Les sept démissionnaires du Bloc se nommeront Québec debout

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Un nouveau parti à l'identité ambiguë...

Le nouveau parti des sept démissionnaires du Bloc québécois se nommera finalement Québec debout. Ils ne sont toutefois pas prêts à se définir comme un parti indépendantiste.


«Les Québécois se sont tenus debout contre vents et marées dans toutes sortes de situations. Québec debout, ça identifie très bien la nation québécoise. Ça identifie ce qu’on a envie de faire», a indiqué le porte-parole du groupe, Rhéal Fortin.


Après avoir claqué la porte du parti de Martine Ouellet à la fin février, le groupe des sept siégeait sous le nom de Groupe parlementaire québécois. Ils avaient annoncé en avril qu’ils lanceraient un nouveau parti, sans toutefois avoir de nom ou de chef.


L’orientation indépendantiste du parti n’est toujours pas non plus clairement définie.


«Nous croyons que le Québec doit contrôler la totalité de ses leviers culturels, politiques, économiques. Additionnez tout ça, et mettez-nous l’étiquette que vous voulez!» a lancé M. Fortin, assurant être inclusif et vouloir «parler avec tout le monde».


Du même souffle, il a toutefois affirmé que le parti «refuse la tutelle fédérale» et a admis qu’ultimement, un Québec debout est un Québec indépendant.


Le député de Rivière-du-Nord martèle être un souverainiste convaincu, mais qu’il ne veut pas faire de l’indépendance son cheval de bataille à Ottawa. «La compréhension de Martine Ouellet du travail d’un parti politique à Ottawa est erronée», a-t-il réitéré, rappelant le choc de visions qui a mené les sept à quitter le Bloc.


Le nouveau parti déposera officiellement la demande de nom auprès d’Élections Canada dans la prochaine semaine, le temps de récolter les 250 signatures nécessaires.