Assemblée nationale: des excuses réclamées pour Yves Michaud

4c3951332fdc104a9619ffa276fe2a8c

À quel jeu joue le PQ ? Lisée refuse de défendre Yves Michaud !

Près de 4700 pétitionnaires invitent poliment l’Assemblée nationale à offrir ses excuses à Yves Michaud, plus de 17 ans après avoir procédé à son « exécution parlementaire ».



L’élu péquiste Maka Kotto a déposé mercredi la pétition signée par 4693 personnes, qui demandent au Parlement de « référer le dossier d’Yves Michaud, pour étude », à une commission parlementaire. Des applaudissements timides ont retenti dans le Salon bleu.



Le 14 décembre 2000, le député de D’Arcy-McGee, Lawrence Bergman, a demandé à l’Assemblée nationale de « dénonce[r] sans nuance, de façon claire et unanime, les propos inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la communauté juive tenus [la veille] par Yves Michaud à l’occasion des audiences des états généraux sur le français à Montréal ». Les élus péquistes n’ont opposé aucune résistance au projet de motion, qui était d’ailleurs parrainé par leur confrère André Boulerice. Après le premier ministre Lucien Bouchard, ils se sont levés un à un afin de l’appuyer publiquement. La sentence est tombée : 109 personnes ont voté pour, aucune contre, et il n’y a eu aucune abstention.

 





Pourtant, M. Michaud n’avait pas tenu de propos « inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la communauté juive » lors des états généraux sur le français. Selon ses détracteurs, il aurait toutefois minimisé la souffrance du peuple juif dans une émission de radio diffusée quelques jours plus tôt.



Plusieurs députés ont été pris de remords par la suite, dont l’ancien chef de gouvernement Bernard Landry.



Néanmoins, il s’agirait d’une erreur stratégique de tenir le débat qui n’a pas eu lieu en décembre 2000, estime le chef de l’opposition officielle, Jean-François Lisée. Ce que « les libéraux diraient de lui » accablerait inutilement M. Michaud, selon le chef péquiste.


> Lire la suite sur Le Devoir.



-->