Aujourd'hui, j'ai écrit au Gouverneur général du Canada:
À son Excellence le très honorable David Johnson le Gouverneur général du Canada, représentant de notre valeureuse chef d'État, soit la magnifique Reine Elizabeth II,
Depuis un bon moment, je songe à délaisser ma citoyenneté canadienne. Je me suis trouvé un nouveau pays qui me sied, la Suède. Cette idée, celle d'officiellement ne plus être canadien (puisque de toute façon je ne me suis jamais senti canadien), j'y pense depuis environ un an.
Aujourd'hui, en lisant cet article Une mère de famille déportée au Mexique sur le site de Radio-Canada, j'en ai eu assez.
Son Excellence, pourriez-vous, avec gentillesse royale, me guider dans ma démarche de délaisser la citoyenneté canadienne. Si une mère de deux enfants, lesquels sont nés au Québec, ne peut vivre avec ses enfants au Québec, alors la citoyenneté m'est d'une honte incommensurable.
P.S.: Mon Passeport canadien est dans la litière du chat.
Cordialement,
Sylvain Racine, citoyen suédois
Par la suite, j'ai reçu cette auto-réponse:
Thank you for writing to the Office of the Secretary to the Governor General. We appreciate hearing your views and suggestions. Responses to specific inquiries can be expected within three weeks. Please note that general comments and opinions may not receive a response. Correspondence that is commercial in nature or constitutes "spam," or that contains obscene, derogatory, threatening or abusive language, will not receive a response.
Due to the large quantity of incoming correspondence, we also cannot reply to e-mails inquiring about the status of a previous request. Thank you for your understanding.
Merci d'avoir écrit au Bureau du secrétaire du gouverneur général. Nous apprécions vos points de vue et vos suggestions. Il faut prévoir trois semaines pour une réponse à une demande précise. Veuillez noter qu'il n'y a pas nécessairement de suivi pour les opinions et les commentaires généraux qui sont envoyés. Il n'y aura aucune réponse aux messages de nature commerciale ou considérés comme étant des « pourriels », ni à ceux qui renferment des propos obscènes, méprisants, menaçants ou offensants.
À cause du nombre élevé de la correspondance, nous ne pouvons répondre aux courriels s'enquérant de l'état d'une demande antécédente. Merci de votre compréhension.
Pour la famille et amis qui liront ce message, nous sommes québécois, n'oubliez jamais. J'ai confiance que le Québec sera un pays avant ma mort. Je vais attendre ma citoyenneté québécoise... À suivre!