Depuis quelques temps, je parle beaucoup des médias, électroniques et papier, qui nous mentent à pleine page et, au lieu de renseigner la population sur ce qui se passe dans notre propre société et un peu partout autour du monde, ces médias dis-je, sont les courroies de transmission des oligarques de tout poil pour nous faire croire ce qu’ils veulent. Ce n’est pas tout le monde qui est un peu curieux et qui va tenter de connaître autrement les réalités de notre univers.
J’ai cru longtemps que Le Devoir faisait exception mais, surtout récemment, je me suis aperçu que j’avais été berné et que ce dernier est au service du grand capital, malgré ses apparences trompeuses. Vous vous souvenez sans doute du ‘’méchant’’ Saddam Hussein, ce tortionnaire épouvantable qui contrôlait l’Iraq. Il était, comme beaucoup d’autres, un jouet du complexe américano-Israélo-oligarchique. L’Iraq, à ce moment vivait en paix. Le jour où il a décidé de faire les choses à sa manière, les américains, toujours eux, ont voulu s’en débarrasser et ont entrepris une très dure campagne de salissage, il est passé du stade d’ami (le pétrole) à celui de satanique. Ces américains ont entrepris une guerre sous de faux prétextes, des mensonges et même l’horreur du 11 septembre pour pouvoir faire la guerre à ce ‘’méchant terroriste’’. C’est tout de même bizarre que personne ne semble avoir comparé Saddam à George W. Bush. Ce dernier a été responsable de beaucoup plus de morts que le ‘’méchant ‘’ Saddam, s’il faut absolument pendre quelqu’un c’est lui qui aurait dû écoper, mais bon, il a l’argent derrière lui.
Pendant ce temps presque tous les médias du monde, nourris pas les agences de presse appartenant en réalité au même (américain), nous ont noyés sous une désinformation éhontée ne parlant jamais, bien sûr, que la cruelle formation terroriste d’Al Qaeda, était en fait la branche arabe de la CIA et financée par elle. Ben Laden, n’était qu’un pion qu’on pouvait manipuler et à qui on a fait porter tous les péchés du monde. Mort en décembre 2001, on a été l’assassiner (mort une seconde fois) au Pakistan pour épater la galerie, misère. On n'a d’ailleurs jamais vu son cadavre.
Entre-temps, un autre ‘’méchant’ version américaine, le colonel Kadhafi, a, entre autres, récemment investi des centaines de millions de dollars dans le lancement d’un satellite de communication pan africain dans le but de faire économiser à tous les pays d’Afrique, des prix exorbitants pour les communications à partir du satellite existant d’inspiration américaine. Les USA et aussi la France de Sarkozy (un autre minable pion des américains), ont vivement protesté et ont décidé que le nouveau tortionnaire dans cette région était le colonel Kadhafi. Depuis ce temps, l’OTAN, création américaine, sous prétexte de défendre le peuple libyen, en fait, le massacre impunément.
Je vous ferai remarquer que le Canada de Harper, jouet d’Israël et des USA, participe à ce joli massacre, pour le bien des Libyens bien sûr…et les médias embarquent dans ce bateau, au mieux mensonger au pire, complices de ces tueries.
Le Devoir, encore lui, depuis près d’une semaine nous présente à la une, des photos des champions de tennis. Doit-on conclure que le tennis est plus important les assassinats en masse un peu partout autour du monde, plus important que toutes les magouilles du gouvernement du Québec pour le dilapider à vitesse grand V. Comme je le disais dans un commentaire précédent, il fait même l’apologie d’une des plus grandes magouilles que le Québec a connues, le Plan Nord. Je ne parle pas de La Presse / Radio-Can ou du journal de Montréal tous plus vendus les uns que les autres. Je parle plus souvent du Devoir parce que c’est comme découvrir soudain que son frère est dans la mafia ou… membre du Parti Libéral du Québec. C’est très décevant.
Ne ratez pas une occasion d’aller lire dans ACTUALITÉ de Vigile des articles de fond fort intéressants que vous ne retrouverez pas ailleurs surtout pas dans les médias officiels. Dans les temps qui courent, il faut avoir l’œil ouvert, l’esprit aussi car la réalité dépasse la fiction.
Ivan Parent