RETOUR DES NORDIQUES

Couillard prêt à soutenir le retour des Nordiques… si c’est payant

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Flip-flop Couillard dans toute sa splendeur

Impressionné par sa visite du chantier de l'amphithéâtre, le premier ministre Couillard a affirmé que le gouvernement pourrait soutenir l’acquéreur d'une franchise de la LNH, pour autant que ce soit payant pour les contribuables.
La veille, le premier ministre avait pourtant tempéré les propos de son ministre responsable de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, à l’effet que Québec pourrait soutenir un éventuel investisseur privé pour le retour des Nordiques, possiblement à l’aide d’un prêt garanti par le gouvernement.
« Si c’est payant avoir une équipe de hockey, moi je veux que les contribuables fassent de l’argent également », a lancé M. Couillard, en point de presse sur le toit du nouvel amphithéâtre.
Il faudra d’abord et avant tout qu’un « partenaire privé déjà fortement engagé » présente « un projet réel », avec un montage financier « réel », a insisté le chef du gouvernement.
Un autre signal pour Bettman

Le maire de Québec, Régis Labeaume, qui a joué le rôle de guide, tout au long de la visite de chantier, s’entend pour dire que la visite du premier ministre du Québec doit être interprétée comme un signal positif pour la LNH.
« Tous les signaux sont importants, a dit le maire Labeaume. (…) Il n’y a rien qui se passe ici sans que le commissaire le sache. (…) Il est certain que dès ce soir ou dès demain matin, le commissaire de la ligue nationale saura que le premier ministre du Québec est ici. »
« Quand le premier ministre d’une province démontre de l’intérêt envers le chantier ça veut dire beaucoup de choses », a souligné le maire de Québec.
« Comme tous les Québécois, on espère que la Ligue nationale va venir ici, c’est une belle ville de hockey, les gens seraient très heureux de ça », a fait valoir, pour sa part, le premier ministre du Québec.
« Impressionnant », a répété M. Couillard, tout au long de sa visite du chantier, des vestiaires des joueurs, en passant par la patinoire, les loges corporatives, la cuisine, jusqu’au toit de l’édifice.
Plus de détails à venir…


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