Alexandre Taillefer sera le président de la campagne électorale du PLQ

B10a42a32fc474e837db04814a335a6c

Du grand n'importe quoi

L’homme d’affaires Alexandre Taillefer présidera la prochaine campagne électorale du Parti libéral du Québec (PLQ).


Le principal intéressé en a fait l’annonce sur Twitter jeudi matin.



Alexandre Taillefer@ataillefer


Je confirme que je serai le président de la campagne électorale pour le Parti Libéral du Québec. Pas une décision facile mais elle s'impose par l'importance des enjeux. Les positions progressistes de Monsieur Couillard me rejoignent. Merci de commenter respectueusement.




M. Taillefer sera donc le président de la campagne électorale du parti de Philippe Couillard. C’est Daniel Johnson qui occupait ce poste lors des élections de 2014.


Cette semaine, il avait publiquement déclaré qu’il ne comptait pas se présenter aux prochaines élections, mais qu’il avait l’intention de s’impliquer dans la campagne.


«Je ne resterai pas lettre morte, je ne m’empêcherai pas d’émettre des opinions. On a des choix importants à faire», avait-il indiqué lundi, lors d’un point de presse en marge du bilan du plan d’action Montréal, métropole culturelle.


La CAQ émet des réserves


La Coalition Avenir Québec a soulevé certaines questions quant à l’éventuelle arrivée de M. Taillefer en politique active, notamment sur la manière dont il pourrait utiliser ses entreprises pour exercer une influence sur le vote.


L’homme d’affaires est notamment propriétaire du magazine d’affaires publiques L’actualité.


«Va-t-il tenter d’utiliser ses médias pour influencer le vote? La question se pose», a indiqué la députée caquiste Nathalie Roy jeudi, lors d’une mêlée de presse.


Mme Roy a également soulevé d’apparentes contradictions entre les positions de M. Taillefer et celles du Parti libéral, précisément sur la question d’une réforme du mode de scrutin.


«Si M. Taillefer se lance avec le Parti libéral et qu’il est pour [un nouveau mode de scrutin] proportionnel, bien, déjà là, ça ne fonctionne pas. Quels sont ses véritables intérêts?» a-t-elle demandé.