Catastrophe!

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La catastrophe pour le Québec c’est Philippe Couillard

Quelle impudence et quelle arrogance chez cet homme que les Québécois.es, séduit.es on se demande bien par quoi, se sont donné comme premier ministre.
Et quel mépris à l’endroit de son peuple, pour oser répéter encore une fois, sans gêne, que celui-ci ne pourrait assumer sa souveraineté. Que ce serait la catastrophe!
Celles et ceux qui l’entendent prononcer ces paroles saisissent-ils l’ampleur de ce mépris ? Même Robert Bourrassa avait assez de respect et d’estime pour le Québec pour reconnaître sa capacité à assumer son destin. Et qu’il en avait les moyens. On pourrait conseiller au premier ministre de la « province » la lecture de « Un gouvernement de trop » de Stephane Gobeil. Ça pourrait l’aider à y voir clair.*
Sur la page Facebook du site, quelqu’une écrivait, ô combien justement, que la catastrophe, pour le Québec, ce n’est pas la souveraineté, c’est Philippe Couillard.
Et, ce dirigeant-catastrophe ajoute, avec tout autant d’impudence, que la souveraineté est une idée dépassée! Est-ce que la souveraineté de qui ou de quoi que ce soit peut en aucun cas ou en aucun temps être dépassée ? De tout temps les peuples l’ont souhaitée et se sont battu pour l’obtenir ou la défendre. Et encore aujourd’hui, ceux qui s’estiment et se respectent eux-mêmes continuent d’aspirer à cette affirmation de soi et à cette liberté, comme ces peuples aux riches histoires, Écossais, Catalan, Corse… Ils y aspirent malgré cette « mode » à la « globalisation », grâce à laquelle les puissants du monde espèrent tuer le moindre germe de peuple ou de nation. Les individus se manipulent, s’utilisent et se dispersent plus facilement que les groupes. Et, coupés de leurs racines, ils font de meilleurs pantins.
À la fin de février, quelques jours après une rituelle sortie de Philippe Couillard sur l’apocalypse québécois en cas de « séparation », le fier et digne président d’Islande, M Olafur Ragnar Grimsson, qui était reçu par Québec dans le cadre d’un symposium sur le développement nordique, a prononcé des propos remarqués sur l’indépendance. Il fallait voir alors la mimique de M. Couillard, debout à ses côtés:
«L’indépendance en soi ne peut jamais être négative». (…) Je ne crois pas que la taille réduite d’une nation soit un obstacle à son succès». (…) « L’Islande – qui compte autour de 330 000 habitants – était l’un des États les plus pauvres d’Europe en 1944, et aujourd’hui ses citoyens jouissent d’un des plus hauts niveaux de vie. »
Quelle persistance dans les errements et la marotte de peur chez « notre » premier ministre provincial – très provincial et qui s’en satisfait – qui contredit à nouveau son distingué invité, qui sait pourtant bien, lui, de quoi il parle.
Philippe Couillard contredit aussi l’Organisation des Nations-unies, «convaincue que tous les peuples ont un droit inaliénable à la pleine liberté, à l’exercice de leur souveraineté et à l’intégrité de leur territoire national. »
L’heure est aux rassemblements ? Seule la réunion d’États souverains présente quelque intérêt pour ses membres. Mais ici… Il y a 150 ans, le 10 mars 1865, un vote important se tenait au Parlement du Canada-Uni. Les 124 députés votèrent une résolution donnant un appui aux Résolutions de Québec, nous rappelle Stéphane Kelly*
La « City » – Londres – consultée, « prenant connaissance du partage des compétences proposé par les Résolutions de Québec, fut rassurée « Il était désormais clair que les provinces ne seraient guère plus que des municipalités vaniteuses, soumises au bon vouloir d’un puissant gouvernement central.**
Voilà. La différence aujourd’hui entre Philippe Couillard et nous, c’est qu’il est Canadian et que nous sommes Québécois.es. Catastrophe pour nous ! La « City » actuelle – Ottawa – en est bien contente.


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