Bombardier : Québec n’en fera pas plus, dit Anglade

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Ottawa pose une condition, l'abandon des droits de votes multiple de la famille Beaudoin, qui mènerait à la vente et au démantèlement de Bombardier

La ministre de l’Économie, Dominique Anglade, n’envisage pas d’engager de nouveaux soutiens financiers dans les activités de Bombardier, dont la cote de crédit vient d’être abaissée.

Mme Anglade a déclaré mardi que le gouvernement, qui a déjà pris une participation de 1 milliard $US dans le programme d’avions CSeries, a déjà joué son rôle. Le gouvernement québécois a lancé de nombreux appels, au cours des derniers mois, afin qu’Ottawa investisse également dans le nouveau programme de Bombardier.

Dans un point de presse à l’Assemblée nationale, avant la période des questions, Mme Anglade a pointé une nouvelle fois vers le gouvernement fédéral. « Le gouvernement provincial a joué son rôle avec Bombardier, on a été présents, on est toujours présents, on les accompagne, a-t-elle dit. Il faut qu’ils percent de nouveaux marchés. Maintenant il y a le gouvernement fédéral qui doit également jouer son rôle. »

Lundi, le premier ministre Philippe Couillard avait refusé de préciser ses intentions concernant l’éventualité de nouveaux soutiens financiers de son gouvernement. Aux journalistes, mardi, Mme Anglade a répondu sans ambiguïté, en précisant que des discussions sont toujours en cours avec Ottawa. « Non, on n’est pas dans cette dynamique-là », a-t-elle dit.

Lundi, M. Couillard avait minimisé la décision de l’agence de cotation Standard and Poor’s, qui a revu son analyse à la baisse pour Bombardier.
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