Changements climatiques: «Un recul majeur d'une ou deux décennies» avec l'élection de Trump» - Jean-François Lisée

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Pas fort, comme analyse !





La victoire du président élu Donald Trump fait reculer la lutte aux changements climatiques de deux décennies, croit Jean-François Lisée, farouchement opposé au milliardaire républicain.
 
Le chef péquiste ne s’est pas caché d’être contre Donald Trump. Mardi, il affirmait que son élection serait dangereuse pour le monde. En fin de journée, il a été vu en train d’asséner à la blague un coup de poing à une pancarte format géant de Donald Trump. Le regrette-t-il ? «C'était le seul bon moment de la soirée», a-t-il lancé mercredi lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.
 
Il n’est pas le seul à avoir pris position. Les maires de Montréal, Québec et Lévis en avaient fait autant, tout comme le premier ministre Philippe Couillard. Cela pourrait-il nuire aux intérêts du Québec ? «Si on était les seuls sur la planète à avoir dit ça, vous auriez raison, mais comme on est... Sur 195 nations, je pense qu'on était 160 à l'avoir dit, alors on est en bonne compagnie», a lancé M. Lisée.

Le chef péquiste a énuméré les dangers qui guettent avec M. Trump à la Maison blanche: pour le Québec, d’abord, des négociations extrêmement difficiles sur le bois d’œuvre. Et pour le monde : discours sur la prolifération de l’arme atomique et retrait des accords de Paris sur le réchauffement climatique. «M. Trump fait partie de ceux qui croient que ça n'existe pas et que le gouvernement américain ne devrait pas investir pour empêcher l'augmentation des gaz à effet de serre et c'est donc un recul majeur d'une ou deux décennies», a-t-il lancé.
 
Le monde va entrer dans une «période de turbulence» à la suite de victoire du président élu Donald Trump, croit Jean-François Lisée.
 
«La planète se réveille un peu sonné de ce qui s'est passé aux États-Unis. On entre dans une période de turbulences, c'est certain, une période d'incertitude», a-t-il expliqué.  
 
M. Trump a aussi proposé de rétablir les tarifs douaniers qui existaient avant la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain, mais M. Lisée se fait optimiste. «Il se heurterait à la totalité des lobbys d’affaires américains. Je pense que ce n'est pas dans les cartes et qu'un certain réalisme économique va s'imposer et qu'on n'est pas dans les priorités américaines», a-t-il tempéré.




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