Au pays de Fred Pellerin

Tribune libre

Si ces rumeurs se concrétisent, c’est-à-dire si Pauline Marois démissionne, je commence à penser que tant qu’à faire, il faut scrapper le PQ. Envoye par là ! on démolit la maison, on câlisse tout ça dans un container et hop ! À la fourrière !
Non pas que cela me plaise ( j’aime les vieilles choses, comme Pierre Cloutier par exemple), mais parce que c’est tendance ; aujourd’hui, faut du neuf, un I-pod nouveau par semaine, un NPD pour faire changement, un Legault pour... au fait, pourquoi au juste ? Eh ! on n’y peut rien, c’est comme ça.
Le PQ a quarante ans, mais c’est un vieux parti — déjà, dicte-t-on. Comme cette génération X qui a coupé les ponts, pas un poil qui dépasse, lunettes fumés et attaché-case. Sont plus vieux que Mathusalem au paradis, ou comme Mario Dumont.
Alors je songe sérieusement à m’embarquer avec Jean-Martin Aussant. Il est clean comme un sou neuf, se tient si droit debout qu’on a l’impression qu’il penche par en arrière... comme Gaston Miron, à une autre époque, ou comme les anciens qu'on voit sur des photos jaunis (si on les a pas jetés avec le reste)...
Et fuck René Lévesque, Camille Laurin, Godin... et pourquoi pas Parizeau tant qu’à y être.
On tient nos rêves à bout de bras pendant 40 ans et un bon jour, on élit une Anglaise de Toronto au merveilleux pays de Fred Pellerin.
S'il n'est pas trop déprimé, j'espère qu'il va continuer à nous raconter des belles menteries...
André Vincent


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4 commentaires

  • Yves Rancourt Répondre

    26 octobre 2011

    Vous avez bien raison, monsieur Vincent, on en voit de toutes sortes sur ce site. L'un nous dit que le PQ aurait dû choisir Legault comme chef, il serait en tête dans les sondages; il faut être drôlement naïf pour croire que l'oligarchie aurait soutenu aussi fort Legault s'il était devenu chef du PQ, lui qui ne levait pas dans les sondages lorsqu'il était dans ce parti, même dans les moments où il était critique des Finances et était très visible dans les médias. Un autre évoque Louise Beaudoin ou Lisette Lapointe comme chef potentielle du PQ; je ne veux pas manquer de respect pour ces deux personnes mais elles n'incarnent certainement pas le renouveau qu'on attend du PQ.
    Il est désolant, pour ceux qui ont à coeur l'avenir de notre nation, de voir où nous en sommes maintenant. J'espère que nous allons bientôt quitter le monde fantaisiste de Fred Pellerin pour retomber sur terre.
    Salutations.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Ne soyez pas si pessimiste…
    Il faut que Marois reste à la chefferie pour que l’imposture péquiste (Lévesque, Morin, Godin…) disparaisse…
    Lorsque les «québécois» (j’entends par là les Canadiens-français du Québec… de même que les Anglais et les communautés culturelles… mais ceux là, ça fait quarante ans qui s’en chargent…) montreront la sortie à cette imposture péquiste, on pourra commencer à parler sérieusement.
    Mais de grâce, ne souhaitez pas le départ de Marois !!!
    Elle est le meilleur atout devant mener à la disparition de ce parti.
    Viva Pauline Marois !!!
    Sylvain Marcoux

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    [1] Si j'étais vous, je ne parlerais pas trop des vieilles choses, car si je me fie à vos écrits antérieurs, vous devriez être dans la soixantaine. Si on crache en l'air....
    [2] Pourquoi scrapper le PQ si quelqu'un d'autre prend la relève?
    [3] Jean-Martin Aussant. Pourquoi pas? Si Marois démissionne, il aura la chance de se faire valoir et à mon avis c'est un candidat valable qui a décidé de placer l'indépendance - lui il appelle cela la souveraineté - au coeur de son programme.
    [4] Tant mieux. Mais si Marois s'en va, il y aura d'autres personnes aussi en lice : Drainville, Curzi, Duceppe et pourquoi pas Louise Beaudoin ou Lisette Lapointe chez les femmes.
    [5] L'important c'est d'avoir un leader crédible, aimé de la population et qui mettra le cap sur l'indépendance.
    [6] On se croise les doigts et on attend.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    Oui mais... z'avez remarqué? Qui est-ce qui pogne maintenant? Le père de la patante à gosse! Plus personne ne peut maintenant parler ou écrire sans utiliser la patante à gosse. Tous ceux qui cassaient du sucre sur le dos de la question nationale: Laflaque, l'Infoman et les vicieux caricaca!
    Or, Stéphane Bergeron visite maintenant les QS sans l'autorisation de la patronne... C'est plus d'audace, ça, que les 4 ABCD de la souveraineté qui obtenaient un ticket pour aller en salle paroissiale le samedi p.m.
    Et qu'est-ce qui manque à la cause? Un chef qui pogne et qui parle coalition.