Crise au Barreau du Québec : Quatre anciens premiers ministres se mêlent du débat

43d78fb9c79807e2f3d3acdcc4418d73

Que diable Bernard Landry vient-il faire dans cette galère armée par les Desmarais ?





Devant la crise qui secoue le Barreau du Québec et qui ne cesse de s’enliser dans l’affaire Lu Chan Khuong, quatre anciens premiers ministres du Québec, d’allégeances politiques différentes et avocats de profession, s’unissent et sautent dans la mêlée pour apporter leur voix au débat.


Lucien Bouchard, Bernard Landry et Pierre Marc Johnson, ex-premiers ministres péquistes et Daniel Johnson, ancien premier ministre libéral, cosignent une lettre d’opinion, que vous pouvez lire en cliquant ici.


Les quatre ténors, qui qualifient cette crise de «déplorable», appuient la décision du conseil d’administration du Barreau d’avoir suspendu avec solde la bâtonnière Lu Chan Khuong et d’avoir mis sur pied un comité d’enquête indépendant, après avoir appris que cette dernière avait fait l’objet d’une plainte pour vol à l’étalage en 2014.






Bernard Landry







Lucien Bouchard




Photo Journal de Québec, Annie T. Roussel





«[...] obligés de se préoccuper du caractère public de graves allégations, les administrateurs se devaient d’enclencher un processus de vérification. À n’en pas douter, ne rien faire et fermer les yeux les auraient exposés au très sérieux blâme d’avoir abdiqué leurs responsabilités envers le Barreau, ses membres et le public», écrivent sous une même plume les quatre anciens politiciens, qui précisent que les fonctions de Bâtonnier nécessitent «un comportement éthique exemplaire».






Pierre Marc Johnson







Lucien Bouchard




Archives Journal de Québec





«La bâtonnière aurait-elle dû, par souci de soustraire l’institution du Barreau et elle-même à une controverse préjudiciable à tous égards, se résoudre à quitter avec élégance temporairement ses fonctions et consacrer ses énergies à dissiper le malaise que faisaient naître les allégations qu’elle estime sans fondement? On nous permettra de le penser», poursuivent-ils.






Daniel Johnson







Lucien Bouchard




Archives Journal de Québec





«Au-delà des accusations, conjectures et diversions de toutes sortes, il importe d’en venir à l’essentiel quant à la vérité des faits. La justice et les institutions n’en seront que mieux servies», concluent les quatre hommes.



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé