Le premier ministre Philippe Couillard a refusé, jeudi, de faire son mea culpa relativement à l’affaire de cet ex-recherchiste de la Coalition avenir Québec, Frédéric Schautaud, que la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, projetait d’embaucher même s’il avait subtilisé des documents à son ancien employeur.
« Je n’ai pas défendu M. Schautaud. J’ai répété l’information que j’avais et qui n’a pas changé, d’ailleurs », a soutenu Philippe Couillard lors de la conférence de presse qui a suivi le caucus présessionnel des députés libéraux.
Ce n’est qu’après avoir eu un entretien téléphonique avec le transfuge caquiste, mercredi après-midi, que Dominique Anglade annonçait qu’elle renonçait à l’embaucher, prétextant une « sous-estimation » par Frédéric Schautaud de la gravité des gestes qu’il avait posés.
« Mme Anglade a piloté le dossier dès le début et elle a constaté des zones d’ombre, des zones d’incertitude », a avancé Philippe Couillard.
Après le départ de Frédéric Schautaud, la CAQ s’est aperçue que son ex-recherchiste avait copié des documents confidentiels appartenant à la formation politique. La CAQ envisage de déposer une plainte pour vol à la Sûreté du Québec.
Cette controverse, qui a marqué le caucus libéral de la rentrée, n’a pas dérangé Philippe Couillard, selon ses dires. « Non, je suis assez flegmatique, a-t-il dit. Ce n’est pas que j’aime ça. Mais ça fait partie du paysage politique. Ça arrive toujours des événements imprévisibles ou moins contrôlables qu’on pense en politique. »
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AFFAIRE SCHAUTAUD
Couillard ne juge pas nécessaire de s’excuser
Le caucus houleux n’ébranle pas le premier ministre
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