Amalgame

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S'interroger et s'inquiéter n'est ni raciste ni xénophobe

Padam, padam, padam, pas d’amalgames… Les enquêtes en cours sur les scandaleux incidents survenus la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, Stuttgart, Hambourg, Munich, Berlin, Vienne et sur ceux de Stockholm, quelques jours plus tôt, en étaient tout juste à leurs prémices que déjà toute la bien-pensance, un moment déconcertée, décontenancée, déstabilisée par l’extension, l’ampleur, la violence et surtout la signification de cette vague de sauvagerie digne de l’âge des cavernes, entonnait et reprenait à tue-tête son refrain préféré : pas d’amalgame !

Amalgame, amalgame, les faits ont pourtant une sacrée gueule d’amalgame. Mais au fait, qu’est-ce qu’un amalgame ? Originellement, le mélange, la fusion entre le mercure et d’autres métaux. Dans le sens le plus courant que lui donnent le plus communément aujourd’hui les médias, les politiciens et les associatifs qui prétendent au label NM (normes morales), l’assimilation, éventuellement abusive, arbitraire, biaisée, la confusion qui s’établit entre des idées, des concepts, des personnes ou des groupes humains parfaitement distincts les uns des autres.

Qu’on se rassure, nous ne tomberons pas dans les facilités et les dérives de l’amalgame. Non, les huit cents millions de musulmans adultes de sexe masculin que compte la planète n’avaient pas convergé lors de cette nuit sordide sur la place de la Gare de Cologne, et l’on ne demande qu’à croire que nombre d’entre eux n’auraient ni grossi les rangs ni approuvé les façons de leurs coreligionnaires.

Cela étant entendu, peut-on dire que la quasi-totalité des auteurs des propos et des gestes obscènes, des attouchements, des vols et des viols commis sur le territoire allemand cette nuit-là étaient des étrangers sans être aussitôt taxé de xénophobie ?


Peut-on dire que la quasi-totalité de ces voyous, migrants, demandeurs d’asile ou « réfugiés » étaient originaires du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient, de l’Algérie, du Maroc, de Syrie, d’Irak, de l’Afghanistan, du Pakistan, du Soudan, de la Somalie, de l’Érythrée sans être immédiatement accusé de racisme ?

Etrangers pour l’état civil, mais également étrangers à nos mœurs, hostiles à notre conception de la vie, la plupart de ces délinquants ou de ces criminels, fidèles de l’islam, véhiculent une religion, une culture et une civilisation incompatibles avec nos mœurs, nos coutumes et nos idées selon lesquelles la femme, inférieure et soumise à l’homme comme son mari à Allah et Mahomet, si elle sort, seule ou accompagnée, mais libre du choix de ses vêtements, de ses partenaires, de sa conduite et de son corps, est aussitôt considérée et peut être traitée comme une femme de mauvaise vie, une proie, un objet livré à la concupiscence et aux agressions des mâles.  Peut-on le rappeler sans être instantanément dénoncé pour islamophobe ?

Tout s’est passé cette nuit-là comme si ces migrants ou ces immigrés, étrangers et musulmans avaient suivi une consigne, ou au moins comme si une rumeur s’était répandue  parmi eux à la vitesse que permet l’Internet, dont les performances ont supplanté et détrôné celles du traditionnel téléphone arabe : « On peut tout leur faire. » Est-ce être exagérément soupçonneux que de voir dans ce qui ressemble à un plan concerté l’intention de déstabiliser et d’humilier les dominateurs d’hier et de leur faire comprendre que la force n’est plus de leur côté et qu’ils sont les dominés de demain ? Est-ce se laisser emporter par un excès d’imagination que de supposer que Daech infiltre partout à travers le monde non seulement ses agents, ses recruteurs et ses tueurs mais aussi son idéologie ?

Est-ce être trop sévère que de dire que certains comportements n’ont pas leur place en Europe et que les coupables, dès qu’ils auront purgé les peines qu’ils méritent, doivent être immédiatement réexpédiés d’où ils viennent pour continuer à y croupir dans leur obscure bestialité ?

La générosité de Mme Merkel sera jugée à ses résultats. L’ancien chancelier Schröder, son prédécesseur, n’a pas pris de gants pour lui rappeler que ne pas contrôler le flux des migrants qu’elle a appelés à venir par millions chez elle était une erreur. Une erreur que ses compatriotes, après avoir ouvert dans un moment d’illusion lyrique leur cœur, leur porte et leur portefeuille aux « migrants », semblent ne plus partager. Le peuple allemand, d’ici à quelques semaines, a la possibilité de s’exprimer dans les urnes. Il est permis de penser qu’il ne ratera pas cette occasion de dire son « non ».


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