Affaire Sklavounos/Paquet : Rapport d'enquête déposé au Directeur des poursuites criminelles et pénales

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La remise du dossier au DPCP signifie que la police estime qu'il y a matière à poursuite





La police de Québec confirme que l’enquête est terminée dans le dossier d’Alice Paquet, qui allègue avoir été agressée sexuellement par le député Gerry Sklavounos, et que le rapport des enquêteurs est maintenant entre les mains des procureurs de la Couronne.
 
On savait que l’enquête était avancée et que ce n’était qu’une question de jours avant de passer à la prochaine étape. C’est maintenant chose faite.











Affaire Sklavounos/Paquet : Rapport d'enquête déposé au Directeur des poursuites criminelles et pénales




Photo Simon Clark





Le rapport sur l’enquête policière a donc été déposé au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), a révélé le FM93 jeudi matin; des informations confirmées par le porte-parole Pierre Poirier, de la police de Québec.


Cela signifie qu’un procureur de la Couronne examinera le rapport et décidera si le ministère public doit traduire le suspect devant les tribunaux.
 
La règle est toujours la même. Le procureur se demandera si la preuve amassée par la police est assez solide pour être «raisonnablement convaincu» que l’accusé soit éventuellement condamné par un juge.
 
S’il persiste un doute à l'égard de la preuve, il est possible que le suspect ne soit jamais accusé.
 
Rappel des faits allégués
 
En octobre dernier, dans une manifestation organisée à l’Université Laval pour soutenir les victimes de la vague d’agressions sexuelles survenue dans une résidence du campus, Alice Paquet a soutenu publiquement qu’elle avait été agressée sexuellement par un député de l’Assemblée nationale, qui s’est avéré être Gerry Sklavounos. Ce dernier a été exclu du caucus libéral.


Par la suite, la jeune femme est revenue sur certaines affirmations et des incohérences ont jeté du discrédit sur son témoignage.


Elle a néanmoins porté plainte officiellement à la police de Québec. Aucune trousse médico-légale n’a été faite à la suite des agressions présumées, contrairement à ce qu’elle avait affirmé.

 




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