Le gouvernement québécois « ériger [ait] un mur autour du Québec » dans l’esprit des investisseurs en acquiesçant à la demande du Parti québécois et de la Coalition avenir Québec consistant à bloquer l’achat du quincaillier Rona par le géant américain Lowe’s, a soutenu le premier ministre Philippe Couillard.
« M. Péladeau et M. Legault veulent nous faire reculer au siècle précédent », a-t-il dénoncé à l’entrée du caucus présessionnel des élus libéraux jeudi. « On est maintenant dans une économie ouverte », a-t-il répété.
Il a appelé le Québec inc. à déployer de l’« énergie [pour] conquérir le monde ». « Il faut que les Québécois aillent aussi à la conquête des marchés. […] On est capables, nous, les Québécois », a-t-il fait valoir au lendemain de l’annonce de la vente du fleuron québécois bâti par Rolland Dansereau et Napoléon Piotte à des intérêts américains. « Pour un Rona, il y a un Couche-Tard, un CGI, un Saputo », a-t-il dit M. Couillard, rappelant que les entreprises québécoises ont fait des acquisitions à l’étranger totalisant quelque 30 milliards de dollars en 2014.
Le chef du gouvernement s’est néanmoins dit « préoccupé » par les contrecoups de la « transaction consensuelle » de 3,2 milliards de dollars sur les familles des travailleurs de Rona, ainsi que les commerçants membres du quincaillier. Il entend « suivre les développements et les engagements de l’entreprise ». La ministre de l’Économie, Dominique Anglade, s’était dite satisfaite mercredi des « garanties » données par Lowe’s, notamment sur le maintien des 17 000 emplois au sein de Rona.
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VENTE DE RONA
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