Au tour de la d.g. du PLQ d’être interrogée par l’UPAC

Les enquêteurs procèdent à des vérifications administratives, selon Philippe Couillard

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PLQ — dans les placards

Afin de respecter son engagement de se montrer « transparent », le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, a révélé que des enquêteurs de l’Unité permanente anticollusion (UPAC) avaient interrogé, dans les locaux de la Sûreté du Québec mardi matin, la directrice générale actuelle du parti, Marie-Ève Ringuette.

« On nous a dit - et on a vérifié que c’étaient des mots qu’il était correct d’avoir avec vous - qu’il s’agissait de vérifications et de conversations de nature administrative sur le processus en cours au Parti libéral du Québec », a déclaré dans un point de presse Philippe Couillard.

« Et ce n’était pas le processus en cours, a-t-il corrigé : on parlait essentiellement du passé. » Il a dit ne pas savoir si le prédécesseur de Mme Ringuette, Karl Blackburn, avait lui aussi dû répondre aux questions des enquêteurs de l’UPAC.

Philippe Couillard a indiqué que les sujets abordés par les policiers avec Mme Ringuette étaient « essentiellement similaires » à ceux qui ont nourri les questions auxquelles il a dû lui-même répondre quand deux enquêteurs de l’UPAC se sont pointés chez lui mercredi il y a une semaine.

Simple coïncidence ?

La semaine dernière, tant le député de Marguerite-Bourgeoys, Robert Poëti, que le député de Brome-Missisquoi, Pierre Paradis, avaient émis des doutes sur la coïncidence entre la rentrée parlementaire, la révélation par les médias que l’UPAC avait effectué une perquisition à la permanence du PLQ et l’interrogatoire de leur chef. Philippe Couillard s’est dit d’accord avec les propos de ses députés « parce qu’il y avait une coïncidence temporelle qui doit être éclaircie, ou sur laquelle il est légitime de se poser des questions».

«Il y a eu cette activité de presse au début de la semaine où, curieusement, les médias semblaient bien informés de la chose avant que les points de presse se fassent », a-t-il évoqué.

Mais, en dépit de ces coïncidences, la confiance du chef libéral envers les policiers demeure intacte. « Je ne veux surtout pas, par mes commentaires, donner l’impression que je doute du professionnalisme et de la compétence de nos forces policières », a-t-il affirmé.

« Avant tout, j’ai confiance, a-t-il insisté. « Ces escouades policières ont été créées par notre parti politique. Alors, ce qu’elles viennent de faire, pour moi, c’est non seulement légitime, mais nécessaire. Je répète qu’on veut la vérité sans compromis, et on l’aura. »

Un jour, les enquêteurs s’intéresseront aux autres partis, espère Philippe Couillard. « Il y aura certainement un examen de l’ensemble des partis politiques,a-t-il dit. Je pense que c’est une illusion de penser que seul le parti politique qui est devant vous aujourd’hui va faire l’objet de ces vérifications. »


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