Brouter l’herbe libérale

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L'objectif des solidaires est de chasser sur les terres libérales pour 2022



Le chat est enfin sorti du sac : le multiculturalisme est la nouvelle religion des disciples de Québec solidaire. Le Parti libéral du Québec n’a qu’à bien se tenir ! QS va maintenant brouter la même herbe que lui !




Ce parti de caméléons joue encore et toujours la comédie du souverainisme, mais en diabolisant toute forme d’affirmation nationale et tout en appuyant la partition du territoire...




Pas étonnant que Vincent Marissal s’y sente chez lui, finalement, après son humiliante tentative manquée de greffer sa carrière au gouvernement Trudeau.




Coquille vide




Depuis le poignard planté dans le dos du Bloc québécois et le coup de pouce au NPD à l’occasion de la vague orange, Québec solidaire est dans les faits un parti fédéraliste qui promeut les thèses les plus outrées pour diaboliser le Québec. On s’y dit encore partisan de la laïcité — car on exècre le catholicisme moribond —, mais on cautionne la multiplication de bébelles ostentatoires, y compris le voile intégral.




Ces antinationalistes qui hallucinent du racisme partout, y compris dans le très raisonnable projet de loi proposé par Simon Jolin-Barrette, n’ont de souverainistes que le nom. C’est une coquille vide. Amoureux du mythe faux du « Montréal territoire Mohawk non cédé », ils pensent comme Valérie Plante. Tôt ou tard, ils se reconnaîtront fédéralistes, ce n’est qu’une question de temps.




Franglais




Québec solidaire appuie officiellement la loi 101. Mon œil ! Quand les avez-vous entendus défendre cette loi en lambeaux ? La députée « tuquée » Catherine Dorion s’exprime dans un franglais d’adolescent attardé. Cette manière de massacrer la langue se croit authentique. Certains de ses électeurs dans Taschereau doivent regretter leur vote...




Je vous rappelle aussi que la porte-parole Manon Massé ignorait encore récemment que le français est la seule langue officielle du Québec, tout en jugeant intéressante l’idée de se débarrasser du mot « patrimoine » (trop sexiste).