Canada : Marine Le Pen n’a rien à attendre des soixante-huitards du Québec

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Jugement sévère pour les "souverainistes post-soixante-huitards " du Québec

Comme l’a dit madame Le Pen le 21 mars devant un groupe de Français : « Parmi les politiciens… c’était à qui se sauverait le plus vite ! »
Au Canada, madame Le Pen s’est trompée de province. Au Québec, il y a des Québécois, dans le reste du Canada (Ontario, Manitoba, Nouveau-Brunswick), il y a des Franco-Canadiens, émotivement ouverts aux traditions françaises. Bien que critiques, les journalistes anglophones du Canada ont, dans l’ensemble, respecté l’élue d’un populaire parti « de droite ». Ceux du Québec se sont contentés d’être condescendants à l’encontre de la représentante de « l’extrême droite ». Dans les deux cas, ils ont cependant considéré qu’elle n’avait pas à donner d’avis sur la politique canadienne d’importation des réfugiés. Il faut dire que c’était 24 heures avant les attentats de Bruxelles…
Madame Le Pen, si tant est qu’elle ait eu des illusions, n’a rien à attendre des « souverainistes » du Québec, post-soixante-huitards vieillissants, dont la revendication majeure consiste à se faire violenter par le mondialisme à condition que ce soit dans la langue de ses ancêtres plutôt que dans celle des maudits Anglais. Par contre, horresco referens, la représentante du « premier parti de France » a eu une certaine résonnance sur les masses, tel qu’illustré sur la station de radio 98.5 animée par le journaliste à forte personnalité Paul Arcand. La réaction des auditeurs était symptomatique de ce sentiment diffus de « laissés-pour-compte » comme de fierté d’une partie des Québécois archaïques.
Pourquoi un tel ostracisme de la part des professionnels de « l’élite » ? La peur, bien sûr.
Tous des islamophobes, ces politiciens de l’establishment. Littéralement…
Masquant sur tous les continents leur peur de l’islam (« islamophobie », donc) sous la veulerie du « pas-de-vagues », ils s’avèrent incapables de comprendre l’actuelle crispation de cette prodigieuse religion qui naquit en big bang à la charnière du déclin de deux empires – le perse et le byzantin -, produisit dans ses heures de gloire une multitude d’Avicenne, Al-Ghazâlî, Sohrawardi et autres maîtres de l’illumination, cette religion qui fonda plusieurs empires, dont un militairement et économiquement avancé (l’Empire ottoman), pour finalement s’effondrer dans cette Première Guerre mondiale dont l’humanité n’est toujours pas sortie aujourd’hui, des pipelines du Qatar à ceux de l’Ukraine.
L’islam, comme la chrétienté, ont dû depuis affronter en un siècle les mondialismes soviétique et capitaliste, puis maintenant le post-marxisme financier, qui tous réduisent l’humanité en une masse déracinée de « facteurs de production », doublés de « consommateurs culturels » d’un produit unique : la déesse Raison.
Or, la très jeune et naïve déesse Raison a peur de l’islam, religion absolue qui ignore la repentance. Ayant réussi à brider paganisme et christianisme, ses laïcards ne parviennent toujours pas à maîtriser le chat musulman qui se débat dans le sac, tentant maintenant d’amadouer la bête blessée en lui offrant des croquettes essentialistes : les identitaires diabolisés. Madame Le Pen parlait, le 21 mars, de la nécessité pour la France de promouvoir une « politique arabe ». Elle a raison…


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