Couillard poursuit sa croisade contre le protectionnisme à New York

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Couillard, valet des anglo-saxons, est plus apprécié à New York qu'au Québec...

Sept ans après Jean Charest, le premier ministre Philippe Couillard a reçu à son tour jeudi soir un prestigieux prix de la Foreign Policy Association pour sa contribution aux relations entre les États-Unis et le Québec.


Si le premier ministre s'est dit «extrêmement honoré» par cet hommage du groupe de réflexion new-yorkais, son discours de remerciement n'avait toutefois rien de triomphant. Il a plutôt profité de l'occasion pour faire un nouveau plaidoyer contre le protectionnisme et les tarifs douaniers imposés des deux côtés de la frontière canado-américaine.


«Au lieu de se faire une guerre de tarifs en Amérique du Nord, on devrait peut-être plutôt s'allier pour faire face au plus grand défi du commerce mondial, notamment la situation avec la Chine», a plaidé le premier ministre.


Reconnaissant qu'il est très difficile de faire passer un tel message jusqu'au président Donald Trump, le premier ministre compte utiliser son passage à New York pour promouvoir son point de vue auprès des médias américains.


Comme souvent, il va rencontrer la presse économique traditionnelle, comme le groupe Bloomberg, mais cette fois, Philippe Couillard doit également participer à une émission de radio très à droite sur l'échiquier politique : The John Batchelor Show, sur WABC.


WABC est la radio qui diffuse notamment des commentateurs comme Rush Limbaugh ou Sean Hannity, qui sont extrêmement controversés aux États-Unis, mais qui ont l'oreille du président américain.


Selon Philippe Couillard, qui reconnaît craindre les impacts d'une guerre commerciale entre les deux pays, «il est important de maintenir des contacts incessants», que ce soit avec des membres du cabinet Trump, des membres du Congrès et, même des journalistes.


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