Annulation du REM: Lisée ne croit pas que les pénalités pourraient s’élever à 1 G$

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REM : le régime libéral chouchoute l'Ouest de Montréal

Le Parti québécois conteste les chiffres de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui estime à 1 milliard $ les pénalités qu’un gouvernement Lisée devrait payer pour annuler le projet de Réseau express métropolitain (REM).


Le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, croit que la CDPQ a «garroché» ce chiffre, sans être en mesure de le «justifier» ou de le «calculer».


Il juge également que la Caisse s’est «engagée dans le débat politique». S’il considère normal que la Caisse défende son projet, M. Lisée croit qu’elle devrait au minimum faire la preuve du montant qu’elle avance.


Mardi, le PQ a annoncé que s’il formait le prochain gouvernement, il annulerait le REM pour proposer un autre projet de transport collectif, le «Grand Déblocage», dans la mesure où les pénalités à payer seraient «raisonnables».


M. Lisée ne sait toutefois pas combien le PQ serait prêt à payer en pénalités pour annuler le REM.


«Au lendemain de notre élection, on fera une vérification diligente et réelle du coût de retrait, et selon ce qu'on apprendra [...] on prendra une décision de modifier ou non le Grand Déblocage», a-t-il indiqué, lors d’un point de presse, mercredi.


Un «jeu dangereux»


Pour sa part, le ministre des Transports, André Fortin, a tourné au ridicule le «Grand Déblocage» proposé par le PQ.


«La seule chose que j’ai vue qui a été garrochée, c’est le plan du Parti québécois qui semble avoir été écrit très rapidement sur un coin de table», a répliqué le ministre Fortin, lors d’une mêlée de presse.


Il croit également que le PQ «joue à un jeu dangereux en mettant en doute l’indépendance de la Caisse», notamment en laissant planer cette incertitude «dans la tête des investisseurs».


La construction du REM pourrait commencer dès ce printemps.