Abolissons la monnaie de papier

Tribune libre

Un projet pour réduire la criminalité et le travail au noir et solidifier les bases de la taxation de la consommation. Avec les nouvelles technologies, on devrait abolir l'argent de papier excepté conserver la monnaie métallique pour les petites transactions comme l'achat du lait, journal, argent de poche.

On a abolit la pièce de un cent maintenant on pourrait la remplacer par la pièce de 5$ et abolir toutes les autres monnaies de papier. On pourrait faire des économies car l'argent métallique se conserve longtemps et à un valeur celle de son métal alors que le papier ne vaut pratiquement rien. Pour les transactions courantes, on utiliserait les paiements par carte de crédit, débit, paypal, transfert électronique, monnaie virtuelle et quelques rares chèques (les chèques aussi vont bientôt disparaître).

On élimine une bonne partie du travail au noir et du crime et on remplit les coffres de l'État et on peut faire une vraie réforme fiscale dans le sens d'une taxation de la consommation et de la pollution au lieu de la taxation du revenu.


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12 commentaires

  • Yvon Lagacé Répondre

    9 août 2014

    M. Michaud,
    Je tiens à vous remercier d'avoir ouvert ce sujet sur Vigile, qui traite rarement de ce sujet qui est pourtant d'importance.
    Bien que tous les commentaires soient contre l'idée, n'y voyez surtout rien contre vous personnellement, votre article a le mérite d'avoir fait réagir, d'avoir engendré le partage de connaissances, l'échange d'idées, et tout cela est positif et constructif.
    Pour un éventuel Pays, c'est un sujet d'une grande importance qu'il faudra bien discuter un jour ou l'autre.
    Donc encore une fois, merci M. Michaud.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2014

    Et si le Système tombait en panne puisqu'il dépendrait uniquement de serveurs informatiques dans des institutions financières?
    Un bon verglas sur le Québec et nous sommes cuits.
    Le travail au noir se fera toujours, mais en utilisant une autre unité numéraire non-officielle. Une forme de bimonétarisme.
    Sur le troc:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Troc
    Sur les cercles de troc à moult parties (SEL):
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27%C3%A9change_local
    Les communautés tissées serrées procèdent par échange de bons services comme ce fut mentionné.
    En URSS, comme en Chine, l'abandon du système capitalisme fit développé le troc entre l'unité de travail avec ses employés tout comme entre les unités de travail. La corruption pour obtenir des faveurs s'est développé avec le troc. C'est la base du crime organisé. Cette culture se nomme le guanxi en Chine.

  • Yvon Lagacé Répondre

    5 août 2014

    M. Cloutier, je crois que vous avez de bonnes connaissances sur le sujet, et que vous auriez la capacité de nous pondre un article de fond sur le sujet, expliquant aux gens dans quel système nous sommes actuellement (cette vaste arnaque qu'est l'argent-dette pour l'État), et en expliquant ce que pourrait être un vrai système.
    Transmettre l'article au PQ, en espérant qu'il reprenne l'idée comme un argument de plus pour l'indépendance.

  • Yvon Lagacé Répondre

    5 août 2014

    Pour les intéressés, l'ordre exécutif 11110 de JFK (en anglais)
    http://www.apfn.net/doc-100_bankruptcy31.htm

  • Mario Boulet Répondre

    5 août 2014

    Monsieur Michaud, à première vue votre idée peut paraître « brillante » car elle éliminerait le travail au noir dites-vous. Mais ce n'est absolument pas le cas. Elle créerait même de graves problèmes économiques à mon avis.
    L'argent sonnant est un terme pour désigner les pièces de monnaie qui tintent lorsque nous les brassons. Ça éveille n'importe qui. Tant que l'argent possède une valeur, les gens deviennent attirer, du consommateur au banquier en passant par le commerçant.
    Si l'argent sonnant n'existait pas, les gens trouveraient une autre façon de procéder. C'est déjà commencer depuis fort longtemps. Des gens font du troc déjà pour déjouer le système capitaliste en offrant des services aux gens qui sont prêts à leur offrir d'autres services à leur tour. Certaines ethnies comme les Italiens ou les Grecs pour ne pas les nommer, s'échangent un service de plomberie contre un service d'électricité. Comment pensez-vous que des familles italiennes se sont construits des maisons avec des entrées en marbre? Pourtant, ils ne gagnent pas plus cher que les québécois de souche en terme de salaire.
    De plus, l'État est au courant du travail au noir. Quand une personne travaille au noir, c'est pour arriver à se gâter un peu en ne payant pas d'impôts sur le revenu gagné. Tout le monde est d'accord. Est-ce un crime au niveau du fisc? Bien sûr, j'en conviens. Hors, bien souvent, il ne la gardera pas très longtemps cet argent. Il la dépensera aussi rapidement qu'il l'a gagné en s'achetant des objets. Au fond, même les gouvernements nous font payer un peu moins d'impôts pour que l'on ait un meilleur fond de roulement dans nos poches. Ainsi, on relance l'économie d'une nation. On augmente ailleurs pour compenser.
    Si j'en avais le temps, je vous citerais plusieurs autres exemples comme le tourisme venant au Québec. Il échange son argent contre quoi s'il n'y a plus d'argent sonnant? Les banques ont déjà réglé le cas du crime organisé en retirant les billets de 1000$ car ils servaient à ceux-ci presque toujours.
    Le travail au noir n'est pas payant pour un état lorsque quelqu'un ne fait que travailler ainsi et s'amasse un salaire de plusieurs dizaines, voire de centaines de milliers de dollars par année. Dénoncez-les si vous en voyez! La solution est toute simple. Ne les encouragez pas en leur offrant de les payer sous la table pour que vous puissiez sauver les taxes de vente! Il m'apparaît qu'il y a déjà des solutions toutes simples...

  • Fernand Durand Répondre

    5 août 2014

    Jamais de la vie, c'est une très mauvaise idée. L'argent de papier est la seule roue de secours que nous avons, même dans un monde électronique.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2014

    M. Michaud,
    Je ne comprends pas que vous puissiez parler de cette façon. On se sert déjà trop de cartes de crédit et de débit. À cause de ça, Big Brother peut savoir tout ce que l'on fait, le prix que vous avez payé pour vos articles, la grandeur de vos bobettes, etc. Nous sommes littéralement dirigé par ce système qui, en fait, nous enlève nos libertés. Quand les banques nous prêtent de l'argent, ils nous donnent rien en réalité, ce n'est qu'une inscription dans les ordinateurs. Par contre, quand vous payez les intérêts, c'est avec votre travail que vous "remboursez" avec du vrai argent. C'est une vaste arnaque et vous voulez en augmenter la portée? Incroyable! Ce serait comme le communisme, un système parfait pour des humains parfaits, ce qui ne peut exister, du moins pas actuellement.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2014

    Ceci serait une bonne idée compte-tenu de la technologie
    1- si l'État contrôlait la monnaie en circulation par la banque centrale au lieu d'avoir abandonné ce pouvoir aux banques privées contrôlées elles-mêmes par un cartel international dominé par les Rothschild de Londres ()
    2- s'il n'y avait pas de frais usuraires sur les cartes de crédit.
    Or ce n'est pas le cas:
    1- En dématérialisant d'avantage l'argent on n'a plus de contrôle sur nos dépôts bancaires qui n'existent que virtuellement. Or les banques songent à rendre les taux d'intérêts négatifs (vous payez de l'intérêt sur vos dépôts) pour relancer la consommation et l'économie et même à confisquer les comptes comme à Chypre. ()

    2- Les marchands paient 2% de frais sur des transactions qu'ils remboursent aux compagnies de crédit en moyenne dans 25 jours ce qui équivaut à 33% d'intérêt annuel (1.02*(365/25) – 1). Les marchands rajoutent ces frais au prix des produits sans parler des frais d'intérêt que vous payez sur votre solde de carte de crédit. (). Les cartes de débit ont aussi des frais.
    Donc continuez à utiliser votre monnaie-papier.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2014

    «Un projet pour réduire la criminalité et le travail au noir et solidifier les bases de la taxation de la consommation.»
    Un projet taillé sur mesure pour Big Brother. La base de données intégrale et mondiale sur tous les faits et gestes des individus. C'est le programme du fascisme mondial que vous proposez. Compte tenu de la décadence et de l'absolue perversité de ceux qui auraient la main haute sur cette base de données, je vous renvoie aux révélations de Edward Snoden sur la NSA. Comment pouvez-vous proposer un tel système alors que les dirigeants du monde sont si peu dignes de confiance ? Pourquoi souhaitez-vous mettre à risque le peu qu'il vous reste de vie privée et de liberté ?

  • Yvon Lagacé Répondre

    4 août 2014

    Ce serait trop faire le jeu des banques, qui ont hâte de voir le jour où l'argent ne sera qu'une inscription numérique dans un système informatique.
    Il faut de l'argent, et il faudrait surtout que les États reprennent le contrôle de la masse monétaire et le pouvoir de créer l'argent.
    Présentement, la Banque du Canada, tout comme la FED américaine, sont des banques privées. Les gouvernements font imprimer de la monnaie en échange de Bon du Trésor portant intérêt (intérêt refilé au peuple).
    Si l'État contrôlerait la monnaie, l'État imprimerait 50 millions pour construire un pont, pour une durée de vie de 50 ans, et retirerait de la masse monétaire 1 million par an, ce qui engendrerait un coût nul pour le peuple. Nous pourrions ainsi rayer de notre vocabulaire les mots 'dettes nationales'.
    Ce problème est à l'échelle planétaire, sauf pour le cas du Japon, qui s'est libéré des banquiers rapaces depuis 10 ans.
    JFK a fait émettre en 1963 de la monnaie (pour 4,3 milliards) qui ne portait pas le sigle de la FED (banque privée), mais qui portait le sigle des États-Unis d'Amérique, argent libre de toute dette pour le peuple.
    Vous cherchiez la raison de sa mort?
    Parait-il que le premier geste de Lyndon B. Johnston, moins d'une heure après le décès de JFK, à bord d'Air Force One, avec Jackie ensanglantée à son bord, fut d'abroger l'ordre exécutif de JFK. Voilà qui démontre que lui ne voulais pas subir le même sort que son prédécesseur.
    6 présidents américains ont tenté de sortir de ce système, 2 y ont renoncé, 4 sont mort assassinés, tirez vos conclusions.

  • Serge Jean Répondre

    4 août 2014

    Je crois que ce serait la pire erreur à faire; un erreur de perte d'autonomie (du peuple bien sûr) dangereuse. Par ailleurs ce que vous appelez le travail au noir, c'est votre table de travail, la table du peuple, que les fonctionnaires ont nommé: « Le travail au noir sous la table » Je me demande bien qui fonctionnne au noir justement dans ce système infesté de lois pour nous dépouiller tous et entretenu par les énarques. Le travail au noir ça n'existe pas, les fonctionnairers bien gras ça existe oui!
    SERGE JEAN

  • Pierre Cloutier Répondre

    4 août 2014

    Pour faire cela, il faudrait d'abord que le Québec ait une banque centrale, ce qu'il n'a pas puisque cela relève du gouvernement fédéral.
    Deuxio, il faudrait que la création monétaire appartienne exclusivement à l'État sous contrôle citoyen, en ayant une mention à cet effet dans une constitution québécoise, au lieu de laisser cela à 90% aux banques privées, comme c'est le cas actuellement.
    Troisio, il faudrait que l'État québécois puisse emprunter directement à sa Banque centrale au taux minime ou sans intérêts, ce qui éviterait dans l'avenir le service de la dette d'exploser comme on le voit depuis 40 ans.
    Quatro, en abolissant la monnaie de papier pour la remplacer par la monnaie numérique, l'État pourrait remplacer tout le système fiscal actuel et extrêmement compliqué par une seule taxe, très basse (0,30%) sur TOUTES les transactions économiques en percevant cette taxe de façon quotidienne par un système automatisé de paiement.
    Les citoyens n'auraient plus d'argent de papier, mais une ou des cartes de débit ou de crédit pour toutes les transactions qu'ils effectueront dans leur vie, les petites comme les grosses. Imaginez l'argent qui pourrait rentrer dans les coffres de l'État avec les transactions bancaires et financières.....
    Mais pour ce faire, cela prend l'indépendance et une constituante citoyenne. On peut toujours rêver en couleur. C'est ce que je fais.