Bienvenue/Welcome à la garderie...

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Clôturer le chemin Roxham : une évidence qui tombe sous le sens

Pour mettre fin à la bouffonnerie migratoire à la frontière du Québec, ce que n’ose pas faire Justin Trudeau, le Grand Canyon de la Connaissance, il faudrait tout simplement installer une clôture. 


En bois traité, j’imagine. Aussi facile d’entretien que le PVC et moins rébarbative qu’une clôture de métal, du genre de celles qui protégèrent longtemps Ville Mont-Royal de ses voisins multicolores...


Cette idée, saugrenue à première vue, est celle de Jean-François Lisée, le chef du PQ, peut-être même le dernier chef du PQ...


Enfin bref, M. Lisée a abordé le très délicat dossier de l’immigration illégale de façon plutôt téméraire : en ces matières, les solutions simples sont vite jugées simplistes par les douaniers de l’opinion publique...


Mais pour que le chemin Roxham ne soit plus utilisé par les illégaux, ne suffirait-il pas d’une clôture? Quitte à y ajouter des fleurs, des bancs, une consigne pour les valises et un distributeur de bouteilles d'eau...


Boucher ce trou absurde dans la frontière, connu de tous les magouilleurs du monde, de New York à Miami en passant par Abidjan; c’est pourtant ce qu’il faudrait faire.Les immigrants s’y font conduire en taxi avec femme, enfants et valises sur roulettes. Et quand les bagages sont trop nombreux, la police et les douaniers, toujours courtois avec les miséreux et les simulateurs, les transporte dans leurs fourguons.


Et pout-pout-pout, ils partent sur les routes cabossées, les planches à laver de la Belle province, en quête d'un gîte, d'un refuge ou d'un dortoir affichant Compassion Internationale Illimitée. Peut-être les reverra-t-on au stade olympique; ça nous changera des fantômes des Expos et des fonctionnaires qui y font à peine de l'écho...


Enfin bref, on traverse plus facilement la frontière qu’on prend un avion d’Air Transat aux confins déserts de nos minables aéroports: ici comme ailleurs, c'est au fond, au bout là-bas, où c'est moins cher... 


Mais Justin Trudeau, PM du Canada et Mascotte de Krishna, préfère ne rien faire. Il jouit à barater la compassion canadienne, jour après jour, faisant souffrir la syntaxe en alignant des phrases que peut à peine saisir Mélanie Joly, la Donalda du Patrimoine canadien et nouvelle risée de TV5-Monde...


Trudeau donc, ce Puits de Lumière Incandescente, a souri quand on lui fait savoir ce qu’avait dit le dernier chef du PQ...


Même si l’idée était bonne, Lisée a vite été disqualifié par les verbomoteurs de la ménagerie politique. Une clôture, ce ne serait pas «inclusif»! Peut-être aurait-il dû dire une clôture aux couleurs de l’arc-en-ciel...


Disqualifié par les libéraux d’abord, toujours prompts ceux-là à déconsidérer ceux qui ne sont pas libéraux.


C’est l’attitude typique des zombies qui ne savent trop où ils en sont : sommes-nous morts ou vivants, hors de Montréal?


Chez les francophones, ils se font de plus en plus rares... Une espèce en voie de disparition, si vous en trouvez un qui soit sain d’esprit, appelez au musée qu’on l’empaille...


-      Bonjour Madame, j’ai trouvé un libéral.


-      N’est-pas un cas d’Alzheimer?


-      Non, je ne crois pas, il m’a dit Bonjour-Hi...


-      Amenez-le, en octobre, on prépare une journée Souvenirs des années 2000...


Enfin bref, on fait quoi en attendant les migrants? On met la table, on place les ustensiles, on prépare les menus, les lits et les guides touristiques? On loue toutes les chambres du Motel Métropole? On les dirige chez Joël Lightbound, au 310 rue du Campanile?


Ou on fait rien, comme le veut la tradition fédérale si chère à Justin Trudeau, le Plafonnier des Communes. On ouvre les bras et on refile la facture aux provinces! Dernière trouvaille fédérale/provinciale: on les envoie en Ontario! Ils sauront vite qu'au moins, les routes sont plus lisses, moins affectées par la corruption systémique... 


Il reste que le pays de nos aïeux semble disparaître sous nos yeux, tel un noyé dans les abysses... 


Vous me direz par ailleurs qu’il ne faut pas être chiche. Qu'on est riche à craquer. On pourrait même avoir des villes moins sales avec un brin d'amour-propre.


On a tellement de fric qu’on le garroche à pleines mains. Métro, tramway, écoles, autoroutes, sans parler du Centre des services patentés par où transite l'égoût sanitaire des projets informatiques, plus malodorants les uns que les autres...


Des bureaucrates achètent une table de 38 000 $ pour avaler de l’air à huis clos, l’UPAC gère les petits secrets du statu quo et Martine Ouellet est toujours là, comme une corneille sur une marmotte écrasée...


C’est lorsqu’on revient de loin, de là où le printemps existe, c'est à ce moment-là qu’on apprécie la joie de vivre au Québec. On retrouve le bonheur de la futilité, la légèreté des idées, l'insignifiance des responsabilités...


 C’est peut-être ce que les migrants viennent chercher ici. La paix d'esprit, une sorte d'anesthésie générale. Un pays de guimauve, un conte de fée, une vie sans but lucratif. 


Un pays où les violeurs sont en prison chez papa et maman... Un pays où les assassins sont pardonnés avant d'être condamnés. Chez nous, il n'y a que le fisc qui fusille!


Les migrants le sauront bientôt; ils n'entreront pas dans un pays comme les autres. Ici, ce n'est pas un pays, c'est une garderie...