La ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil, a tenu à rassurer la population concernant l'accueil des réfugiés syriens, qui se fera de façon «sécuritaire, contrôlée et organisée».
«Depuis les tragiques évènements de Paris, les Québécois entretiennent des inquiétudes légitimes au chapitre des enjeux liés à la sécurité, a indiqué Kathleen Weil, ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion (MIDI). Je tiens à les rassurer, aucun compromis ne sera fait sur les vérifications de sécurité et nous avons obtenu l’assurance du gouvernement fédéral, responsable de ces vérifications, que toutes les dispositions nécessaires seront prises.»
Alors que les deux pétitions pour suspendre l'arrivée des réfugiés syriens totalisent plus de 67 000 signatures, la ministre a assuré que l’accueil des réfugiés se fera de façon «sécuritaire, contrôlée et organisée en collaboration avec le fédéral, les municipalités et les organismes sous la coordination du ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau et moi-même».
Le Québec s’est engagé à accueillir 3650 des 25 000 réfugiés syriens qui arriveront au Canada, un chiffre qui pourrait bien augmenter selon la ministre.
«En vertu de l’accord Canada-Québec en matière de réfugiés, il y a un engagement du Québec d’en prendre 23 %, donc son poids relatif démographique, ce qui donne 5750 environ.»
Déjà, 2400 dossiers de parrainage collectifs seront traités d’ici le 18 décembre prochain et les démarches pour ces personnes au bureau canadien des visas de Beyrouth sont déjà en cours. Par contre, on ne connaît pas encore leur date exacte d’arrivée, puisque celle-ci dépend du gouvernement fédéral, a ajouté la ministre.
Treize villes d’accueil
Pour les réfugiés qui ne seront pas parrainés et donc pris en charge par l’État, le ministère a sélectionné 13 villes d’accueil, dont Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Drummondville, Granby, Longueuil, Saint-Hyacinthe, Trois-Rivières, Laval, Victoriaville, Joliette et Saint-Jérôme. «Ces villes ont été sélectionnées notamment en fonction de leur accès aux logements et aux soins et de leurs ressources disponibles en matière d’éducation et de francisation.»
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé