J’avais décidé récemment de ne plus parler de Mme. Marois. Sur Vigile, ce sujet est à tout le moins, redondant. Il y a peu de temps, une dame respectable et respectée me disait qu’elle trouvait excessif, a la limite de la mauvaise foi, de tout ramener à cette pauvre Mme. Marois et de la responsabiliser pour toutes les conneries du PQ qui a un talent certain pour ‘’s’ enfarger’’ dans les fleurs du tapis. J’en avais hyper marre de m’attarder sur cette personne mais ce matin, à la une du Devoir, qui voit-on?....pas de tennisman aujourd’hui, mais Mme. Marois qui affirme que ‘’Le débat est clos’’, personne n’a plus rien à dire.
Ça aurait été un miracle que les cheveux me dressent sur la tête car pour que cela arrive il faut en avoir, mais tout cet article du Devoir nous montre une Mme Marois, quelque peu aux abois mais qui garde le cap sur le naufrage. Elle accuse les autres de faire ce qu’elle-même fait en s’accrochant de cette manière à l’illusion du petit pouvoir provincial. Elle avance que le Nouveau Mouvement pour le Québec (le NMQ) divise pour régner, ce qui est contraire à la réalité car, en autant que je sache, il veut, à l’opposé, réunir les indépendantistes. Je ne le juge pas car, pour l’instant, je ne le connaît pas mais Mme Marois, lors de cette interview de Marco Bélair-Cirino du Devoir, devait tenir un miroir devant lui plutôt qu’un micro car elle accuse les autres de tout ce qu’elle fait elle-même.
Comment des personnes d’intelligence moyenne peuvent-elles croire à la ‘’gouvernance souverainiste’’? C’est de la bouillie pour les chats, ce qui a d’ailleurs été très bien expliqué, et très clairement par M. Pierre Cloutier, n’en déplaise à certains de ses détracteurs. Selon elle, nous allons, à la victoire du PQ, aller quêter, quémander des pouvoirs à Ottawa, un par un. Prend-elle les Québécois pour des demeurés? Ça fait 40 ans qu’on essaie et ça ne marche pas, pourquoi cela fonctionnerait-il avec elle, mais c’est débile!....c’est un manque de mémoire crasse.
Justement le ROC nous méprise parce que tout ce que nous faisons pour obtenir un semblant d’autonomie se fait sur un ton larmoyant, ça suffit les niaiseries.
Avant chaque demande (supplique) à Ottawa, devrons-nous utiliser l’expression ‘’S’cusez-moi d’vous d’mander pardon!’’ en guise de présentation?... En sommes-nous restés à ce stage du né pour un p’tit pain?
Je pense qu’il y a encore beaucoup de Québécois qui semblent plus à l’aise à genoux, sans prie-dieu, qu’en position debout. J’ai vu ça hier dans les Lettres de lecteurs page A-6. On y voit un article de M. Gilles Bousquet, bien connu sur Vigile qui a pondu un texte ce qu’il y a de plus rampant : ‘’La simple souveraineté’’. Ne nous appelons-nous pas ‘’homo erectus’’? … c’est-à-dire debout?.... non pas ramper ou à quatre patte comme les animaux? Elle (Mme Marois) dit que depuis 1976 les gouvernements péquistes ont ‘’fait des efforts’’ ont ‘’proposé des stratégies’’ pour accéder à la souveraineté. Ce ne sont pas des stratégies et des entourloupettes que le peuple québécois veut, ce sont des ACTIONS vers l’INDÉPENDANCE, ce qu’elle est, à l’évidence, incapable de faire, même de prononcer, c’est tout de même une indication.
Le fait de s’accrocher contre vents et marées, contre tout bon sens, contre sa base même, va donner un sérieux coup de main à notre voleur national, J J Charest. Une question me turlupine, ne serait-elle pas de mèche avec lui? En jouant ainsi la division, mine de rien, elle lui rend un fier service.
Ivan Parent