Couillard se défend d’avoir sacrifié les travailleurs d’Aveos

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Une autre intervention chirurgicale du bon Dr Couillard





WASHINGTON – Le premier ministre Couillard se défend d’avoir sacrifié les travailleurs d’Aveos en échange d'une promesse d’achat, par Air Canada, d’appareils CSeries de Bombardier.


«Non ce n’est pas vrai du tout», a répliqué le chef libéral aux partis d’opposition qui l’ont critiqué à ce sujet dans les derniers jours.


Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec reprochent au gouvernement d’avoir laissé tomber la poursuite qu'il avait intentée contre Air Canada, relativement à la fermeture d'Aveos, son centre d’entretien à Montréal, après que le transporteur eut annoncé son intention de commander 75 avions CS300 de Bombardier.


«Un litige devant les tribunaux ne crée aucun emploi. Zéro. Pas trois, quatre, dix, quinze: zéro emploi», a déclaré le premier ministre lorsque questionné à ce sujet en marge de sa mission éclair à Washington.


M. Couillard assure qu’avant de mettre un terme aux procédures judiciaires, Air Canada devra passer de la parole aux actes, tant pour la commande d’appareils qu'en ce qui concerne sa promesse de créer 1000 nouveaux emplois en établissant au Québec un centre d'excellence pour la maintenance des CS300.


Des problèmes qui ne dataient pas d’hier


La fermeture d’Aveos, en 2012, s’est soldée par la perte de 1800 emplois. Depuis, «beaucoup de travailleurs d’Aveos se sont déjà replacés dans d’autres industries, soit dans le domaine aéronautique, soit dans d’autres domaines», a noté le premier ministre.


«On est très déçus, bien sûr, quand il y a des pertes d’emploi», mais «ce n’est pas d’hier» que les problèmes d’Aveos dataient, a-t-il rappelé.


«Je sais que c’est une situation difficile, mais, dans la situation actuelle, c’était le meilleur choix à faire [...] pour notre secteur aéronautique et pour nos travailleurs de l’aéronautique, qui gardent leurs emplois actuellement, parce qu’on est intervenus pour la Série C et pour soutenir Bombardier.»




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