Gaulle. On n'a pas retenu ses pleurs sur la « souveraineté perdue de la France » sur le Canada, Français. Car pour lui, nous étions toujours qu'une extension de la France... Le Canada était toujours une province de France... Passons !
Les néo-canadianisateurs supposés mettre de l’avant une fierté raciale propre à la descendance française de Nouvelle-France conquise, grâce à l’empreinte canadianisante d’un emprunt permanent d’identité usurpée, forgeant artificiellement une nouvelle identité à assumer d’après eux, canadienne française, nous disent que tous nos malheurs nous viennent du nationalisme du PQ. C’est lui qui a tout bousillé. Comme si le PQ avait été au cœur du FLQ pour le forcer à pervertir un vrai nationalisme canadien français. Comme si le PQ avait écrit le manifeste du FLQ.
Comme si René Lévesque avait été le scripteur du FLQ, avait fait la dicté à Pierre Vallières, Gaston Miron et tant d'autres, et en fait, à toute une mouvance politique nationaliste décidée à rompre d'avec les Conquérants, en prenant fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec, en tant que Québécois, parties du peuple Québécois, du peuple souverain du Québec. Cela n’a pas pris dix ans et le sentiment identitaire canadien français a été investi librement, réinvestit d’emblée dans une québécitude nouvelle qui n’a rien renié de son passé, de son histoire, de la Conquête, ni du combat de ses devanciers d’ascendance française. Au contraire, nous l'avons fait en québécisant ce qui avait été canadianisé par les Britanniques en mal d’identité distincte et installés ici à demeure, et qui ont substitué leur britannicité pour se distinguer de la métropole anglo-saxonne, ce, en raison entre autres de leurs origines majoritairement et essentiellement anglo-celtes, avides donc de se distancier de leurs appartenances britanniques sans pour autant la répudier, ni répudier son ascendant ici au « Canada », ce qui leur permettait de se distinguer ce faisant des États-Uniens et de la République qu’ils avaient fuie en tant que loyalistes.
On tente à nouveau de canadianiser cette identité québécoise pour enfoncer le PQ et le Bloc à fins de vengeance personnelle, ce en faisant impasse sur foule de données, comme cette référence à des patriotes comme Gaston Miron, Pierre Vallières ( Nègres blancs d’Amérique ). Pour masquer cette personnelle vindicte, on utilise le pseudonyme… Édifiant !
Les écrits de Me Néron et mes échanges avec Me Paul Racine m’ont instruit en ces matières récemment et ce qui précède en est le reflet à l’appui de ma compréhension et de mes intuitions initiales, je tiens à le préciser.
________________________________
Références
Vigile-2008 05 01-Ghislain Lebel-Je me porterai candidat pour le Parti Indépendantiste-Parti Indépendantiste
Vigile-2009 06 10-Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)-Réponse à Nestor Turcotte, à Pierre Bouchard, à Marie-Mance Vallée, à Robert Laplante, à Mathieu Bock-Côté et à combien d’autres ?-Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture ! -
Vigile-2009 07 13-Robert Chevalier de Beauchesne(pseudo)-Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture – suite
Vigile-2009 07 15-Éric Tremblay -L’indépendantisme : seul véritable nationalisme québécois -
221-Vigile-2009 07 16-Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)-Lettre ouverte à Éric Tremblay -
Vigile-2009 07 16-Luc Archambault-Réplique aux PIïstes d’un Québec... bi-national !?-Nous sommes un peuple. Nous sommes le peuple souverain du Québec-Le Canada est un État bi-national ( si tant est ). Pas le Québec.
Vigile-2009 07 19-Raymond Poulin -Ethnicisme et droit du sang : le rêve compensatoire-
Vigile-Catherine Doucet-2009 07-Appui à Robert Chevalier de Beauchesne-


Laissez un commentaire



37 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    M. Archambault
    Vous êtes patient et admirable dans vos propos. C'est avec des personnes comme vous que nous allons conserver et vivre notre identité.
    Gébé Tremblay, alias les autres pseudo
    Vous écrivez : ¨Nous avions la ¨chance¨(!) que la couronne britannique nous laisse cohabiter (....), en nous laissant notre langue¨ etc.
    Ce n'est pas une chance que nous avons eu, c'était la détermination qu'avaient nos ancêtres de garder leur identité. Les Britanniques savaient qu'ils ne viendraient pas à bout de notre détermination, d'autant plus qu'ils ne savaient pas comment vivre et survivre dans un pays nordique et peu convivial. Ils avaient besoin de nous (ancêtres) les Français pour survivre et ils n'ont pas eu le choix de négocier s'ils voulaient occuper le pays. ON a été trop fin avec eux et trop accueillants avec eux. On auraitent dû les laisser se ¨dépatouiller¨ tout seul, ils seraient partis dans leur pays.
    Vous ne connaissez pas l'histoire du Québec...c'est évident.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    Suite
    Vive le Québec libre !
    Au siècle dernier, un « mouvement de modernisation et l’émancipation du Québec ] prit une ampleur sans précédent dans la seconde moitié des années 1960, [ avec ] le Rassemblement pour l’indépendance nationale qui lança le slogan : « le Québec libre ». » [Québec - Wikipédia
    Aujourd'hui un mouvement réactionnaire voudrait que nous soyons « Canadiens-français » et non Québécois. On prétend que pour nous distinguer des Québécois d'origines autres que françaises, en nous désignant comme Québécois, cela ne nous distingue pas... alors que l'on désigne ici ainsi la majorité d'origine française. Une majorité ne se désigne pas autrement. Les Canadians l'ont fait. Être Canadian c'était, c'est toujours, se dire d'ascendance britannique, et non française.
    On prétend qu'il ne faut pas nous désigner comme la majorité, il nous faudrait abandonner le terme Québécois aux autres, en fait aux minorités du Québec. On prétend qu'en nous désignant comme « Canadien français » dans un actuel ou futur État souverain Québécois, nous manifestons le fait d'être majoritaire au Québec. Il faudrait employer la désignation que nous ont donné les Canadians qui eux n'ont pas eut ce problème d'insécurité qui les a fait se désigner Canadians, réservant aux autres, l'ajout d'un qualificatif les distinguant de la majorité qu'ils étaient de devenus : « French canadian ».
    Nous sommes Québécois
    Les Québécois sont majoritairement d'origine française. En refusant de nous désigner simplement comme Québécois, nous qui sommes d'origine française, en nous désignant autrement, nous disons que la majorité de ce que nous sommes ne compte pas. Nous ne valons pas assez. Il nous faut nous qualifier pour avoir droit de Cité. Il nous faut nous qualifier comme nous ont qualifiés les Canadians qui eux n'avaient pas besoin de se qualifier pour l'être. Ce réflexe qui nous ferait devoir ajouter un qualificatif à notre nom pour avoir droit d'exister est un réflexe de colonisé.
    Et, s'il nous faut désigner les Québécois d'autres origines, c'est eux qu'il faut qualifier : italo-québécois, anglo-québécois. Mais si nous devons le faire pour nous désigner nous, d'origine et d'ascendance française ancienne, quel est le problème à le faire en parlant des « Québécois de souche française » ?
    Nous sommes Québécois majoritairement d'origine française dans un Québec de seule langue officielle française, hors la tutelle fédérale canadienne qui ne reconnait pas nos lois. Nous le sommes, comme les Français sont Français, majoritairement de souche gauloise ( disons pour résumer ). Ont-ils besoin de se qualifier pour affirmer être de souche gauloise ? Non ! « Nos ancêtres les Gaulois » disent-ils... Pourquoi le devrions-nous ? Les Italiens sont majoritairement de souche Romaine, Gréco-Romaine.
    Nous sommes Québécois, c'est dire d'emblée que nous sommes d'origine française. POINT. Johnson, c'est québécois ? Oui, d'ascendance française et... c'est là qu'on qualifie. Richler, c'est québécois ? OUI, d'ascendance... et on la qualifie s'il y a lieu.
    C'est la majorité qui donne le ton, qui prévaut. Qui doit prévaloir. La minorité elle doit se qualifier s'il y a lieu, pas la majorité. Qualifier la majorité la fait minoritaire. Et le seul moyen que la majorité au Québec soit minoritaire, c'est de la considérer comme obligatoirement partie du Canada. Voilà à quoi le renvoi de l'appellation réactionnaire « Canadien français » renvoie. C'est ça être en faveur d'un État du peuple souverain du Québec valide, majoritairement d'origine française ?
    Soyons sérieux !
    Nous sommes d'accord cher Jean-François-le-Québécois !
    Vive le Québec libre !
    Voir aussi : Vigile-2009 07 23-Luc Archambault-Une attaque en règle - De la canadianisation du nationalisme québécois

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    @ Jean-François-le-Québécois
    OUI, c'est ça, nous, de Nouvelle-France, région de France, région du Royaume de France appelée Canada, du nom désignant un « village » emprunté aux Premières nations Iroquoisienne habitant ce territoire Nouveau de la France, nous étions Français.
    « Les historiens s’entendent aujourd’hui pour dire que le « pays du Canada » désignait à l’origine l’actuelle ville et région immédiate de Québec. »
    « D’après leurs recherches, le nom « canada » signifie « amas de cabanes » (bourgade ou village iroquoisien (...) qui hivernaient à Stadaconé (Québec), les premiers Amérindiens que Jacques Cartier aurait rencontrés (c’était à Gaspé, en l’été 1534, leurs quartiers d’été). »
    « À la fin de la Deuxième relation de Jacques Cartier (celle portant sur les années 1535 et 1536), un dictionnaire de la langue « des pays et royaume[s] de Hochelaga et Canada[,] autrement dicte la Nouvelle-France », nous apprend qu’« ilz (sic) appellent une ville canada »[3]. Cette « ville » (bourgade) que, d’après Cartier, ces Iroquoisiens nomment canada, c’est évidemment Stadaconé. »
    « Jacques Cartier est donc le premier à employer le mot Canada, pour désigner un territoire, celui qui correspond aujourd’hui à la ville de Québec et ses régions limitrophes, dont Stadaconé est le principal village. Il appellera dans ses écrits, les Iroquoisiens de la région de Québec, les « Canadiens ». Ce n’est qu’à partir du siècle suivant que l’on emploiera le mot Canada pour désigner tout l’espace exploré ou occupé par les Français en Amérique du Nord : Champlain commencera alors par écrire « la Nouvelle-France, vulgairement dite le Canada », ce qui laisse entendre que le nom « Canada », plus court, est déjà assez populaire pour l’emporter bientôt sur l’autre dénomination. »
    « Des livres et des cartes européennes appliquent tôt cette appellation, Canada, au peuplement français établi le long des rives du fleuve Saint-Laurent (principalement sur le territoire du Québec actuel), puis l’appellation Canada est récupérée par les autorités de l’Empire britannique pour désigner la plupart des colonies contigües qu’elle gère en Amérique du Nord. »

    Origine du nom Canada - Wikipédia
    « D’après ce que l’on m’a enseigné, le vocable de Québécois , n’est apparu que beaucoup plus tard », dites-vous.
    OUI, c'est ça, La désignation des peuples, le nom qu'ils se donnent, évolue avec le temps. Les Français ne sont plus des Gaulois, mais ont été des Gaulois. Les États-Uniens ont été Britanniques, mais ne le sont plus. Au début, Canada désignait la Ville de Québec, puis s'est étendu à l'une des 5 régions administratives de la Nouvelle-France. La Conquête britannique a permis la colonisation de ce territoire conquis très tôt après la Conquête essentiellement par les loyalistes britanniques fuyant les Colonies au Sud devenues les États-Unis. Cette colonisation se disait Britannique jusqu'à la création de la Confédération en 1867 un siècle plus tard. Nous, nous étions les Canadiens du nom de la région française de Nouvelle-France.

    George III du Royaume-Uni - Proclamation Royale du 7 octobre 1763
    Ce qui entre autre a créé la « Colonie du Québec » ( Province of Québec ), du nom de la Capitale politique et militaire de la Nouvelle-France, là où tout s'est joué le 13 septembre 1759. Ce territoire britannique aurait pu s'appeler Canada. Il ne l'a été qu'un siècle plus tard par l’Acte de l’Amérique du Nord britannique créant la Confédération de 1867 du Canada.
    Vive le Québec libre !
    Suite ici-bas

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    22 juillet 2009

    @ Gébé Tremblay:
    C'est que nous étions, oui, Français établis en Nouvelle-France, au début. Puis nos ancêtres ont eu des enfants, de ce côté-ci de l'Atlantique, et ces natifs de colons français étaient ethniquement parlant, Français aussi, mais nés en terre d'Amérique du Nord.
    Nous étions bel et bien les habitants de ce pays nommé la Nouvelle-France, mais nos cousins d'outre-Atlantique, ne nous appellaient pas Néo-Français, mais Canadiens! L'ennemi Anglais, nous voyait comme des Français, essentiellement, malgré qu'il ait pu être conscient de certaines différences culturelles entre nos ancêtres et nos cousins vivant en France, à la même époque.
    Sauf que quand nos conquérants anglo-saxons se sont emparé par la force de ce qui était notre pays, ils ont déclaré que dorénavant les Canadiens, étaient les habitants de cette nouvelle société qu'ils allaient créer sur ce qui avait été notre territoire!
    Nous avions la «chance» (!) que la Couronne britannique nous laisse cohabiter avec ses propres colons, en nous laissant notre langue, notre religion, et nos lois civiles... Sauf qu'il était clair pour eux que ce pays était maintenant le leur, qu'il nous fallait l'accepter, et que d'habitants de la Nouvelle-France que nous avions été, nous étions maintenant des Canadiens, comme les Anglais venus vivre ici.
    Avec le temps, une distinction fut faite: nous étions Canadiens-français... Mais Canadiens , ou peuple de conquis, qu'on souhaitait assimiler, d'abord et avant tout .
    D'après ce que l'on m'a enseigné, le vocable de Québécois , n'est apparu que beaucoup plus tard.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2009

    @ Marie Mance Vallée
    Dans votre message à Michel Gendron vous dites
    « Dans la vraie vie, je prétends toujours que les Canadiens français, les Québécois de souche française et les Métis sont les authentique fondateurs de ce pays. Tous les autres ne sont que des usurpateurs. »
    Je comprends ce que vous voulez dire... Sauf que, dit comme vous le dites, vous vous trouvez à valider l'État invalide et illégitime du Canada que vous conspuez.
    Pourquoi ? Parce que vous dites « de ce pays ». S'il est question du Canada, de l'État du Canada, de l'État actuel du Canada, si « ce pays » est l'État invalide et illégitime du Canada actuel, ses fondateurs ne sont en aucun cas les « Québécois de souche française, et les Métis » ni non plus les Premières nations.
    Il est clair que « ce pays » le Canada actuel, imposé de force et d'autorité, jamais nommément soumis aux voix du peuple, a été fondé par une autocratie qui méprisait la démocratie au bénéfice d'élites aristocratiques ou d'exception seules capables de bien penser l'État tel qu'ils le pensaient. Cela en se parant de l'Autorité monarchique Britannique usurpatrice, comme vous le dites.
    Quant à « ce pays » légal actuel du Canada actuel, ce ne sont pas des usurpateurs, car l'État qui s'impose, qu'ils sont imposés est bel et bien celui qu'ils ont voulu.
    Par contre, si « ce pays » dont vous parlez est le pays historique du Canada actuel, le pays ontologique, éventuellement démocratique qu'il pourrait être, ce ne sont pas non plus les seuls Québécois francophone, les métis et les Premières nations qui l'ont fondé. Pourquoi ? Parce qu'il n'a jamais été nommément et valablement fondé. Il n'existe pas. Pas en tant que pays valide.
    Ce n'est pas un pays, « C'est l'hiver », ce n'est qu'un rêve, comme le nôtre. D'autant que le peuple lui-même en est partie, et le jour ou ce peuple Canadian fondera son« pays », démocratiquement, ce sera lui son fondateur. En espérant que nous n'en serons pas partie...
    Nous entretemps, nous aurons fondé l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec ( Premières nations et Métis en sus ) sur notre territoire national.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2009

    Suite
    2) Vous avez fait appel à plusieurs reprises à l’UNION. Déjà, il y a plusieurs années maintenant (vers 2000-2001), pendant que le PQ ronronnait bien enveloppé dans sa suffisance, j’avais fait un appel dans ce sens sur Vigile. J’avais répertorié (au moins une trentaine) tous les mouvements qui pourraient s’intéresser à un Front commun. Mais en vain et les égos sont si forts... Si ce Front commun (j’ai fait du syndicalisme déjà) s’était mis en place et qu’il avait investi le PQ à ses réunions presque secrètes, nous n’en serions pas là. Je ne peux que souhaiter que cette Union se fasse, ne serait-ce que pour signifier aux politiciens de tous ordres que notre langue française, notre Histoire, nous entendons bien les faire respecter et les conserver.
    OUI, je ne suis pas original en cela. Mon apport personnel à cette impérieuse entreprise consiste à proposer l'UNION en tenant compte de la réalité politique actuelle qui s'y prête fort bien à maints égards. Nous pouvons maintenant mettre de l'avant une véritable COALITION de partis politiques souverainistes, voire cela même avec des alliés fédéralistes-rénovateurs, pour briser le statu quo de blocage imposé par les canadianisateurs qui se trouvent à chaque jour à prolonger indument la durée de la survie du voie sans issue. Un État ne peut s'imposer d'Autorité et de force indéfiniment. Il le sait et navigue un jour à la fois en usant de tout ce qui se présente pour faire flèche de tout bois. Un jour de plus pour eux, c'est ça de gagné.
    Et, ça fonctionne très bien de ce côté, même si cela a pour effet de toujours frapper un mur. Le Canada ne passe pas, il est répudié par la très grande majorité des Québécois(es).
    Mon apport consiste à proposer non seulement l'UNION du peuple souverain du Québec, à commencer par l'UNION de nos forces souverainiste, mais aussi à mettre de l'avant des propositions radicalement nouvelles. Ce qui demande de l'attention et du temps pour s'apprivoiser à ce qu'engage cette nouveauté.
    Elle est radicalement différente de ce que j'appelle « le souverainisme étatique historique » que j'appelle à refonder sur un « souverainisme ontologique » qui part du principe démocratique fondamental qui fait du peuple souverain le seul et unique valide fondateur de l'État démocratique valide et légitime.
    Le « souverainisme étatique historique » s'est fondé sur tel principe pour appeler le peuple souverain du Québec à fonder l'État souverain du Québec. Sauf que, dans cette attente, il a subordonné l'application du principe à la création de l'État souverain. Je propose de ne plus ajourner son application à tel avènement toujours reporté puisque le Canada parvient à en contrer la fondation. Cela commence par rétablir la réciprocité du principe en l'appliquant à l'État actuel du Canada pour appeler le peuple souverain du Québec à le consacrer dans l'État, dans une institution valide de l'État, le référendum.
    En invalidant nommément tout État qui n'aurait pas obtenu le OUI qui le validerait démocratiquement, cela brise le statu quo de blocage et rétablit l'Ordre démocratique contre l'Ordre autocratique britano-canadianisateur, en faisant du peuple souverain l'Autorité Suprême de l'État. Ce qui change tout. Notamment notre rapport à l'Autorité juridique et légale de l'État usurpateur. Il ne peut dès lors plus prétendre en imposer au peuple souverain, en imposer aux institutions, en imposer au monde et à la face du monde. Lui qui se prétend la fine fleur de la civilisation politique de l'Humanité toute entière.
    Mais pour détruire telle prétention, et user de l'effectif pouvoir du peuple. Il faut l'appeler à se prononcer à ces nobles et cruciaux égards. Pas évident... à suivre donc...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2009

    @ Marie Mance Vallée
    Vous me posez deux questions. La première :
    1) Vous utilisez les vocables « canadianisation, canadianisateur » plutôt que « fédéralisme et tous ses dérivés » que la plupart d’entre nous utilisons.
    Vous savez que les mots, les symboles sont importants. Donc, pourriez-vous nous en indiquer la différence ?

    Canadianiser : Rendre canadien ce qui ne l'est pas. Attribuer à une personne, un groupe de personnes, à une entité, un objet, un symbole, un discours, des caractéristiques « canadian ». Imposer de force ou par autorité autocratique ou par manoeuvres occultes ou affichées, par séduction ou argumentation, l'Ordre politique « canadian » jamais nommément soumis aux voix du peuple.
    Canadianisateur : Penseur, organisateur et promoteur de telle canadianisation... Ils sont à Ottawa.
    Un fédéraliste, c'est autre chose. Il s'agit d'un partisan d'un État fédéral démocratique et au statut librement consenti par les parties fédérés, ou confédérées. Les fédéralistes peuvent endosser l'actuel statut canadianisé du Québec au statut quo de blocage unilatéral, jamais soumis aux voix du peuple, mais désiré qu'il soit non plus imposé mais librement consenti. S'ils abondent à tel État sans mettre de l'avant ils deviennent de fait des partisan canadianisateur de cette canadianisation du Québec venant d'Ottawa.
    Un fédéraliste peut aussi ne pas endosser l'État actuel du canada et comme l'ont fait nombre d'entre eux au Québec, depuis toujours, de Papineau à Robert Bourassa, en passant par Jean Lesage, Daniel Johnson et Pierre Bertrand. Ce sont des fédéralistes-rénovateurs ou des autonomistes .
    Les canadianisateurs sont en « guerre » contre le peuple souverain du Québec et ils disent l'être. Les canadianisateurs sont nos ennemis.
    Les fédéralistes sont nos adversaires. Les fédéralistes-rénovateurs sont aussi nos adversaires mais pourraient être nos alliés. En effet, ils épousent la cause du peuple souverain du Québec mais pensent qu'il est préférable de ne pas remettre en question l'ascendance de l'État du Canada au point de fonder un État concurrent, non pas parce que nous ne le pouvons pas, mais parce que le Canada ne l'accepte pas et qu'ils parviennent trop bien à fédérer sous tout bon ou fallacieux prétexte le NON à l'État souverain. Il vaut mieux selon eux, temporiser. Cependant, ils se privent de tout effet de levier qui pourrait leur permettre d'obtenir un État du Québec fédéré qui convienne selon eux à ce peuple souverain du Québec. Ils se trouvent dans l'impasse.
    Ils pourraient être nos alliés s'ils décidaient de briser le cercle vicieux dans lequel ils sont enfermés en faisant l'UNION de nos forces pour invalider tout État qui ne s'est pas, ou ne se serait pas nommément soumis aux voix libres du peuple souverain du Québec.
    Ils pourraient même être nos alliés ensuite pour fonder l'État souverain du Québec. En effet, nombre d'entre eux n'y sont pas opposé et disent qu'ils se rallierait sans problème... Même les fédéralistes de La Presse canadianisatrice le disent...
    Suite ici-bas comme réponse à votre 2e question

  • Michel Guay Répondre

    22 juillet 2009

    Toutes les nations de la terre ont changés de noms suivant l'évolution ou la régression pour pouvoir susister et exister comme nation inclusive qui attire les nouveaux citoyens sur leurs territoires.
    Se nommer Canadien ou canadien français c'est se minoriser pour toujours ce qui n'était pas le cas avant 1867 car depuis 1534 nous étions majoritaires( incluant les tribus et les métis ) au Canada incluant le Québec
    Se nommer Québecois c'est retrouver notre majorité et un territoire d'identification pour devenir un pays francophone ouvert sur lemonde .
    Pour moi depuis 1977 celui qui se nomme canadien français c'est un fédéraliste donc un canadian et non pas un patriote Québecois
    À certaines occasions dans certains documents nous sommes obligés de nous dire canadien car le Canada colonise le Québec et nous oblige à cette ambiguitée.
    Nous sommes pourtant Québecois comme nation et ceci inclue tous les citoyens du Québec qu'ils soient patriotes ou un traitre angliciseur fédéraliste ou un immigrant n'y comprenant rien qui s'identifie au pays des anglais le Canada des canadians au lieu de s'identifier à la nation provonnciale nationaliste qui se refuse un pays et est divisé par des partis bidons commandés
    Vive notre pays francophone inclusif , le Québec et haro sur les racistes canadians déguisés en canadiens et canadiens français et frenchs canadians, donc déguisés en menteurs qui détruisent la nation Québecois après s'être détruits dans les neuf provinces canadians

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2009

    @ Michel Gendron
    Puisque ces questions vous intéressent, vous trouverez dans le livre « La longue marche du peuple oublié », de l'historien métis Russel Bouchard, à la page 55, une carte de l'autochtonie de la Boréalie québécoise au milieu du XVIIe siècle.
    Vous serez peut-être surpris de retrouver le nom d'une tribu indienne qui porte celui de « Canadiens ». Tribu qui vivait dans la région de Québec.
    Dans la vraie vie, je prétends toujours que les Canadiens français, les Québécois de souche française et les Métis sont les authentique fondateurs de ce pays. Tous les autres ne sont que des usurpateurs.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2009

    @ Luc Archambault
    1) Vous utilisez les vocables « canadianisation, canadianisateur » plutôt que « fédéralisme et tous ses dérivés » que la plupart d'entre nous utilisons.
    Vous savez que les mots, les symboles sont importants. Donc, pourriez-vous nous en indiquer la différence? Je me dis que si nous changions de vocabulaire de temps en temps, nous pourrions surprendre et déstabiliser nos adversaires. La guerre d'embuscades, voyez-vous.
    2) Vous avez fait appel à plusieurs reprises à l'UNION. Déjà, il y a plusieurs années maintenant (vers 2000-2001), pendant que le PQ ronronnait bien enveloppé dans sa suffisance, j'avais fait un appel dans ce sens sur Vigile. J'avais répertorié (au moins une trentaine) tous les mouvements qui pourraient s'intéresser à un Front commun. Mais en vain et les égos sont si forts... Si ce Front commun (j'ai fait du syndicalisme déjà) s'était mis en place et qu'il avait investi le PQ à ses réunions presque secrètes, nous n'en serions pas là. Je ne peux que souhaiter que cette Union se fasse, ne serait-ce que pour signifier aux politiciens de tous ordres que notre langue française, notre Histoire, nous entendons bien les faire respecter et les conserver.
    Marie Mance Vallée

  • Michel Gendron Répondre

    21 juillet 2009

    Monsieur Archambault,
    SVP, ne tirez plus sur tout ce qui bouge, parce que parmis ceux qui bougent, il en a qui vont dans votre sens! Mon propos s'adressait bien plus aux Gebello et cie qui font dans ce nationalisme étroit, et pas du tout libérateur, qui nous propulsent en discussions sémantico-oiseuses qui ne riment à rien. Bref, à force de vouloir combatre les sophistes, vous en venez à vous faire plus grand que Socrate lui-même (là, je vous fais un clin d'oeil, ne montez surtout pas sur votre cheval de Troie!).
    Vous m'avez répondu que:
    Les « Canadiens-français », nos aïeux de l’après fallacieuse Confédération du Canada, ne seront pas la conscience de ce peuple souverain du Québec. Pas plus que leurs ancêtres de Nouvelle-France, d’origine française.
    Si vous m'avez bien lu, je parle de "feu" les canadiens-français, i.e. les québécois francophones qui constitueront le ciment de la nouvelle république, des gens avec une culture, une langue, des connaissances. Surtout, leur passé prendra tout son sens dans cette résolution républicaine. Je ne suis pas un réactionnaire. Je suis un républicain québécois qui veut que cette foutue terre devienne une République une fois pour toute.
    SVP, cessez de parler des anciens Canadiens d'ici en disant qu'ils étaient des citoyens français. Ils ne l'étaient pas. Ils étaients des sujets du roi, et de 2e ordre, parce que en colonie. Les lois reales étaient plus souples ici? Oui, parce qu'il fallait qu'il en vienne un ou deux par année pour assumer les tâches d'intendance pour assumer la traite, faire la traite, construire la muraille de tel ou tel truc, et ainsi de suite. Des couillons se sont tués à la tâche pour développer le territoire en dépit d'une aristocratie française gangrenée jusqu'à l'os, et même encore plus haut si cela vous sied. D'Iberville, de Bienville, Frontenac? De beaux efforts, des faits d'arme remarquable, mais jamais reconnus en France. Par exemple, cherchez les faits d'arme de Pierre Lemoyne d'Iberville dans les biblios françaises. Je vous dis bonne chance. Niet, nada. Par contre, allez à la bibliothêque du Congrès américain à Washington, et vous trouverez tout.
    Cela dit, il me semble que tout dérape sur Vigile. Si on se fie à tout un chacun, nous sommes tous des racistes, des canadianisateurs, des traîtres, de fieffés péquistes à la solde du Canada, des diviseurs invétérés, des crypto-fédéralistes et j'en passe. J'avoue que cela me laisse perplexe, compte tenu des tâches concrètes à réaliser.
    Enfin, un commentaite pour Gébé Tremblay, que vous allez peut-être déplorer, considérant son son évidente équivoque : un cerf est un cervidé, un chevreuil. Écrire serf serait plus approprié, mais moins rigolo, je l'admets. Un cerf n'est pas humain, un serf oui, ce qui fait qu'il a le potentiel pour devenir citoyen un jour, contrairement à l'autre qui est plus ou moins destiné à la casserole. Désolé monsieur Gébé; il n'est pas dans mes habitudes d'agir ainsi, mais comme tout le monde, j'ai moi aussi envie de contribuer aux étranges glissements que je constate depuis quelques temps sur Vigile.
    Au fait, y aurait-il de brillants provocateurs sur ce site?
    Et si on laissait les gosseux de poils de grenouille gosser dans leur coin?
    Une brise d'air frais?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Marie Mance Vallée
    Vous dites :
    « L’auteur se référant à l’une des conclusions de la Commission royale sur les peuples autochtones (Dusseault-Érasmus), me confirme que l’expression en est une juridique et basée sur des faits.
    Je vais faire numériser ce texte qui sera reproduit sur le site Notre Histoire, à la section Essai en droit et en informerai les lecteurs de Vigile lorsque ce sera fait. »

    Merci, j'ai bien hâte de lire les arguments invoqués. Je me doute bien qu'ils sont solides et défendables dans le cadre restreint de l'invalidité de la légalité juridique illégitime actuelle.
    Je doute cependant que cette légalité illégitime soit à notre avantage souverainiste et à l'avantage des droits du peuple souverain du Québec. Mais sait-on jamais... On verra sur pièce.
    Car le principal inconvénient de telles démarches juridiques se trouve à confirmer la légitimité et validité de telle légalité. Or au regard du principe démocratique de la souveraineté du peuple, pas même reconnu en tant que peuple existant par les Actes constitutifs de telle légalité abusive et tutélaire, je vois mal comment cela pourrait nous être de quelqu'utilité, puisque la question est d'invalider tout État ne s'étant pas nommément soumis à l'Autorité Suprême du peuple souverain sur son territoire national.
    Cela dit, une démarche juridique de quelques-uns n'engage pas le peuple souverain. Cependant, cela limite ensuite leur prétention à invalider ce que leur démarche se serait trouvée à valider. On ne peut considérer invalide ce que l'on a validé de fait, en admettant que telle Autorité a droit légal et légitime de statuer sur ce qui engagerait l'avenir de tout un peuple. C'est là la limite de la démarche légale. ET, on est ensuite tenu de respecter la décision prise par l'Autorité à laquelle on a accepté de soumettre son sort. Ce qui peut être très embêtant.
    Les avocats s’emmêlent… et bien sûr ont pour mandat de respecter et tenir pour un fait révélé non contestable la légalité à laquelle ils se soumettent. Ils pensent en tirer le meilleur parti… Cependant…
    Le Québec a toujours perdu à ce petit jeu des juges de Cour de cette Couronne, fut-elle Suprême.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Suite
    L'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec
    Mais une fois que nous aurons franchi les étapes utiles permettant de mettre de l'avant cette possibilité, tout cela doit faire partie d'un ensemble cohérent. Il nous faut faire l'UNION de nos forces, autour d'une COALITION multipartite de GOUVERNEMENT SOUVERAINISTE. Car dans telle UNION souverainiste, rien à faire... On a du pain sur la planche... Il nous faut définir les termes d'un ESSENTIEL COMMUN. Il nous faut mobiliser nos forces, réunir toute notre députation souverainiste travaillant de concert. Il nous faudra réunir l' Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec siégeant à Ottawa et Québec, cela pourrait être un enjeu électoral. Ainsi, un tel gouvernement en coalition pourra convoquer telle députation pour agir en tant que Constituante afin de concevoir et rédiger un Acte constitutif initial primordial fondant l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec nommément de ses voix libres et souveraines.
    Toute une série de mesures à l'avenant à concevoir, mettre au point, de manière à nous entendre dans la cohésion et l'UNION de nos forces. Ne reste que moins de 18 à 24 mois pour ce faire, dès après les vacances d'été...
    Car il nous faut nous préparer à battre les canadianisateurs dès les prochaines élections à Montréal pour élire Madame Harel et à Ottawa pour battre le Prattigescagnatiévisme et la Art-Peur afin d'augmenter la majorité souverainiste à l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec qui n'est que de 50% + 1. Il faut viser une consolidation de 55 %, avec ces prochaines élections décisives à tenir à Ottawa et à Québec d'ici les 3 prochaines années ou moins.
    Le temps presse. L'échéancier est serré... FINI LES FOLIES !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Suite
    Le jour où l'idée aura été suffisamment apprivoisée, analysée, discutée, ici par exemple dans Vigile, cela par un certain nombre de personnes, qui y réfléchissent en ce moment, questionnant leurs a priori (je ne parle pas de celles et ceux qui ne les questionnent pas et qui rejettent l'idée d'emblée sous tout bon ou mauvais prétexte ), je suis certain qu'elle pourra être exposée dans ses grosseurs dans l'espace public et s'imposer éventuellement à toutes et tous comme une solution à tout le moins envisageable.
    D'ici là...
    D'ici là... on a le temps de voir... d'en discuter... Et... la chose est complexe... Ce double renversement paradigmatique a des incidences à de très nombreux égards, politiques bien sûr, mais aussi sociopolitiques, voire culturels et identitaires. Tout cela commence d'abord par admettre le questionnement. Sans ce préalable, rien de possible. On en est là... Il semble que vous l’admettiez. Fort bien… On peut avancer…
    Le premier des référendums sectoriels proposés par madame Marois ne pourraient-il pas porter sur ce sujet qui est la base même de nos différentes actions. Qu’en pensez-vous ?
    Disons d'abord que ce que je propose se situe dans une optique radicalement contraire au fait de faire des référendums sectoriels. Par contre, cette idée était préalable. Elle a permis d'admettre que ce peuple pourrait être consulté sur un autre sujet que la seule fondation de l'État souverain. Ce qui ouvre la porte au fait de le consulter sur la manière fallacieuse et illégitime qu'a été fondé par dessus notre tête dès après la Conquête jusques à aujourd'hui les États d'occupations conquérantes et les États impériaux s'étant succédé sur le territoire national du peuple souverain du Québec depuis la Conquête sans qu'aucun n'ait été soumis nommément aux voix libres et souveraines de ce peuple du Québec qui nous est cher.
    En effet, ce qui est en jeu n'a rien de sectoriel. Il est plutôt question de répudier tout État ne s'étant pas soumis aux voix du peuple souverain du Québec et de l'obligation qui leur serait faite de s'y soumettre sans délai pour que leur légalité ait à nos yeux quelque légitimité et validité. C'est tout l'État dans son ensemble qui est concerné.
    Ensuite, brisant le statu quo de blocage, ayant obtenu un OUI très largement majoritaire à cette exigence nouvelle, ce peuple se disant à lui-même OUI à ce qu'il est et à ce qu'il désire, pourra lui permettre d'anéantir l'ascendant séculaire tutélaire d'une Autorité impériale canadianisatrice abusive, se considérant pour la première fois de son Histoire, maître de son destin et Autorité suprême d'un État valide qui émane de l'expression de ses voix démocratiques et libres.
    Un référendum invalidant les États jamais soumis au OUI du peuple
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Marie Mance Vallée
    Vous écrivez :
    Si le peuple est souverain comme nous le pensons tous, qu’attendent le gouvernement du Québec et tous les partis politiques pour connaître le sentiment de tous les habitants du Québec sur ce sujet. Attend-il que nous soyons minoritaires ?
    D'abord, que l'idée fasse son chemin. Elle renverse à la fois le paradigme de l'État du Canada et à la fois ce qui a jusqu'à maintenant structuré le « souverainisme étatique historique » de manière radicale dans les deux cas...
    Double renversement paradigmatique
    Le Canada, les canadianisateurs pas plus que les fédéralistes, rénovateurs ou pas, s'y sont refusés. Mais les rénovateurs fédéralistes devraient commencer à y penser, cela leur permettrait de faire bouger le Canada qui serait contraint de bouger. Mais il y a un risque... le peuple souverain du Québec pourrait prendre goût à se poser en tant que démocratique Autorité Suprême de l'État, en lieu et place d'une Autorité conquérante autocratique qui a réussi à nous subordonner et nous faire la respecter comme telle, absolue, et sur laquelle nous n'aurions pas d'autre prise que de lui transmettre nos doléances, lui accordant le droit de les accepter ou pas.
    Aussi, s'ils y ont déjà pensé, ils ne l'ont pas fait... La question est, pourraient-ils néanmoins, pour le bien de la nation, prendre ce risque de lui laisser le droit de décider...
    Quant aux souverainistes, s'ils y ont pensé... ils ont écarté l'idée parce qu'à partir du moment où, comme cela a été le cas depuis 40 ans jusqu'à tout récemment, l'imminence de la fondation de l'État souverain rendait la chose superfétatoire... Ce n'est plus le cas cependant.
    Par contre il y a aussi un risque, c'est que ce peuple décide, de gré ou de force, manipulé qu'il pourrait être, d'endosser au pire l'actuel État abusif, inéquitable, actuel, pourtant répudié par la très grande majorité des Québécois(es), des fédéralistes rénovateurs aux souverainistes en passant pas les autonomistes. Au mieux, forcés de proposer un État du Canada qui reconnaîtrait l'existence du peuple souverain du Québec dans un éventuel État du Canada remanié, les Québécois pourraient décider d'approuver tel État...
    Ce pourquoi, si d'aucuns y ont pensé, on a ajourné l'idée de mettre de l'avant, de ne serait-ce qu'en discuter dans l'espace public.
    Or, la perte de l'imminence de l'avènement de l'État souverain espéré, créé des conditions nouvelle. Le blocage provoqué par l'intransigeance des activistes canadianisateurs pourrait finir par se retournée contre ses propagandistes qui se sont jusqu'à maintenant contenté de fédérer les NON à l'État souverain du Québec sans penser qu'un jour ils pourraient être forcés à obtenir un OUI. C'est pas mal plus difficile et on en sait quelque chose... Et eux aussi. Aussi, à moins d'être forcé ils feront tout pour contrer ne serait-ce que l'émergence de telle idée.
    Ils se préparent déjà sans aucun doute à le faire...
    Dès que cette éventualité sera reprise par une instance souverainiste autorisée quelconque, ce sera un tsunami pour l'enfoncer, car elle menace de front tout l'édifice patiemment construit par les canadianisateurs depuis la Conquête. Tout sera bon pour enfoncer l'idée même. Inutile, gaspillage, n'importe quoi et son contraire.
    Aussi, autant d'abord y réfléchir à tête reposée... hors ce qui ne manquera pas de survenir. Cela afin de bien nous y préparer... Ce pourquoi, je suis fort aise que les autorités souverainistes fassent comme si cela n'existait pas...
    Apprivoiser une idée nouvelle
    Suite ici-bas

  • Michel Gendron Répondre

    21 juillet 2009

    J'ai oublié de m'identifier, concernat le message précédent. À propos des Angles, des Francs, de ma grand-mère et tout le tralala.
    Michel Gendron

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Gébé Tremblay (pseudo) alias Zach Gebello
    « M. Archambault, il faut se rendre à l’évidence que vous ne reconnaissez aucun peuple. Vous ne concevez les nations que comme des structures politiques et juridiques. »
    Pas du tout, si c'était le cas, je ne parlerais pas du peuple souverain du Québec. Il n'existe nulle part dans aucun État valide et légitime. Et n'existe pas dans les Actes qui fondent l'État invalide du Canada.
    « Vous ne pouvez donc vous considérer descendant que des paysans cerfs (Français) ou seigneurs (Français). »
    Quel est le problème ? Et c'est quoi cette idée de discréditer le peuple de France duquel mon ascendance est issue. Typiquement Britannique et canadianisateur.
    Quel qu'il soit, ce peuple de France est celui auquel nous appartenions parce que nous sommes issus de ce peuple. Vous le niez. C'est notre souche.
    Vous aussi vous en êtes, si bien sûr vos ancêtres sont d'origine française. Pour le nier vous faites commencer votre histoire au XVIIe siècle... Pourquoi donc !?
    Vous confondez ascendance et culture. Certes nous ne sommes plus partie du peuple de France et ce politiquement et juridiquement depuis la Conquête. Cela n'oblitère pas notre ascendance. Depuis quand les Gaulois ne sont pas les ancêtres des Français parce qu'ils ne parleraient plus la même langue, n'auraient pas les mêmes comportements ou structures politiques ? Pareil pour les Romains à l'égard des Grecs... Comme si Rome était né de la Cuisse de Jupiter... N'importe quoi !?
    « Vous êtes un héritier de l’élite féodale, M. Archambault. »
    Oui et j'en suis fier, cela ne veut pas pour autant dire que je suis toujours ça. Comme les Romains, les Français, ne sont plus des Grecs anciens ou des Gaulois. Ils sont pourtant les héritiers de tout ça...
    « Nous ne sommes pas du même monde et non plus de la même époque. »
    Qui a dit le contraire... on parle d'ascendance...
    « Je ne suis pas en France, M. Archambault. »
    Qui a dit le contraire... Bien sûr qu’on n’est pas en France, on est au Québec... en 2009. Ce qui n'empêche pas d'être d'ascendance française... majoritairement d'ascendance française.
    Votre déni est ahurissant ! Il est constant. Il oblitère, en vertu d'une supposé fidélité à nos ancêtres, la lignée même de leurs ancêtres, comme si l'Histoire avait commencé au Jardin d'Éden « canadien »... N'importe quoi ! C’est du créationnisme !
    « En quoi les Canadiens français sont-ils exclus des Vietnamiens francophones ? »
    Toujours aussi sophistique...
    Je répondais à votre critère... la langue. Vous argumentiez pour dire qu'il nous fallait distinguer les Québécois et que le vocable « Canadien français » permettait de le faire. Je vous réponds, non pas ! si le critère est la langue, ce critère ne nous distingue pas des Vietnamiens francophones et de tous les Québécois francophones qui ne sont pas d'ascendance française.
    Donc, ce n'était que parade ce critère. En fait vous vouliez parler de « race », d'ascendance commune. Ce qui est toute autre chose. Il vous faut donc ne pas vous servir du seul critère de la langue pour justifier la résurgence de la dénomination « canadienne française » reçue du Conquérant après 1867 pour désigner les Québécois de souche française.
    « Nous sommes tous Français, quoi. »
    Bien sûr que non. Les Québécois sont majoritairement d'origine française, ce qui les distingue des Québécois d'origine vietnamienne.
    « Le colonialisme Français à son meilleur. »
    Toujours ce très Britannique discrédit du fait Français, de la France...
    N'importe quoi !?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Anonyme sans mon ni pseudo ( Oubli !? )
    Merci pour les références concernant l'évolution des noms donnés ou que se donnent les peuples. On voit bien que cela évolue...
    « La République à venir devra correspondre à notre territoire. Celui du Québec. Ceux qui vivront alors au Québec seront des Québécois. Et feu les "Canadiens-français" en feront partie itou, because ils en seront la conscience. »
    OUI. Vive la République du peuple démocratique et souverain du Québec !
    Les « Canadiens-français », nos aïeux de l'après fallacieuse Confédération du Canada, ne seront pas la conscience de ce peuple souverain du Québec. Pas plus que leurs ancêtres de Nouvelle-France, d'origine française.
    La conscience du peuple est, sera, celle du peuple souverain du Québec seul valide fondateur de l'État qu'il désire. Celle donc qui, toujours mieux capable de comprendre et en apprendre toujours plus de son Histoire, n'oblitèrera rien de ses ascendances françaises et de ses métissages culturels ou génétiques. À commencer par ceux issus de notre commerce avec les Premières nations, et qui la font aujourd'hui capable grâce à l'héritage reçu de cette lignée toujours de langue française et vivante, de répudier les États de tutelles qui l'ont conquise, renommée, assujettie, enfermée dans une impasse d'où nous ne pourrons sortir que dans l'UNION de ce que nous sommes en toutes ses multiples composantes sociétales, culturelles, économiques et politiques.
    Cette UNION identitaire, sociétale et politique qu'il nous faut faire, Vigile en témoigne cruellement aujourd'hui comme hier, elle est toujours à faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ M. Haché
    Merci pour les suggestions.
    « Cela pourrait vous réconcilier avec les canadiens-français. Cela pourrait peut-être vous faire réaliser que changer d’idée, ce n’est pas trahir, que si vous changiez d’idée concernant les canadiens-français, cela ne ferait pas de vous un "canadianisateur" de plus. »
    Je n'ai pas à me réconcilier avec les Québécois d'origine française ayant été affublés du nom de « French canadian » après l'imposition de force de la fausse Confédération du Canada. Ce sont nos aïeux. Ils et elles ont fait avec... Je les admire d'avoir su malgré tout produire ce que nous sommes. Leur sang coule dans mes veines et leurs ancêtres, qui sont aussi les miens, et... ils et elles étaient Français(es) de Nouvelle-France, pas « canadien français ».
    Nous avons hérité de leur legs culturel, sociétal, génétique, politique, nous nous en sommes emparé, nous nous le sommes approprié, nous l'avons remanié, prolongé, transformé, poursuivi, fait à notre goût, Québécois, refusant le nom reçu du Conquérant « French canadian ». Nous en sommes là, ce qui ne nous fait renier rien de ce qu'ils et elles ont été, autrement que mal nommé(e)s par le Conquérant. Le projet réactionnaire qui consiste à réendosser ce vocable reçu du Conquérant est gros comme une maison et n'a pour but que de nous jeter dans la confusion identitaire la plus totale, celle qui s'expose ici, et qui seule peut avoir cours, parce qu'on instrumentalise le fait qu'il soit question de choix personnel, cela parce qu'on a refusé à ce peuple souverain de l'appeler à s'incarner nommément dans l'État en tant qu'Autorité politique Suprême, capable de fonder l'État que les Québécois désirent fonder depuis la Conquête, et qui n'a jamais été appelé à invalider l'État du Canada qui s'impose sans obtenir de nos voix le OUI qui le validerait...
    ET, j'y réfléchis toujours, le lis, je m'informe, et rien ne me permet actuellement de penser que nous avons quelqu'intérêt que ce soit à réendosser telle dénomination infâme, qui ne fait que marquer au fer rouge d'une canadianisation activiste propagandiste ce peuple, pour que jamais il ne puisse oblitérer ce signe que le Conquérant a voulu imprimer dans notre chair, contre notre gré, une canadianité britannique que nous devrions accepté pour son plus grand bien et profit.
    Je me suis questionné, je me questionne toujours, peut-être est-ce vous qui pourriez changer d'idée !? Qui sait !? Et... « cela ne serait pas trahir » quoique ce soit de ce que nous avons été pour nous même, nous nommant nous-mêmes, ni trahirait tout ce que nous sommes, dans tout ce que notre Histoire a pu être, grande ou pauvre, servile ou noble, écrasé ou digne et fier, au contraire. Nous réappropriant ce que nous sommes hors ce que l'on a voulu qu'on soit et qu'on tient toujours à ce que nous soyons nous pourrons éviter ce que provoque en nous telle projet canadianisateur. On veut que nous soyons confus, divisés, jamais en mesure d'incarner collectivement nos dires disparates dans l'État, et cela ne s'applique pas qu'au statut de l'État, mais commence dans la culture et la culture identitaire, facteur de cohésion, celle qu'on craint tant et qui seule peut nous sauver.
    Nous prononcer en tant que peuple souverain du Québec invalidant tout État ne s'étant pas nommément soumis à notre volonté libre, claire et démocratique, réglerait la question. Nous ne l'avons pu faire à ce jour, ce pourquoi nous nous querellons aujourd'hui sur cet impérial facteur d'UNION, en pure perte... Nous pouvons le faire... suffit de nous entendre sur l'ESSENTIEL, sur une appartenance au peuple démocratique et souverain du Québec que nous sommes, nous les Québécois majoritairement d'origine française, capables de fonder l'UNION sur laquelle fonder l'État que nous voulons sur la base de la répudiation de l'État que nous ne voulons pas. Nous ne voulons pas du Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Messieurs, mesdames,
    Voilà un débat intéressant. Je me pose des questions sur ces multiples appellations nous qualifiant.
    Allons loin dans le passé. Par exemple, Charles Lemoyne était un Français de Normandie. L'un de ses fils, Pierre Lemoyne d'Iberville, est né ici. Canadien, donc. Mais aussi sujet du Roi de France. Mais il ne pouvait être un citoyen français, car l'appellation de citoyen s'applique à ceux qui vivent en république. Or, la France n'a jamais été une république entre 1534 et 1763. Elle l'est devenue seulement quelques années plus tard.
    Un autre exemple, de ma famille celui-là. Ma grand-mère, née en 1899 et décédée il y a 21 ans, parlait des Canadiens et des Anglais. Elle nous a fait bien rire, vers 1980, je crois, lorsqu'elle nous avait dit que René Lévesque était un bon canadien. Il lui a fallu quelques années, en effet, pour comprendre que le René Lévesque qui parlait "des québécois" était LE canadien dont elle espérait la venue. Elle a voté OUI en 1980, même si elle s'affichait toujours canadienne. Raison? Pour elle, les vrais Canadiens étaient de langue maternelle française. Bref, elle était canadienne, canadienne-française et elle commençait à saisir le sens de ce que voulait dire québécois. Et elle a voté OUI. Ouf! Mais c'était comme ça.
    Notre nom (Canadien), a été volé. Mais il en a été de même pour la nation qui nous a conquise. Les peuples celtes qui habitaient la Grande-Bretagne ont été conquis par bien du monde : Angles, Saxons, Norvégiens, Normands de France... L'appellation "Angletere", vient des Angles, un peuple qui a envahie les îles Britanniques il y a de cela plus de 1 000 ans. Ils étaients germaniques, et venaient de l'actuelle Allemagne. Quant aux Saxons, ils ont eux aussi envahie le sud des Iles britanniques. En Angleterre, il existe toujours ces parties qu'on appelle Sussex (Saxe du sud), Essex (Saxe de l'Est), Wessex (Saxe de l'ouest), et Norfolk (du germanique qui veut dire "peuple du nord". Aujourd'hui, la Saxe est l'un des lander allemand ? Il y a 2 Saxes, je crois, et les exégètes de la chose préciseront. Est-ce que ces appellations en totale contradiction avec leur origine celte les ont traumatisés? Of course not! Ils ont tout bouffé pour en faire l'Empire britannique, ce dernier vocable étant la preuve sublime de leur capacité d'assimiler les conquérants, puisque "Bretagne" est un mot d'origine on ne peut plus celte!
    Et les Français maintenant. Nos ancêtres Gaulois ont eux aussi été conquis par bien du monde. Romains, Francs, Vikings de toutes catégories (on leur a cédé un territoire devenu duché de Normandie), Hongrois, etc. Est-ce que la Gaule d'antan s'appelle toujours la Gaule? Bien sûr que non. La France vient de Franc. Un peuple germanique. Charlemagne parlait franc, et avait un accent terrible lorsqu'il s'exrimait en roman. La Francie existe toujours en Allemagne.
    Pour ma part, je me suis considéré québécois à partir de 1970. Terminé pour moi le canadien-français, ce terme qui correspond à une époque révolue. Je suis de ceux qui pensent en terme de république. Nous avons joué un rôle dans la construction du Canada de 1867. Mais en tant que subalterne, même s'il y a eu des Laurier, Trudeau et autres Chrétien. Or, le Québec possède ce qu'il faut pour créer une république. Les québécois francophones ont les outils qu'il faut pour la réaliser. Notre ethnicité en constitue le coeur et l'âme de par son Histoire.
    La question, enfin. Nation ethnique ou Nation civique. Et quand je dis Nation, je dis République. Là où le citoyen est égal en droit. La République à venir devra correspondre à notre territoire. Celui du Québec. Ceux qui vivront alors au Québec seront des Québécois. Et feu les "Canadiens-français" en feront partie itou, because il en seront la conscience.
    La République du Québec, rien de moins.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Qu’en est-il alors des Québécois d’origine haïtienne, algérienne, libanaise, belge, suisse, vietnamienne, et j’en passe, sans parler des anglophones qui parlent français ? En quoi sont-ils inclus dans cette dénomination de Canadien-français ( avec trait d’union ). ET en quoi en sont-ils exclus ?(Luc Archambault)
    En quoi les Canadiens français sont-ils exclus des Vietnamiens francophones ? Biensûr, une personne comme M. Archambault qui ne reconnaît aucune culture dirait; "rien".
    Le nom « Canadien » est de trop dans la dénomination "Canadien français"(Luc Archambault)
    Donc, le nom "Vietnamien" est aussi de trop dans la dénomination "Vietnamien francophone".
    Nous sommes tous Français, quoi.
    Le colonialisme Français à son meilleur.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    M. Archambault, il faut se rendre à l'évidence que vous ne reconnaissez aucun peuple. Vous ne concevez les nations que comme des structures politiques et juridiques.
    Non comme des cultures.
    Vous ne pouvez donc vous considérer descendant que des paysants cerfs (Français) ou seigneurs (Français).
    C'est votre droit et liberté.
    Moi je n'en suis pas et mes ancêtres non-plus. Depuis le XVII e sciècle nous ne parlons plus la langue de France et ne vivons plus à la manière des Français, que ce soit juridiquement, socialement, municipalement, culturellement, administrativement, etc... etc...
    Déjà en 1645 tout a été fait pour nous imposer le développement d'une société française par concentration en villes et structures collectives. Ce fut un échec. Les Canadiens avons obéis à ce que la nature du territoire nous dictait et nous nous sommes structuré en "rangs" séparés et libres.
    Vous êtes un héritier de l'élite féodale, M. Archambault.
    C'est ce à quoi l'élite péquiste rêve aussi.
    Nous ne sommes pas du même monde et non plus de la même époque.
    Je ne suis pas en France, M. Archambault.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Gébé Tremblay (pseudo) alias Zach Gebello
    Qui répond à Jean-François le Québécois
    Le glissement s'est opéré mine de rien semble-t-il. On est passé comme par magie du « canadien français » hérité du Conquérant au Français de Nouvelle-France habitant la région française du Canada... passé du « Canadien français » au « Canadien ».
    Et on fait parler Bougainville qui écrit ce qu'il écrit autour de 1757, donc après ± 150 ans de Régime français.
    Pour bien comprendre ce qu'il décrit, il faut penser qu'une telle description doit être mise en relation avec celle qu'il aurait ou a pu faire, des Français habitant la Provence, ou la Vendée, fort différents les uns des autres, mais tous Français...
    Et, il se trouve qu'il définit le caractère de ce que nous étions, de ce que nous sommes encore. Nous sommes d'origine française, nous étions Français de la région administrative du Canada, donc Canadien, comme on est aujourd'hui Québécois de la Gaspésie, Gaspésien.
    Cela n'a rien à voir avec le « Canadien » actuel, ni le « Canadien français » de la Confédération, « french canadian » pour nous distingué des Britanniques qui nous ont volé notre pays et son nom.
    Ainsi, Bougainville par des Français de Nouvelle-France, il décrit une nature et une culture française distincte, sociétale, culturelle sociologique qui n'a rien de politique autre que sujet du Roi de France, que français. C'est la base ontologique du peuple distinct du peuple de France lors de l'abdication de fait de notre Souverain consacrée par l'Acte de Cession qu'il a signé. Nous sommes devenus alors peuple sans Souverain, peuple souverain donc, distinct politiquement de tout autre et qui n'était pas « canadien français », mais « canadien ». Ce peuple qui se nomme aujourd'hui Québécois.
    Les canadianisateurs pour gommer notre origine française, prétendent que nous sommes « canadien », peuple fondateur du Canada... Or nous sommes fondateurs de rien du tout qui ait quelque validité en ce qui nous concerne. L'État du Canada est un État invalide imposé de force et d'autorité abusive usurpatrice contre la volonté du peuple souverain du Québec. Ce n'est pas nous qui l'avons fondé cet État du Canada, ni nous, le peuple souverain qui ont fondé les États qui l'ont précédé, ce sont les Conquérants et la Couronne britannique, qui n'est pas la nôtre, qui n'a jamais été la nôtre.
    Sans parler de cette description négative du sort du peuple de France sous la Monarchie, typiquement Britannique, ce qui leur fait dire que la Conquête nous a libérer d'un tyran... Le jupon propagandiste canadianisateur dépasse... là aussi.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Suite
    Le nom « Canadien » est de trop dans la dénomination « Canadien français québécois », depuis que nous avons québécisé ce qu'on a, qu'on a voulu, et qu'on veut toujours canadianiser pour empêcher ce peuple de se donner un État valide et légitime qui émane nommément de ses voix libres et souveraines sur son territoire national du Québec.
    « Au pays du Québec cherchant son émancipation, politique,économique et culturelle, tous les citoyens et les citoyennes de cet « État » de la « con-fédération canadienne » sont Québécoises et Québécois,mais ils et elles ne sont pas tous et toutes Canadien-ne-s-français-e-s québécois-es, loin de là. »
    He non ! Quel est le problème !? Comme partout, chaque peuple, chaque nation est plurielle, multiple, métissé. Quel est le problème !? Et, comme partout, une majorité s'impose, ou pas... Que notre majorité, divisée par les assauts canadianisateurs, ne soit pas parvenue à s'imposer contre la tutelle canadianisatrice, ne change pas la nature française de la langue de cette majorité, la nature française de la langue officielle de ce peuple, de son État, fut-il provincial. Nous ne sommes pas tous des Québécois d'origine française, métissés que nous sommes même dans cette majorité de langue maternelle française. Quel est le problème !?
    Nous sommes Québécois, nous sommes le peuple souverain du Québec, à majorité d'origine française, et pour la décrire, pas besoin du Label « canadien » que vous et M. Lebel tenez à endosser en canadianisant la nationalisme québécois. Il n'y a qu'à parles des Québécois d'origine Française, métissée qu'elle a été depuis le Régime français, jusqu'à nos jours. Assimilant toujours une large part de l'immigration venue de partout dans le monde.
    Cela dit, ce statu quo de tutelle canadianisatrice a menacé notre survie, la menace toujours, nous devons rapatrier tous nos pouvoirs, nous devons appeler ce peuple souverain du Québec à répudier tel État du Canada abusif sur notre territoire national du Québec. Nous devons faire l'UNION de nos forces seule capable de fonder ici un État valide et légitime émanant des voix de ce peuple souverain du Québec. Nous devons le faire dans des conditions adverses, contre la minorité activiste canadianisatrice qui ne parvient pas à emporter notre adhésion pour l'État usurpateur qu'il peut maintenir encore de force et d'autorité impériale monarchique autocratique parce que nous n'avons jamais été appelés à le nommément répudier de nos voix libres et souveraines.
    Le nom « canadien français » que nous a donné cette minorité activiste anglo-celte, après l'imposition de la Confédération fallacieuse qui nous tient en otage par le chantage identitaire multiculturel canadian qui fait de nous un groupe ethnique comme un autre, et non un peuple à part entière que nous sommes, majoritairement d'origine française sur notre territoire national du Québec, ne nous est plus utile Le Canada est un État de trop sur notre territoire national du Québec. Le « canadien » est de trop partout au Québec du peuple souverain du Québec, y compris dans le vocable capable de nommer les Québécois de souche française pour les distinguer de minorités parties de ce peuple souverain du Québec qui seul pourra fonder l'État valide et légitime qu'il désire fonder depuis longtemps. Il ne fait qu'espérer l'UNION de nos forces pour ce faire dans les meilleurs délais. Notre désunion est le seul obstacle à l'expression de cette volonté québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Jacques Bergeron
    Vous voulez définir quoi au juste « dans ce Québec géographique où tous les citoyens et toutes les citoyennes sont Québécois et Québécoises » ?
    « ... le locuteur d’une langue ou l’autre » ?
    « puisque le Québécois [ n'est pas actuellement ] un individu de langue française que les citoyennes et les citoyens du monde auront appris à connaître comme citoyennes et citoyens d’un pays dont la langue est le « français » »
    Ah bon ! Le Québec n'est pas un État dont « la langue est le « français » », dont la langue officielle, seule langue officielle, est le français ?
    Cela ne pourra être vraiment de notoriété publique mondiale, que « lorsque le pays sera indépendant « sic » de langue française et que tous nos concitoyennes et nos concitoyens parleront notre langue ». Au fait, de quel pays s'agira-t-il ? Du Québec ? NON ?
    « avec M. Lebel et plusieurs milliers de Québécois par la géographie je demeure Canadien-français Québécois »
    Ce qui serait la manière de distinguer parmi les Québécois celles et ceux qui parlent français ? Vraiment ? Qu'en est-il alors des Québécois d'origine haïtienne, algérienne, libanaise, belge, suisse, vietnamienne, et j'en passe, sans parler des anglophones qui parlent français ? En quoi sont-ils inclus dans cette dénomination de Canadien-français ( avec trait d'union ). ET en quoi en sont-ils exclus ? En quoi le vocable « Canadien-français »qualifiant de français les Canadiens est-il plus noble que le vocable « Québécois d'origine française » ?
    ET pourquoi refuser adjonction du qualificatif « francophone », « français » au nom québécois, alors qu'il est admis pour le nom canadien?
    Le vocable « Canadien français Québécois » ( sans trait d'union ) que vous, M. G. Lebel, Gébé Tremblay ( pseudo) alias Zach Gebello, et Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo), employez et revendiquez comme dénomination « identitaire » en supposée opposition et contradiction avec la dénomination dite « civique », distingue la partie québécoise du peuple « Canadien français » qui vit partout au Canada. Dénomination héritée de la canadianisation du Québec à partir de l'imposition autocratique de la fallacieuse Confédération canadienne, rapatriée en 1982 et défendue par les fédéralistes et par les canadianisateurs dans son unilatéral et inique statu quo invalide et illégitime, jamais endossée par le Québec et le peuple souverain du Québec. Cela vous positionne nettement en tant que nationaliste canadien, canadianisateur du nationalisme québécois.
    Par contre, si vous voulez parlez de la majorité du peuple souverain du Québec français, du Québec de langue française, dont l'origine est Française, sans inclure les canadiens de même origine française vivant hors du Québec partout au Canada et en Amérique du Nord, et qui n'a rien à voir avec le fait de fonder ici un État valide et légitime, en quoi le vocable Québécois de souche française ne pourrait-il pas être le seul indiqué ? En ajoutant le « Canadien français » au Québécois, vous ne faites qu'affirmer que les Québécois ne sont qu'une partie d'un plus grand ensemble, d'un plus grand peuple. Or, c'est plutôt le contraire.
    C'est bel et bien au Québec que ça se passe, c'est ici que nous sommes les plus nombreux et que nous sommes majoritaires, pas ailleurs. C'est ici à Québec, au Québec de sa Capitale nationale fondée par Samuel de Champlain en 1608, il y a 401 ans, que s'est joué, que se joue et que se jouera le sort de ce peuple, et c'est ici qu'il vivra ou mourra. Le Canada et de trop au Québec, son État, ses symboles, ses dénominations sont de trop.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    C'est exact, M. Jean-François-le-Québécois. C'est même Cartier et les Basques qui ont commencé alors à nommer cette tribue les Canadiens. Le Canada (kanata) était alors Québec (Stadacona) et les régions autour (Royaume du chef Donnacona). C'était donc un pays appartenant à un souverain, tout comme Hochelagha (Montréal). Cartier les appele lui-même des "royaumes en Nouvelle france".
    Alors, pendant longtemps, nos ancêtres étaient sujets de la monarchie française, et habitants de la Nouvelle France. Beaucoup plus tard, nos conquérants anglo-saxons nous ont affublé de ce vocable de Canadiens français,...(Jean-François-le-Québécois )
    Proposez-vous que nous étions Français et que c'est le britannique qui nous a fait Canadiens après la conquête ?
    Je laisse le témoignage de Bougainville, en 1757, vous répondre:
    Ce que dit Bougainville des Canadiens
    Par Pierre-Georges Roy, Toutes petites choses du régime français (Ce texte a été publié dans en 1944)
    Louis Antoine de Bougainville était un observateur sagace.
    Dès 1757, il traçait un portrait des Canadiens que nous devons accepter “•comme vrai même s’il n’est pas flatteur”.
    “Les simples habitants, dit-il, seraient scandalisés d’être appelés paysans. En effet, ils sont d’une meilleure étoffe, ont plus d’esprit, plus d’éducation que ceux de France. Cela tient de ce qu’ils ne payent aucun impôt, de ce qu’ils «nt droit d’aller à la chasse, à la pêche, et de ce qu’ils vivent dans une espèce d’indépendance. Ils sont braves, leur genre de courage, ainsi que les Sauvages, est de s’exposer peu, de faire des embuscades, ils se battent en s’éparpillant et se couvrant de gros arbres ; c ‘est ainsi qu ‘à la Belle-Rivière ils ont défait le général Braddock.
    Il faut convenir que les Sauvages leur sont supérieurs dans ce genre de combattre, et c’est l’affection qu’ils nous portent qui jusqu’à présent a conservé le Canada.
    Le Canadien est haut, glorieux, menteur, obligeant, affable, honnête, infatigable pour la chasse, les courses, les voyages qu’ils font dans les Pays d’en Haut, paresseux pour la culture des terres. Parmi ces mêmes Canadiens, on met une grande différence ipour la guerre et les voyages d’en Haut entre ceux du gouvernement de Québec et ceux du gouvernement des Trois-Rivières et de Montréal, qui l’emportent sur les premiers ; et ceux de Québec valent mieux pour la navigation ; parmi ces habitants ceux qui voyagent dans les Pays d’en Haut sont réputés les plus braves.”
    Comme on le voit, Bougainville distribue l’éloge en même temps que le blâme. Le Canadien est haut, glorieux, menteur, dit-il. Cette même remarque sur le compte des Canadiens avait déjà été faite par d’autres voyageurs. Il faut donc avouer qu’elle était vraie.
    Remarquons la différence que fait Bougainville entre le paysan français et l’habitant canadien. Au temps où écrivait Bougainville le paysan français était un vrai cerf. Il ne pouvait faire la chasse, la pêche lui était même interdite dans la plupart des provinces. Les dures corvées étaient son partage. Ici, certaines corvées existaient mais combien douces si on les compare à celles qui pesaient sur les hommes de la terre dans la vieille France.

    http://grandquebec.com/misteres-du-quebec/canadiens-selon-bougainville/

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Monsieur Archambault,
    Si le peuple est souverain comme nous le pensons tous, qu'attend le gouvernement du Québec et tous les partis politiques pour connaître le sentiment de tous les habitants du Québec sur ce sujet. Attend-il que nous soyons minoritaires ?
    Le premier des référendums sectoriels proposés par madame Marois ne pourrait-il pas porter sur ce sujet qui, est la base même de nos différentes actions.
    Qu'en pensez-vous?
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    M. Archambault,
    Je profite de ce fil pour vous signaler qu'en fouillant dans des liasses de papiers de l'auteur de la requête sur les Autochtones français, j'ai retrouvé un texte inédit en date du 22 juillet 2008.
    L'auteur se référant à l'une des conclusions de la Commission royale sur les peuples autochtones (Dusseault-Érasmus), me confirme que l'expression en est une juridique et basée sur des faits.
    Je vais faire numériser ce texte qui sera reproduit sur le site Notre Histoire, à la section Essai en droit et en informerai les lecteurs de Vigile lorsque ce sera fait. J'ai des moyens informatiques assez rudimentaires, mais je trouverai bien une manière rapide de le faire.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Suite
    Canadiens ... !?
    Tiens donc, il n'est plus question de « Canadien français » ! Qu'est-ce à dire... !? Vous êtes maintenant incapable de soutenir que nous pourrions n'avoir pas honte d'endosser le nom donné par le Conquérant, après l'imposition tutélaire de la Confédération du Canada, « French canadian » ?
    Il ne faut jamais avoir honte quand on a été abusé. Nous avons été abusés par les Conquérants. La honte est sur eux.
    Quant à nous, il nous faut être fier de nos ancêtres Français, qui habitaient la région administrative française du Canada sous Régime français jusqu'à la Conquête, ± l'actuel Québec. Si vous êtes fier d'avoir été Canadien il semble que vous ayez du mal a dire que ces Canadiens étaient bel et bien Français. Pourquoi ? Quel est le problème ? Pourquoi sinon pour canadianiser le Québec, le nationalisme québécois ? D’autant qu’il n’est pas question de Canadiens, mais bien de Canadiens français, dans votre cabale. Le nom reçu des Conquérants.
    Poussé dans vos dernier retranchements voilà que nous oubliez le « Canadien français » pour parler du « Canadien », ce citoyen français de la Nouvelle-France… Où va-t-on ? Nulle part. Tout ça pour enfoncer le nationalisme Québécois en le canadianisant ! N’importe quoi !
    Il semble que vous avez honte de vous dire d'origine française. Pourquoi ?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    @ Gébé Tremblay (pseudo) alias Zach Gebello
    « En Nouvelle France, outre les aborigènes, il y a des Canadiens, des Acadiens et des Français. »
    NON, outre les aborigènes, il n'y a que des Français, que des sujets du Roy de France, que des citoyens français, qui vivent dans cinq régions du territoire Français en Amérique du Nord

    Dans sa plus grande étendue, avant le Traité d'Utrecht (1713), la Nouvelle-France comprenait cinq régions possédant chacune sa propre administration :
    - le Canada (partie sud de l'actuel Québec), subdivisé en trois districts avec chacun leur gouvernement particulier : de Québec, des Trois-Rivières, de Montréal et une dépendance nommée les Pays d'en Haut comprenant les actuelles régions canadienne et américaine des Grands Lacs et dont les forts de Pontchartrain (Détroit) et Michillimakinac formaient à peu près les uniques pôles de peuplement français après la destruction de la Huronie,
    - l'Acadie, (actuels Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick) puis, après la cession, l'Île Royale.
    - la baie d'Hudson (actuel Canada)
    - l'établissement de Plaisance sur l'île de Terre-Neuve,
    - la Louisiane (centre des États-Unis, des Grands Lacs à la Nouvelle-Orléans), subdivisée en deux régions administratives : Basse-Louisiane et le Pays des Illinois, dit la Haute-Louisiane.

    Les Canadiens vivant sur l'actuel territoire du Québec étaient Français.
    « Plus on approche de la conquête, plus les Canadiens sont majoritaires. »
    Les Canadiens comme vous dites, étaient Français, citoyens français, ils ne formaient pas un peuple en soit, même si des caractéristiques régionales les distinguaient des métropolitains, comme dans tout État de l'époque où les moyens de communications restreints isolaient les communautés.
    L'une d'elle frappait les nouveaux arrivants. En effet le fait que toutes et tous parlent la même langue, le français, où qu'on aille, du manant au Gouverneur, étonnait. En France métropolitaine ce la même époque, on ne parlait pas Français en France, dans chaque région, voire chaque village on parlait différentes langues ou patois faisant du Français une langue qui n'était pas parlée par le peuple de France, cela est venu beaucoup plus tard. ET, cela ne faisaient pas pour autant des Provençaux, autre chose qu'une partie du peuple de France... Pourquoi en serait-il autrement ici ?
    Les habitants de Nouvelle-France et de ses régions du Canada, d'Acadie, de la Louisiane et de ses autres territoires, étaient partie du peuple de France, comme l'étaient les Français des autres régions de France, acadiens, Louisianais, Picard, Provençaux, Charentais. Comme si les Québécois des régions n'étaient pas partie du peuple du Québec, comme si les Gaspésiens n'étaient pas Québécois. N'importe quoi !
    Quel est le problème de les dire citoyens français, donc Français, partie du peuple de France ces Canadiens ? Je ne me considère d'origine française, et on Canadienne, pareil pour vous à moins de vous couper de vos racines, de vos ancêtres. Je ne me considère pas Français pour autant. Je ne le suis pas, du moins pas seulement Français. Je le serais toujours en vertu de mon ascendance française, comme le défend Me Néron, je l'apprends. Tant mieux !
    Je suis alors, dans cette double nationalité, Québécois, partie du peuple souverain du Québec celui-là qui est en mesure de fonder sur son territoire national, l'État valide et légitime qu'espère fonder ce peuple souverain du Québec depuis la Conquête, ce que n'est pas l'État du Canada actuel fondé par une Souveraine usurpatrice et son Empire conquérant dont le Canada est sans rupture la continuation sans jamais obtenir le OUI qui le validerait, et il s'est imposé, s'impose contre la volonté du peuple du Québec, pétitionnant contre la factice Confédération de 1867.
    « ... il n’y a rien dans mon histoire qui pourrait m’inspirer la honte d’être Canadien. »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Il se pourrait fort bien qu'il s'agisse d'une tentative de canadianisation du Québec. Ce ne serait pas la première fois au cours de notre Histoire. Mais, pour autant, faut-il refuser de faire certains débats.
    Lorsque nous avons travaillé sur ce dossier, il s'agissait surtout de trouver une alternative aux Canadiens français du Québec, puisque le mouvement souverainiste de gauche avait tenté, depuis des années, de nous faire gober cette fameuse nation civique multiculturelle et plus récemment interculturelle qui, à mon avis, était un aveu d'impuissance, de peur ou encore pis d'une certaine connivence avec le modèle canadien. Une peur de l'affirmation nationale, cette peur qui gouverne les nôtres depuis des siècles.
    Si nous acceptions la nation civique, nous nous retrouverions rapidement dans un p'tit Canada québécois, sans doute dominé par les mêmes groupes minoritaires et nos propres mercenaires puisqu'on les encourage par nos gestes et nos actions à ne pas s'intégrer. Telle était notre réflexion.
    Et la situation n'a pas changé, sauf que le mouvement souverainiste en évitant d'aborder la notion essentielle d'identité par crainte de se faire taxer de racisme et de xénophobie, n'a trouvé mieux que d'imaginer une utopique nation civique. À mon avis, c'était mettre sur une voie d'évitement la base même du PQ, considérant que de toute façon, ils étaient acquis.
    Et c'est ainsi que nous nous retrouvons dans une impasse. Un million de Québécois ne votent plus; un certain nombre a voté ADQ, PI,QS et autres; la plupart des immigrants et les anglophones qui votent PLQ n'ont que faire de notre identité, de notre Histoire, de notre culture et de notre langue.
    Je crois bien sincèrement que ce débat occulté depuis des années, et ce n'est pas Bouchard-Taylor et tous ses supporteurs, y compris le PQ et le BQ, si ma mémoire est bonne, qui y auront changé quelque chose, aurait dû avoir lieu depuis longtemps. C'est ce que la rue québécoise me dit.
    Marie Mance Vallée

  • Michel Guay Répondre

    21 juillet 2009

    Se nommer Québecois revient à retrouver notre majorité perdue depuis 1860 et nous donner la force de l'inclusion
    Se nommer canadien français c'est accepter d'être une minorité de 24 % au Canada des canadians et accepter de ne pas être inclusif et disparaître comme nation francophone

  • Marcel Haché Répondre

    21 juillet 2009

    Permettez-moi une toute petite suggestion,m.Archambault.Lisez donc le très beau texte d'Andrée Ferretti sur le bonheur de lire Lionel Groulx(22-11-1993).C'est un pur bonheur aussi de lire Mme Ferretti.
    Cela pourrait vous réconcilier avec les canadiens-français.Cela pourrait peut-être vous faire réaliser que changer d'idée,ce n'est pas trahir,que si vous changiez d'idée concernant les canadiens-français,cela ne ferait pas de vous un "canadianisateur" de plus.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    21 juillet 2009

    Puisqu'on parle d'identité(s), ça me rappelle l'origine, ou l'étymologie de cette appellation de «Canadiens»...
    C'est que quand Jacques Cartier et son équipe, ayant ancré la Grande Hermine, ont foulé le sol canadien, il furent accueillis par des Amérindiens.
    Cartier et ses hommes, d'un côté, et les autochtones de l'autre, n'avaient pas de langue commune en laquelle s'exprimer pour se comprendre, pour communiquer efficacement. Donc, quand les Amérindiens ont invité les Français dans leur village, ils leur ont dit (transcription libre): aka nada, ou quelque chose d'approchant.
    L'explorateur et son équipage, à l'époque, ont cru que cela était le nom que les autochtones avaient donné à leur pays, mais en fait, ça voulait dire, «chez nous», ou «notre village»...
    Alors, pendant longtemps, nos ancêtres étaient sujets de la monarchie française, et habitants de la Nouvelle France. Beaucoup plus tard, nos conquérants anglo-saxons nous ont affublé de ce vocable de Canadiens français, sans avoir la moindre idée de ce que cela voulait dire, semblerait-il. Ou sinon, sans aucunement s'en préoccuper!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2009

    Avant la Conquête nous étions Français vivant en Nouvelle-France appelée aussi Canada.(Luc Archamault)
    M. Archambault, je vois mal comment vous espérez chercher cohésion en reniant et trafiquant ainsi notre histoire.
    En Nouvelle France, outre les aborigènes, il y a des Canadiens, des Acadiens et des Français.
    Plus on approche de la conquête, plus les Canadiens sont majoritaires.
    Si vous-vous considérez Français, M. Archambault, c'est votre liberté bien légitime.
    Le trafiquage de l'histoire pour servir des intérêts politiques, je laisse cela au fédéral et à Historica. Contrairement à ceux-ci, il n'y a rien dans mon histoire qui pourrait m'inspirer la honte d'être Canadien.

  • Jacques Bergeron Répondre

    21 juillet 2009

    Cher monsieur, j'aimerais seulement vous dire que j'ai toujours connu Ghislain Lebel comme Canadien-français
    «québécois» bien sûr, puisque comme vous et moi il habite le Québec. Là s'arrête toute ressembalnce avec celles et ceux qui se définissent Québécois auquel nom ils ajoutent quelques fois, «français» ou «francophones», ces deux derniers termes indiquant très bien l'obligation qu'elles (et elles)ont à se définir dans ce Québec géographique où tous les citoyens et toutes les citoyennes sont Québécois et Québécoises.Lorsque le pays sera indépendant «sic» de langue française et que tous nos concitoyennes et nos concitoyens parleront notre langue nous n'aurons plus à distinguer le locuteur d'une langue ou l'autre puisque le Québécois sera un individu de langue française que les citoyennes et les citoyens du monde auront appris à connaître comme citoyennes et citoyens d'un pays dont la langue est le «français».Voilà, pourquoi,avec M.Lebel et plusieurs milliers de Québécois par la géographie je demeure Canadien-français Québécois malgré l'erreur d'un grand indépendantiste nommé Pierre Bourgault qui a toujours regretté(voir sa biographie) d'avoir défendu ce terme, ce contre quoi M. François-Albert Angers l'avait mis en garde.On peut constater que ce dernier avait raison de craindre ce nom qui ne
    «différenciait» pas les locuteurs de langue française, donc les «Canadiens-français québécois», de ceux de la minorité «Anglo-saxonne».Au pays du Québec cherchant son émancipation, politique,économique et culturelle, tous les citoyens et les citoyennes de cet «État» de la «con-fédération canadienne» sont Québécoises et Québécois,mais ils et elles ne sont pas tous et toutes Canadien-ne-s-français-e-s québécois-es, loin de là.

  • Michel Guay Répondre

    21 juillet 2009

    Les canadiens , les métis et les amérindiens et nos frères nés en France nous avons dominés la Nouvelle France ( Québec Canada et un tiers des USA de 1534 à 1763 . Et ceci contre les attaques incessantes dans nos territoires des anglais des USA et de leurs mercenaires Mohawks .
    Suite à la guerre internationale de 7 ans de 1755 à 1763 nous avons perdus le Mississipi à cause des Anglais et plus tard des Loyalistes qui se réfugèrent au Québec et au Canada et les Anglais eux ont perdus les USA aux mains des USA et des Français et la France à conservé la Louisiane ( jusqu'en 1801) et Saint Pierre et Miquelon ( encore aujourd'hui)
    Au Canada et au Québec nous avons été majoritaires ou presque jusqu'en 1867 mais sous régime militaire anglais subissant les guerres des USA et des Canadians nous nous nommins alors canadien français pour nous différencier des canadians que nous nommions canadiens anglais .
    Après avoir été décimés par les déportations économiques et être devenus minoritaires dans tout le Canada comme canadiens français suite à de nombreuses lois scolaires linguistiques favorables à l'anglicisation nous sommes devenus Les Québecois pour nous différencier des ennemis Frenchs Canadians et Canadians au service de la suprématie orangiste
    En 1977 avec l'adoption de la loi 101 et de notre Fête Nationale par le Parti Québecois notre nom esrt devenu Québecois et notre langue nationale le Français
    Les Canadians alors entrèrent en guerre contre notre nation en imposant le bilinguisme et l'anglicisation sur tout le territoire Québecois en se servant justement des french Canadian de services , des nègres blancs et Elvis Gratton.
    Ces collabos fondent aujourd'hui les partis bidons divisionnistes( ADQ, QS, PI) en se déguisant en patriotes et en canadien français dans le seul but de diviser les francophones et de faire élire le Parti des Anglais destructeurs de la nation Québecoise le PLQ
    Vive mon pays le Québec Vive ma nationalité Québecoise , Vive le Québec libre